• Sources: Irin (Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies) et Elder of Ziyon (PalArab kids in better shape than other Arabs)

    195 millions d'enfants de moins de cinq ans dans les pays en voie de développement présentent un retard de croissance imputable à la sous-alimentation aussi bien de la mère que de l'enfant, selon un rapport de L'UNICEF. Celui-ci précise :

    "Le retard de croissance est l'une des conséquences d'une mauvaise nutrition à long terme pendant la petite enfance. Il est associé à des problèmes de développement qui sont souvent impossibles à corriger. Un enfant atteint d'un retard de croissance souffrira vraisemblablement toute sa vie d'une mauvaise santé et ne pourra réaliser tout son potentiel".

    L'enquête révèle que 10% des enfants palestiniens souffrent d'un retard de croissance et que la situation dans les territoires palestiniens est bien meilleure que celle qui prévaut dans les autres pays de la région dont certains sont très riches :

    Liban : 11%
    Jordanie : 12%
    Oman : 13%
    EAU : 17%
    Arabie Saoudite : 20%
    Koweït : 24%
    Iraq : 26%
    Syrie : 28%
    Egypte : 29%
    Yémen : 58%

    Quant aux autres pays arabes, les chiffres sont également accablants, à part la Tunisie et le Qatar :

    Algeria : 15%
    Morocco : 36%
    Qatar : 10%
    Bahreïn : 12%
    Libye : 17%
    Tunisie : 6%

    Puisque le retard de croissance est associé à la sous-alimentation, et qu'on nous répète inlassablement que les enfants arabes palestiniens (tout particulièrement ceux de Gaza) "souffrent de la faim" il semble donc que ceux qui utilisent le thème de la "faim" chez les Palestiniens ne disent pas la vérité.

    Ca ne fait que 16 ans (depuis 1993) que des spécilistes prédisent une "crise humanitaire" imminente. Elle est bien étrange cette "immminence" qui a une si longue durée de vie.

    - EGYPTE: Près d’un tiers des enfants atteints de malnutrition - rapport

    (Philosémitisme)


    votre commentaire
  • Le 1er avril 2010

    Thème : Plans de partages de la Palestine (1922 & 1947), et les réfugiés. 

    Citation:

    Note de la rédaction du site : Commentaires de David G. Littman, devant le Conseil des droits de l'homme à l'ONU, concernant les plans de partage de la Palestine (années 1922 & 1947) et les réfugiés. Le plan de partage de la Palestine, imposée par le Royaume-Uni en 1922, ainsi que celui promulgué à l’Assemblée Générale de l’ONU en 1947, et la situation des réfugiés arabes et Juifs, vue par la Ligue Arabe.
     
    Les commentaires de David G.Littman, représentant des ONG à l’ONU, à Genève pour l’Association for World Education (AWE) et l’Union mondiale pour le judaïsme libéral (WUPJ).
    La déclaration orale ci-dessus, a été conçue et communiquée par David G. Littman pour le WUPJ ; "Je fus arrêté par le Président (le Vice-président) au bout de 2 minutes et 16 secondes – le microphone a été coupé à 2 min. 26sec. , (deux ONG ont été autorisées à parler, respectivement, peu après, à 2 minutes et 33 secondes, ainsi qu’au bout de 2 minutes et 37 secondes. En contre partie, les Etats membres et les observateurs n’ont jamais été interrompus, un de leurs délégués à déborder sur le temps officiel, de 3 ou 2 minutes, prenant parfois deux fois plus de temps de parole, lorsqu’il s’agissait d’haranguer Israël, les ONG sont généralement traités avec beaucoup de magnanimité par le Président belge).
    Notre conclusion, concernant la comparaison du traitement des réfugiés juifs et arabes palestiniens fut terminé au bout de 10 secondes, (c’est à dire à 2min. 25sec.) : " Ils ne reçoivent aucune aide internationale, alors que les réfugiés arabes palestiniens et leurs descendants en obtiennent par l’UNRWA, si le " lieu de résidence usuel était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 ou juin 1967 " - ou bien celui de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents. ‘C’est un cas unique au monde ".
    Si vous avez manqué les derniers commentaires de David Littman, auprès du Conseil Général des Nations Unies pour les droits de l’homme (voir ci-dessous). Littman est un modèle international. Il connaît, où sont enterrés tous les corps, au sens figuré et littéral.

