• LA PALESTINE AU 17 EME SIECLE

    D'abord qui est Hadriaan Relandi (ou Hadrian Reland) ? Non, ce n'est pas un Juif sioniste, membre du Likoud, venu défendre Israël dans le conflit israélo-palestinien. Voyons ce qu'en dit Wikipedia France :

    Hadrian Reland

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    Hadrian Reland (né le 17 juillet 1676 à De Rijp, en Hollande-Septentrionale - décédé le 5 février 1718 à Utrecht) est un savant et philologue des Provinces-Unies du début du XVIIIe siècle. Son nom était latinisé en Hadrianus Relandus, se trouve aussi sous les formes néerlandaises de Adriaan Reland ou Reelant.

    C'est le premier à avoir émis l'hypothèse de l'existence d'une famille de langues malayo-polynésiennes en 1706, dans un opuscule intitulé Dissertatio de linguis insularum quarundam orientalum, sur la base de données du philippin, de l'indonésien et du malgache avec les vocabulaires de l'Océanie obtenus lors des voyages de Willem Schouten et Jacob Le Maire en 1616.

    Œuvres [modifier]

        * 1706 Hadriani Relandi Dissertationum Miscellanearum pars tertia et ultima (Dissertatio de linguis Insularum quarundam Orientalium).

        * (la) Adriaan Reelant, Palaestina ex monumentis veteribus illustrata (2 volumes), vol. I, ex libraria Guilielmi Broedelet, 1714, 1068 p. [présentation en ligne]

        * (la) Adriaan Reelant, Palaestina ex monumentis veteribus illustrata (2 volumes), vol. II, ex libraria Guilielmi Broedelet, 1714, 1068 p. [présentation en ligne]

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hadrian_Reland

    http://fr.wikipedia.org/wiki/De_Rijp

     

    Et, toujours beaucoup plus complet, voici ce que dit Wikipedia England :

    Adriaan Reland

    From Wikipedia, the free encyclopedia

    Adriaan Reland (also known as Adriaen Reeland/Reelant, Hadrianus Relandus) (July 17, 1676, De Rijp - February 5, 1718, Utrecht [1]) was a Dutch scholar, cartographer and philologist.

    Reland was the son of Johannes Reland, a Protestant minister, and Aagje Prins in the small North Holland village of De Rijp. Adriaan's brother, Peter (1678-1714) was an influential lawyer in Haarlem[1]. Reeland first studied in Amsterdam and enrolled at University of Utrecht in 1693. After obtaining his PhD in Utrecht he moved to Leiden where he tutored the son of Hans Willem Bentinck, later the 1st Earl of Portland. The latter invited him to move to England, but Reland declined because of his father's deteriorating health [1].

    Reland was one of the early Orientalists.[2] He was appointed professor of philosophy at the University of Harderwijk in 1699. [3]. From 1701 onwards he was professor of Oriental languages at the University of Utrecht. In 1713, he also taught Hebrew antiquities. Reland was acclaimed for his painstaking studies of Islam and linguistic research. He traced the eastward extension of Malay-like languages into the western Pacific.

    Although he never ventured beyond the borders of Netherland, he was also acclaimed as a cartographer[4]

    Reland died in 1718 in Utrecht of small pox[1].

    Selection of published work

        * Palaestina ex monumentis veteribus illustrata - a detailed geographical survey of Palestine in 1696 written in Latin and published by Willem Broedelet, Utrecht, in 1714.

        * De religione Mohammedica libri duo - the first European work to attempt to describe the Islamic religion in a relatively objective way, published in 1705.

        * Galatea. Lusus poetica - A collection of Latin love-elegies, which brought Reland some fame as a Neolatin poet, published in 1701.

        * De natuurlijke wijsgeer - a Dutch translation of Ibn Tufail's Arabic novel Hayy ibn Yaqdhan, printed by Pieter van der Veer at Amsterdam in 1701.