    UNION MONDIALE POUR LE JUDAISME PROGRESSISTE.     
      
    LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU – 13ième session ( 1-26 mars 2010) : Déclaration du représentant, David G. LITTMAN – lundi (12 :50) le, 22 mars 2010.     
      
    " Situation des droits de l’homme en Palestine… ( Gaza – suivi du rapport Goldstone)     

     

    [Les mots entre crochets ne figurent pas dans la vidéo ci-dessus, de 2min. 50 ]    
     
      
      
    [Je vous remercie, Monsieur le Président. Il y a de cela cinq mois, à la douzième session extraordinaire, le Conseil a adopté une résolution sur le rapport Goldstone et Gaza, parrainé par l’OCI (Organisation de la Conférence islamique), le MNA (Mouvement des non alignés) et les Groupes africains et arabes – comme à son habitude, à la majorité absolue ], qui souligne que : " le droit à la vie est, le plus fondamental de tous les droits de l’homme " A/ARC/S612/L – 14 octobre 2010].    

     Monsieur le Président, nous tenons à souligner à nouveau que le "droit à la vie" est contredit par omission flagrante dans les 452 pages du rapport Goldstone [A/HRC/1248], concernant la cause profonde de la tragédie de Gaza. Je me réfère de nouveau à la charte du Hamas, qui appelle purement et simplement à tuer des Juifs et à la destruction d’Israël, ce texte qui, comme Mein Kampf, se rapportant, enfin, à un "faux grossier" [ Des Protocoles des Sages de Sion], un texte qui inspire un régime djihadiste terroriste – ayant des liens avec le Hezbollah et l’Iran – prompt à enseigner systématiquement une culture de la haine et de la mort, aux enfants et aux adultes dans les écoles, aux médias et à la télévision.

    Nous recommandons la lecture du rapport datant de la semaine dernière, de MEMRI (1), qui fournit la preuve des liens du Hamas et son contrôle sur la télévision Al-Aqsa, séquence vidéo qui montrent comment les enfants de Gaza reçoivent l’enseignement pour devenir des "martyrs du djihad",en tuant les Juifs et leurs alliés.

    Ces allégories sanguinaires, présentées à la TV sont là, pour tous ceux ayant des yeux pour le voir et des oreilles pour entendre. [Les titres sont clairs : Ils diffusent que ces fils d'Israël sont des singes et des porcs, méritant le feu de l’enfer, par l’envoi de roquette kassam" / "Le djihad contre les Juifs continuera jusqu’à leur anéantissement / Un palestinien qui tuera un Juif sera récompensé comme s’il en avait tué 30 millions / tuer tous les Juifs ne nous indemnisera pas de manière satisfaisante, pour le réel "Holocauste" de Gaza. Avec cette preuve visuelle, irréfutable, le département du Trésor américain, a imposé la semaine dernière, des sanctions à l’encontre de la télévision Al-Aqsa. Les fonctionnaires du Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, …ont été informés de tout cela. (MEMRI, également PMW et Intelligence & Terrorism Information Center : La réponse du Hamas au Rapport Goldstone : Hamas et menace des terroristes de la bande de Gaza)]  

    Monsieur le Président, des millions d’Allemands (et pas seulement des nazis), ont lu Mein Kampf de Hitler – sa "lutte" aryenne, principalement dirigée contre les Juifs qui a conduit à la monstrueuse solution finale -, très peu de personnes se sont senties concernées dans le monde par de telles incitations à la haine. Aujourd’hui, peu sont ceux montrant de l’intérêt pour la charte génocidaire du Hamas, et son Djihad "lutte" pour tuer des Juifs et effacer Israël de la carte (avec l’aide de tout le monde), que nous dénonçons depuis 1989, et cela en vain. Peu, sont ceux qui se sont inquiétés en lisant, de quelle manière les Juifs, le Judaïsme et Israël sont visés : 

    "Israël, le judaïsme et les Juifs défient l’islam et les Musulmans. "Que les lâches ne dorment jamais !" (Article 2 ou bien l’article 7 reprenant un "hadith" qui est encore largement prêché dans les sermons et enseigné, appelant les Musulmans du monde entier à combattre et tuer tous les Juifs, (3), et au 8ième article, ces slogans sont repris dans la Charte des Frères musulmans, inspirant de futurs "candidats aux suicides", dans le monde entier", notamment comme aux Etats-Unis "Djihad Jane", (4), et citant la préface de son fondateur Hassan al-Banna, appel politisé : "Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’efface, tout comme il en a effacé d’autres avant lui. " cf : Des déclarations écrites. (5) [David G. Littman, avait cité tout cela, une première fois lors de la 45 ieme session.

    Monsieur le Président, nous vous demandons, comment le juge Goldstone, ses collègues, le Secrétaire général, le Haut Commissaire aux droits de l’homme, des fonctionnaires de l’ONU, l’UNESCO, l’UNICEF, l’OCI, le Conseil et la "communauté internationale" ont pu ignorer volontairement, ces appels, incitant ouvertement des enfants à tuer [une incitation directe et publique à commettre un " génocide ", est punissable en vertu des articles 3 et 4 de la Convention de 1948], ainsi qu’ignorer les diffamations intolérables à l’encontre de la religion : Le judaïsme – tout ceci au nom d’Allah et de l’islam, tandis que, le Conseil s’apprête à adopter une autre résolution sur "la lutte contre la diffamation des religions" ? [La première ayant été lancée en 1999 par l’OCI]

    Monsieur le Président, les historiens de demain se demanderont, pourquoi ce silence étrange, pourquoi cette étrange faculté d’oublier des horreurs passées, des horreurs planifiées par l’incitation directe et publique à la fois politisée et génocidaire ? La semaine prochaine, seront fêtées la Pâque chrétienne, et la Pâque Juive – l’Exode de l’Egypte à la Terre promise d’Israël [cf : Coran, sourate V : 23-26], suivra le 11 avril, la Commémoration officielle de la Shoah (ndlr :Yom Ha’Shoah) / Journée du Souvenir de l’Holocauste. Le moment est venu, monsieur, pour ce Conseil de dénoncer tout ceci et la Charte du Hamas, de ne plus garder le silence – tout en désirant une véritable paix et non une "résolution" de plus. Un dernier mot d’Othello dans Shakespeare: "Le silence cette terrible cloche". [II III 175]Je vous remercie, Monsieur le Président.

    Références :

    1. MEMRI: Hamas. Special Announcements N° 107 (18 March 2010) 
    2. [url:cd4143f4b9=http://www.terrorism-info.org.il/site/content/t1.asp?Sid=13&Pid=334]http://www.terrorism-info.org.il/site/content/t1.asp?Sid=13&Pid=334
    3. “HAMAS aspires to implement Allah's promise, whatever time it may take. The Prophet, prayer and peace be upon him, said: ‘The Hour [Day of Judgment] will not come until Muslims will fight the Jews and kill them; until the Jews hide behind rocks and trees, which will cry: O Muslim O Abdallah [slave of Allah], there is a Jew behind me, come and kill him. This will not apply to the Gharqad tree which is a Jewish tree.’” 
    4. “Allah is its target, the Prophet is its model, the Koran its Constitution; Jihad is its path, and death for the sake of Allah is the loftiest of its wishes.” (Article  .This ‘saying’ – from the 1928 Charter of the Muslim Brotherhood, of which Hamas is a wing, according to its 1988 Charter, article 2 – is recorded from al-Bukhari and Muslim, both considered by serious Islamic scholars as highly reliable sources for the hadith or ‘sayings’ of the Prophet Muhammad.] 
    5. See detailed written statement E/CN.4/2003/NGO/226: The 1988 Genocidal Charter of HAMAS: an evil legacy for ‘Jihadist- Martyrdom’ bombers. See also: A/HRC/S-1/NGO/4 (2006);A/HRC/S-9/NGO/3 (2009)

    (Aschkel.info)


     


    votre commentaire
  • Il y a des communistes, des capitalistes, des istes de tout poil dont les positions évoluent peu ou prou avec les événements historiques. Un seul groupe reste immuable, campé droit dans ses bottes vert-de-gris quoi qu’il arrive, c’est celui des antisiomites.

    Oui, vous avez bien lu, antisioMites, avec un M (copyright Alain Legaret, lire).

    Comme leur nom l’indique, les antisiomistes se caractérisent par leur haine envers Israël et son peuple, à qui ils reprochent, au sens littéral, tout et son contraire : d’avoir inventé le communisme, d’avoir inventé le capitalisme, de ne penser qu’à eux et de toujours soutenir les révolutions, d’avoir un passé établi de 5000 ans d’histoire et d’être une parenthèse...