    [edit] References

       1. ^ a b c d John Gorton, A General Biographical Dictionary, 1838, Whittaker & Co.

       2. ^ Power And Religion in Baroque Rome: Barberini Cultural Policies, P. J. A. N. Rietbergen, p.321

       3. ^ Adriaan Reland (1676-1718)

       4. ^ Maps by Reland

        * This article incorporates text from the Encyclopædia Britannica, Eleventh Edition, a publication now in the public domain.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Adriaan_Reland


    LA PALESTINE AU 17EME SIECLE


    A une époque où il est de bon ton de remettre constamment en question la légitimité juive en Israël, la découverte d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit au XVII ème siècle, apporte un nouvel éclairage de la plus haute importance.

    “Voyage en Palestine“, est le titre d’une œuvre écrite en 1695, par Hadrian Reland (ou Relandi), cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais. Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en Latin, s’intitule : “Monumentis Veteribus Illustrata”, édité en 1714 aux Editions Brodelet.

    Cette belle histoire commence de façon quasi anecdotique, dans un rayon d’une librairie de Budapest, qui renferme des antiquités littéraires, dont une partie concerne le judaïsme : d’anciennes reliques, usées par le temps mais de grande valeur historique (et monétaire), parfois manuscrites, probablement dérobées, issues d’anciennes synagogues. Cette pièce peut aujourd’hui être consultée à l’Université de Haïfa.

    L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues, hébraïque, arabe et  grecque (ancien).

    En 1695, Relandi (ou Reland) est envoyé en voyage d’études en Israël, en Palestine d’alors, pour un objectif bien spécifique : recenser plus de 2500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte du Tanah (Bible) ou de la Michna, dans leur appellation originelle. A chaque fois, Reland y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère. Reland y fait également figurer son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien.

    Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée : d’abord une considération d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors est pratiquement déserte, très peu peuplée. La majorité de ses habitants se concentre alors dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo (Jaffa), Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza). Surtout, le constat établi par le géographe conclut à une présence dominante de Juifs sur cette terre, quelques Chrétiens et très peu de Musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.

    Quelques remarques extraites de cette passionnante étude :

        * Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe

        * La grande majorité de ses villes ou villages possède un nom hébreu, quelques-uns en Grec ou Latin-Romain

        * Pratiquement aucune ville qui possède aujourd’hui un nom en arabe n’en possédait à l’époque : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), Gaza ou Djénine.

        * Aucune trace dans les recherches de Reland de sources historiques ou philologiques établies aux noms arabes, plus tardifs, de Ramallah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem)

        * En 1696, Ramallah s’appelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”), Hévron s’appelle … Hévron et Méarat Hamahpéla (Caveau des Patriarches) : Al Halil, du nom donné à Avraham Avinou en arabe.

        * La plupart des villes étaient composées de Juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que 70 Samaritains

        * A Nazareth, en Galilée, une ville entièrement Chrétienne : 700 Chrétiens

        * A Jérusalem, plus de 5000 habitants, dont la plus grande majorité est juive, et quelques Chrétiens. Reland n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.

        * A Gaza, près de 550 personnes, 50% de Juifs et 50% de Chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture : la vigne, les olives et le blé (Goush Katif). Les Chrétiens s’occupant davantage de commerce et transport des différents produits de la région

        * Tibériade et Safed étaient de localités juives. On sait surtout que la pêche du Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque.

        * Une ville comme Oum El Fahem par exemple était complètement chrétienne : 10 familles

    L’une des conclusions qui découle de ces recherches est la contradiction définitive et rédhibitoire apportée aux arguments arabes, à savoir l’affirmation d’une légitimité palestinienne ou même d’un “peuple palestinien”.

    On en veut pour preuve le fait même qu’un nom latin, celui de “Palestine”, ait été repris à son compte par le camp arabe… (Israël Actualités)

     

     


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