    Les antisiomistes accusent un « puissant lobby juif » d’être à l’origine du silence des médias sur les innombrables méfaits de l’Etat juif.

    En témoignent les 51000 références quand on google « Israël ne respecte pas les résolutions de l’ONU ») et la douzaine de réponses (douzaine d’unités, pas douzaine de milliers) quand on propose : « Israël respecte les résolutions de l’ONU ».

    Alors Israël respecte-t-il les Résolutions de l’ONU, oui ou non ?

    Que des sites ou blogs comme Alterinfo, France Palestine, kiffgrave et autres onnousprendpourdescons (si, si !) fassent l’impasse sur les faits n’indignera personne, surtout pas leurs quelques dizaines de lecteurs qui viennent y chercher leur ration de haine quotidienne.

    Le Monde Diplomatique sacrifie également les faits à son idéologie. Cela n’empêche pas le titre d’être « une Référence ». Primo sait depuis longtemps que la référence en question ne prend pas de majuscule, le Diplo n’étant qu’un des petits soldats de l’antisiomisme...

    Sous le titre « Au mépris du droit. 1947-2009, une impunité qui perdure », l’organe des têtes de liste de la haine anti-israélienne (ne citons qu’Alain Gresh et Dominique Vidal) liste les « Résolutions de l’Onu non respectées par Israël ».

    Et il commence par la 181, celle qui, le 29 novembre 1947, adoptait le plan de partage de la Palestine en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et plaçait Jérusalem sous administration internationale.

    Israël qui n’existait pas en 1947 pouvait-il accepter ou refuser une résolution qui le créait ?

    La Résolution 181 a été votée par 33 pays : États-Unis d’Amérique, Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Biélorussie, Canada, Costa Rica, Danemark, République dominicaine, Équateur, France, Guatemala, Haïti, Islande, Libéria, Luxembourg, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Panamá, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Suède, Tchécoslovaquie, Ukraine, Union Sud-Africaine, URSS, Uruguay et Vénézuéla.

    13 pays ont voté contre : Afghanistan, Arabie saoudite, Cuba, Égypte, Grèce, Inde, Iran, Irak, Liban, Pakistan, Syrie, Turquie, et Yémen.

    10 se sont abstenus : Argentine, Chili, Chine, Colombie, Salvador, Éthiopie, Honduras, Mexique, Royaume-Uni, Yougoslavie.

    Si Israël – ou plutôt les Juifs puisqu’ils n’avaient pas encore d’Etat - n’a pas accepté le plan de partage et que les Arabes l’ont accepté (car sinon, un organe de presse le mentionnerait, évidemment !), comment se fait-il que l’Etat juif existe depuis 1948 et pas l’Etat arabe ?

    Accueillie avec liesse par les juifs (comme en témoigne Le Monde de l’époque, qui n’était encore qu’un journal d’information, pas un organe de propagande antisiomite), la résolution de l’ONU du 29 novembre 1947 rencontra l’opposition et le refus de tous les pays Arabes.

    La population palestinienne de l’époque comptait environ 1 845 000 personnes dont 34% de Juifs et 1 million de non Juifs désignés par l’ONU comme « Arabes de Palestine ».

    Dès le 30 novembre 1947, ces derniers attaquèrent les populations juives, surtout dans les villes à population mixte, les villages isolés et les routes.

    Pendant plusieurs mois Jérusalem (peuplée essentiellement de Juifs) fut assiégée, sans eau ni nourriture.

    L’ONU contredit le Diplo. Qui dit vrai ?

    Les Juifs avaient accepté la Résolution 181 dite « de partage » et ils lui obéirent en déclarant leur indépendance le 14 mai 1948.

    Extrait de la Déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël :

    « Le Pays d’Israël est le lieu où naquit le Peuple Juif. C’est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C’est là qu’il acquit son indépendance et créa une culture d’une portée à la fois nationale et universelle. »

    « ...Nous, membres du Conseil National représentant la communauté juive de Palestine et le mouvement sioniste, nous nous sommes rassemblés ici, en ce jour où prend fin le Mandat britannique et en vertu du droit naturel et historique du Peuple Juif et conformément à la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unis, nous proclamons la création d’un Etat Juif en Terre d’Israël qui portera le nom d’Etat d’Israël... »

    « ...L’Etat d’Israël ... assurera la plus complète égalité sociale et politique à tous ses habitants sans distinction de religion, de race ou de sexe ; il garantira la liberté de culte, de conscience, de langue, d’éducation et de culture ; il assurera la protection des Lieux Saints de toutes les religions et sera fidèle aux principes de la Charte des Nations Unies... »

    « ...Nous demandons - face à l’agression dont nous sommes l’objet depuis quelques mois - aux habitants arabes de l’Etat d’Israël de préserver la paix et de prendre leur part dans l’édification de l’Etat sur la base d’une égalité complète de droits et devoirs et d’une juste représentation dans tous les organismes provisoires et permanents de l’Etat. »

    « Nous tendons la main à tous les pays voisins et à leurs peuples et nous leur offrons la paix et des relations de bon voisinage. Nous les invitons à coopérer avec le peuple juif rétabli dans sa souveraineté nationale. L’Etat d’Israël est prêt à contribuer à l’effort commun de développement du Moyen Orient tout entier. »


     


    votre commentaire
  • Traduit de l'anglais par Cécile Cailliez (Ghisen.com)

    "Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

    Il y a près de 62 ans, les Nations Unies ont reconnu le droit des Juifs, un peuple antique âgé de 3500 ans, à un Etat qui leur est propre au sein de leur patrie ancestrale. Je suis aujourd'hui devant vous en tant que Premier ministre d'Israël, l'Etat juif, et je m'adresse à vous au nom de mon pays et de mon peuple.

    Les Nations Unies ont été fondées après le carnage de la Seconde guerre mondiale et les horreurs de l'Holocauste. Elles ont été chargées de prévenir la récurrence de ces événements horribles. Rien n'a plus porté préjudice à cette mission centrale que l'attaque systématique de la vérité. Hier, le président iranien était à cette même tribune crachant ses derniers propos antisémites. Quelques jours plus tôt, il avait de nouveau affirmé que l'Holocauste est un mensonge.

    Le mois dernier, je me suis rendu dans une villa d'un faubourg de Berlin appelé Wannsee. Là, le 20 janvier 1942, après un copieux repas, les hauts responsables nazis se réunirent et décidèrent de la façon d'exterminer le peuple juif. Le procès-verbal détaillé de cette réunion a été conservé par les gouvernements allemands qui suivirent. J'ai là une copie du compte-rendu de ces minutes pendant lesquelles les nazis ont donné des instructions, comment mener à bien l'extermination des juifs. Est-ce un mensonge ?

    Le jour précédent ma venue à Wannsee, on m'a donné à Berlin les plans de construction d'origine du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau. Ces plans sont signés par l'adjoint d'Hitler, Heinrich Himmler lui-même. Voilà une copie des plans d'Auschwitz-Birkenau où un million de juifs ont été assassinés. Est-ce un mensonge ?

    En juin, le président Obama a visité le camp de concentration de Buchenwald. M. Obama a-t-il rendu hommage à un mensonge ?

    Et que dire des survivants d'Auschwitz dont les bras portent encore les numéros tatoués par les nazis ? Ces tatouages sont-ils un mensonge ?

    Un tiers des juifs ont péri pendant l'Holocauste. Presque chaque famille juive a été affectée dont la mienne. Les grands-parents de ma femme, son père, ses deux sœurs et ses trois frères ainsi que toutes les tantes, oncles et cousins ont été assassinés par les nazis. Cela aussi, est-ce un mensonge ?

    Hier, l'homme qui appelle l'Holocauste un mensonge a parlé depuis cette tribune. A ceux qui ont refusé de venir ici et à ceux qui ont quitté la salle en signe de protestation, je vous félicite. Vous vous êtes levés pour plus de clarté morale et vous avez fait honneur à votre pays. Mais à ceux qui ont écouté celui qui nie l'Holocauste, je dis au nom de mon peuple, le peuple juif, et de tous les peuples honnêtes : n'avez-vous pas honte ? N'avez-vous aucune décence ?

    A peine six décennies après l'Holocauste, vous donnez une légitimité à un homme qui nie l'assassinat de six millions de juifs et qui promet d'anéantir l'Etat juif. Quelle honte ! Quelle dérision envers la Charte des Nations Unies ! Certains d'entre vous pensent peut-être que cet homme et son odieux régime ne menace que les juifs. Vous avez tort. L'Histoire nous a prouvé que ce qui commençait par des attaques contre les Juifs finissait par engloutir beaucoup d'autres peuples.

    Ce régime iranien est alimenté par un fondamentalisme extrémiste qui a fait irruption sur la scène mondiale il y a trois décennies, après être resté endormi pendant des siècles. Au cours de ces trente dernières années, ce fanatisme a balayé la planète avec une violence meurtrière et un sang-froid impartial dans le choix de ses victimes. Il a brutalement abattu musulmans et chrétiens, juifs et hindous, et bien d'autres. Bien qu'ils viennent de différentes ramifications, les adhérents de ce credo impitoyable cherchent à ramener l'humanité au temps du Moyen-âge.

    Partout où ils le peuvent, ils imposent une société arriérée et embrigadée, où les femmes, les minorités, les homosexuels, ou quiconque n'est pas reconnu comme un vrai croyant, est brutalement assujetti. La lutte contre ce fanatisme n'oppose pas la foi contre la foi, ni la civilisation contre la civilisation. Elle dresse la civilisation contre la barbarie, le 21e siècle contre le 9e siècle, ceux qui sanctifient la vie contre ceux qui glorifient la mort. Le primitivisme du 9e siècle devrait être bien trop faible face aux progrès du 21e siècle. L'attrait de la liberté, la puissance de la technologie, la portée de la communication devraient certainement l'emporter. En définitive, le passé ne peut pas l'emporter sur l'avenir. Et le futur offre à toutes les nations de magnifiques lueurs d'espoirs. Le progrès va toujours plus vite.

    Il nous a fallu des siècles pour passer de l'imprimerie au téléphone, des décennies pour aller du téléphone à l'ordinateur et seulement quelques années pour aller de l'ordinateur à Internet. Ce qui semblait impossible il y a quelques années est aujourd'hui dépassé et nous pouvons à peine imaginer les changements à venir. Nous allons déchiffrer le code génétique. Nous allons guérir l'incurable. Nous allons prolonger la vie. Nous allons trouver des alternatives bon marché aux énergies fossiles et nettoyer la planète. Je suis fier que mon pays, Israël, soit à la pointe de ces avancées, en menant des innovations dans le domaine de la science et de la technologie, de la médecine et de la biologie, de l'agriculture et de l'eau, de l'énergie et de l'environnement. Ces innovations offrent à l'humanité un avenir ensoleillé, plein de promesses.

    Cependant si le fanatisme le plus primitif peut acquérir les armes les plus meurtrières, la marche de l'Histoire pourrait être renversée pour un temps. Et, comme la victoire tardive sur les nazis, les forces du pouvoir et du progrès ne l'emporteront seulement après qu'un nombre effarant de victimes et de sang n'ait été imposé à l'Humanité. C'est pourquoi la plus grande menace qui pèse sur le monde aujourd'hui est le mariage entre le fanatisme religieux et les armes de destructions massives.

    Le défi le plus urgent pour l'Organisation est d'empêcher les tyrans de Téhéran d'acquérir l'arme nucléaire. Les Etats membres de Nations Unies peuvent-ils relever ce défi ? La Communauté internationale se confrontera-t-elle à ce despotisme qui terrorise son propre peuple, qui combat bravement pour sa liberté ? Prendra-t-elle des mesures contre ce dictateur qui a volé une élection en plein jour et abattu des manifestants iraniens morts dans la rue, étouffés par leur propre sang ? La Communauté internationale contrecarrera-t-elle les desseins des sponsors pernicieux et des praticiens du terrorisme ? Surtout, la Communauté internationale empêchera-t-elle le régime terroriste iranien d'acquérir l'arme nucléaire mettant ainsi en danger la paix du monde entier ?

    Le peuple d'Iran brave courageusement ce régime, accompagné partout dans le monde de personnes de bonne volonté, à l'image des milliers de personnes qui ont manifesté en dehors de cette salle. L'Organisation des Nations Unis se dressera t-elle à leurs côtés ?

    Mesdames et Messieurs,

    Le verdict n'a pas encore été rendu concernant les Nations Unies et les signes récents ne sont pas encourageants. Plutôt que de condamner le terrorisme et les leaders iraniens, certains ici ont condamné les victimes. C'est exactement ce que fait un rapport récent de l'ONU sur Gaza assimilant à tort les terroristes avec ceux qu'ils ont visés. Pendant huit longues années, le Hamas a tiré depuis Gaza des milliers de missiles, des mortiers et des roquettes à proximité des villes israéliennes. Années après années, alors que ces missiles étaient délibérément lancés contre nos populations civiles, pas une seule résolution de l'ONU n'a condamné ces attaques criminelles. Nous n'avons rien entendu, absolument rien, du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies, une institution mal nommée, si c'en est vraiment une.

    En 2005, espérant faire avancer la paix, Israël s'est retiré de la bande de Gaza. 21 implantations ont été démantelées et 8 000 israéliens ont été déracinés. Nous n'avons pas eu la paix. Au lieu de cela, nous avons eu une base terroriste soutenue par l'Iran, à 80 kilomètres de Tel Aviv. La vie dans les villes et villages israéliens proches de Gaza est devenue un enfer. Vous voyez, les tirs de roquettes non seulement continuent mais ils ont été décuplés. Encore une fois, l'ONU s'est tue. Finalement, après huit ans d'agressions sans relâche, Israël a été contraint de réagir. Mais comment aurions-nous dû réagir ? Et bien, il n'y a qu'un seul exemple dans l'Histoire où des milliers de missiles ont été lancés contre la population civile d'un pays. C'est arrivé quand des nazis ont visé des villes britanniques lors de la Seconde guerre mondiale. Durant cette guerre, les Alliés ont rasé des villes allemandes, faisant des centaines de milliers de victimes. Israël a choisi de réagir différemment. Face à un ennemi qui commettait un double crime de guerre, en tirant sur des civils et en se cachant derrière des civils, Israël a cherché à mener des frappes chirurgicales contre les lanceurs de roquettes. Ce n'était pas une tâche facile parce que les terroristes ont tiré des missiles depuis des habitations et des écoles, utilisant les mosquées comme dépôt d'armes et circulant dans des ambulances. Israël, en revanche, a tenté de minimiser les pertes en exhortant les civils palestiniens à quitter les zones ciblées. Nous avons laissé tomber de nombreux dépliants sur leurs maisons, envoyé des milliers de textos et appelé des milliers de téléphones portables pour demander aux gens de partir. Jamais un pays n'a déployé autant d'énergie pour écarter la population civile du pays ennemi de tout danger.

    Pourtant, devant un cas aussi évident démontrant qui est l'agresseur et qui est la victime, qui le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies a-t-il décidé de condamner ? Israël. Une démocratie qui se défend légitimement contre la terreur est pendue et écartelée en effigie et soumise à un procès inéquitable. Avec ces critères faussés, le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU aurait traduit Roosevelt et Churchill en procès comme criminels de guerre. Quelle perversion de la vérité ! Quelle perversion de la justice !

    Délégués des Nations Unies,

    Accepterez-vous cette farce ? Car si vous le faites, l'Organisation reviendra à ce qu'elle était lors de ses jours les plus sombres, quand les pires violeurs des droits de l'Homme siégeaient pour juger des démocraties qui respectaient la loi, quand le sionisme était assimilé au racisme, et quand une majorité aveugle affirmait que la terre était plate. Si l'Organisation ne rejette pas ce rapport, elle enverra un message aux terroristes du monde entier : la terreur paie, si vous lancez vos attaques depuis des zones densément peuplées, vous gagnerez l'immunité. Et en condamnant Israël, cet organe portera un coup mortel à la paix.

    Voici pourquoi, Quand Israël a quitté Gaza, beaucoup espéraient que les attaques de missiles cessent. D'autres pensaient qu'au moins Israël aurait une légitimité internationale dans le cas où il exercerait son droit de légitime défense. Quelle légitimité ? Quelle légitime défense ? La même Organisation des Nations Unies qui acclamait Israël quand il quittait Gaza et promettait d'appuyer notre droit de légitime défense nous accuse maintenant, mon peuple, mon pays, de crimes de guerres ? Et pourquoi ? Pour avoir agi de manière responsable et en état de légitime défense. Quelle farce ! Israël se défend à juste titre contre la terreur. Ce rapport partial et injuste est un test clair et net contre tous les gouvernements. Serez-vous avec Israël ou serez-vous avec les terroristes ? Nous devons avoir la réponse à cette question maintenant. Maintenant et pas plus tard. Parce que si Israël doit à nouveau prendre davantage de risques pour la paix, c'est aujourd'hui que nous devons savoir si vous serez avec nous demain. Ce n'est que si nous avons la certitude que nous pourrons nous défendre que nous pourrons prendre davantage de risques pour la paix.

    Mesdames et Messieurs,

    Israël dans sa totalité veut la paix. Chaque fois qu'un dirigeant arabe a vraiment voulu faire la paix avec nous, nous l'avons faite. Nous avons fait la paix avec l'Egypte dirigée par Anwar El Sadate. Nous avons fait la paix avec la Jordanie, dirigée par le roi Hussein. Et si les Palestiniens souhaitent vraiment la paix, moi, mon gouvernement et le peuple d'Israël, nous ferons la paix. Mais nous voulons une paix véritable, une paix défendable, une paix permanente. En 1947, cette organisation a voté pour la création de deux Etats pour deux peuples, un Etat juif et un Etat arabe. Les juifs ont accepté cette proposition. Les arabes l'ont rejetée. Nous demandons aux Palestiniens de faire enfin ce qu'ils ont refusé de faire pendant 62 ans : dire oui à un Etat juif. Tout comme il nous est demandé de reconnaître un Etat-Nation aux Palestiniens, ces derniers doivent reconnaître un Etat-Nation au peuple juif. Le peuple juif n'est pas un peuple de conquérants en Israël. C'est la terre de nos ancêtres.

    Sur les murs à l'extérieur de ce bâtiment est inscrite la grande vision biblique de la paix, " on ne lèvera plus l'épée nation contre nation, on n'apprendra plus à faire la guerre ". Ces mots ont été dits par le prophète juif Isaïe il y a 2800 ans, alors qu'il foulait la terre de mon pays, de ma ville, dans les collines de Judée et les rues de Jérusalem. Nous ne sommes pas des étrangers sur cette terre. C'est notre patrie. Cependant, si profondément liés que nous soyons à ce territoire, nous reconnaissons que les Palestiniens y vivent aussi et veulent une patrie qui leur soit propre. Nous voulons vivre à côté d'eux, deux peuples libres, vivant en paix, dans la prospérité et la dignité. Mais nous devons avoir la sécurité. Les Palestiniens auront tous les pouvoirs pour se gouverner eux-mêmes, à l'exception de quelques pouvoirs qui pourraient mettre Israël en danger. C'est pourquoi un Etat palestinien doit être démilitarisé. Nous ne voulons pas un autre Gaza, une autre base terroriste soutenue par l'Iran contigüe à Jérusalem et perchée sur les collines à quelques kilomètres de Tel Aviv.

    Nous voulons la paix. Je crois que cette paix peut être réalisée. Mais seulement si nous faisons reculer les forces du terrorisme soutenues par l'Iran, qui veulent détruire la paix, éliminer Israël et renverser l'ordre mondial. La question posée à la communauté internationale est de savoir si elle est prête à affronter ces forces ou à s'en accommoder. Il y a plus de 70 ans, Winston Churchill a déploré ce qu'il appelle "l'incapacité d'apprendre qui caractérise l'Humanité", cette mauvaise habitude qu'ont les sociétés civilisées de dormir jusqu'à ce que le danger soit au dessus d'elles. Churchill s'est lamenté de ce qu'il appelait "le manque de prévoyance, le refus d'agir quand l'action peut-être simple et efficace, le manque de clarté de pensée, la confusion des avis jusqu'à ce qu'il y ait urgence, jusqu'à ce que l'instinct de conservation fasse résonner son cadre strident". Je parle ici aujourd'hui dans l'espoir que le constat de Churchill à propos de "l'incapacité d'apprendre qui caractérise l'Humanité" se révèle pour une fois erronée. Je parle ici aujourd'hui dans l'espoir que nous pouvons apprendre de l'Histoire, que nous pouvons prévenir le danger cette fois-ci.

    Dans l'esprit des paroles immémoriales de Josué, prononcées il y a plus de 3 000 ans, "soyons forts et tenons bon", affrontons ce risque, assurons notre avenir et, si Dieu le veut, forgeons une paix durable pour les générations à venir."

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique