• MOSCOU, 9 mars 2010 - RIA Novosti

    La Fédération des communautés juives de Russie (FEOR) a invité les responsables de l'UE et de l'ONU à s'exprimer sur "la réhabilitation sans précédent du nazisme et des criminels nazis" en Europe, notamment en Lettonie, en Moldavie, en Estonie et en Ukraine.

    "Les récents événements en Moldavie constituent un sacrilège d'autant plus choquant qu'ils se produisent à l'approche du 65ème anniversaire de la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale", lit-on dans une déclaration de la FEOR dont RIA Novosti a obtenu copie.

    La Fédération se dit également préoccupée par la décision du gouvernement moldave d'accorder aux combattants roumains alliés de l'Allemagne nazie les mêmes droits et privilèges qu'aux soldats de l'Armée rouge. D'après la FEOR, les autorités moldaves ont l'intention de décerner des médailles commémoratives de la victoire "aussi bien aux anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale qu'aux personnes ayant fait la guerre au sein de l'armée d'occupation roumaine".

    Une attitude similaire à l'égard des nazis a été adoptée en Lettonie où les anciens combattants des Waffen SS organisent régulièrement une marche dans les rues de Riga avec le consentement tacite des autorités lettones.

    "Les marches de combattants lettons des Waffen SS se déroulent le 16 mars depuis 1994. La date a été choisie à dessein: le 16 mars 1943, les SS lettons ont pour la première fois affronté l'Armée rouge dans les faubourgs de Leningrad [aujourd'hui Saint-Pétersbourg, ndlr]", indique la déclaration.

    Et de poursuivre: "Ces marches constituent une insulte à la mémoire des innombrables victimes des crimes contre l'humanité commis par les SS et par ceux qui collaboraient avec le nazisme".

    Les auteurs de la déclaration citent également le cas du néonazi Andris Jordans acquitté par la Cour suprême de Lettonie après avoir publiquement déclaré que "les Juifs et les Roms n'étaient pas des êtres humains".

    "En 2006, l'Iran a convoqué une conférence consacrée à nier la Shoah. En juillet de la même année, un monument aux combattants des troupes SS a été érigé en Estonie et en 2007, un monument aux soldats soviétiques a été démantelé à Tallinn. En 2007, les autorités ukrainiennes ont réhabilité Roman Choukhevitch, nationaliste ukrainien connu pour avoir participé au génocide du peuple juif et en 2010, elles ont attribué le titre de héros de l'Ukraine à Stepan Bandera qui avait aidé à former les bataillons ukrainiens des Waffen SS", constate la Fédération des communautés juives de Russie, invitant une nouvelle fois les dirigeants de l'UE et de l'ONU à se prononcer sur la tendance à blanchir les nazis en Moldavie, en Lettonie, en Estonie et en Ukraine.

    ( Rian.ru )

     


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  • Hier, j'étais dans le métro et j'entendais deux dames dire :
    " Encore ces juifs avec leurs histoires à l'ONU. Quels emmerdeurs ! ".

    C'est vrai. Nous sommes des emmerdeurs. Ça fait des siècles qu'on emmerde le monde. C'est dans notre nature, que voulez-vous.
    Abraham avec son dieu unique, Moïse avec ses tables de la loi, Jésus avec son autre joue toujours prête à la deuxième baffe. Puis Freud, Marx, et Einstein, tous ont été des géneurs, des révolutionnaires, des ennemis de l'Ordre.
    Pourquoi ? Parce que l'ordre, quel que fut le siècle, ne pouvait les satisfaire, puisque c'était un ordre dont ils étaient toujours exclus.
    Remettre en question, voir plus loin, changer le monde pour changer le destin, tel fut le destin de mes ancêtres. C'est pourquoi ils sont haïs par tous les défenseurs de l'ordre établis.

    L'antisémite de droite reproche aux juifs d'avoir fait la révolution bolchevique. C'est vrai. Il y en avait beaucoup en 1917.
    L'antisémite de gauche reproche aux juifs d'être les propriétaires de Manhattan, les gérants du capitalisme. C'est vrai Il y a beaucoups de capitalistes juifs.

    La raison est simple : La culture, la religion, l'idée révolutionnaire, d'un coté, les portefeuilles et les banques, de l'autre, sont les seules valeurs transportables, les seules patries possibles pour ceux qui n'ont pas de patrie.
    Maintenant qu'il en existe une, l'antisémitisme renaît de ses cendres, pardon, de Nos cendres, et s'appelle anti-sionisme. Il s'appliquait aux individus, Il s'applique à une nation. Israël est un Ghetto, Jérusalem c'est Varsovie.

    Les nazis qui nous assiègent mangent du couscous et parlent arabe, et si leur croissant se déguise parfois en faucille, c'est pour mieux piéger les gauches du monde entier. Moi, juif de gauche, je n'en ai rien à faire d'une gauche qui veut libérer tous les hommes au détriment de certains d'entre eux, car je suis précisément de ceux-là. D'accord pour la lutte des classes mais aussi le combat pour le droit à la différence. Si la gauche veut me compter parmi les siens, elle ne peut pas faire l'économie de mon problème.

    Et mon problème, est que depuis les déportations romaine du 1er siècle après Jésus Christ, nous avons été partout honnis, bannis, écrasés, spoliés, chassés, traqués, convertis de force.
    Pourquoi ? Parce que Notre religion, Notre culture, étaient dangereuse.

    Eh oui ! Quelques exemples :
    Le judaïsme a été le premier à créer le shabbath, c'est à dire le repos hebdomadaire obligatoire. Vous imaginez la joie des pharaons, toujours en retard d'une pyramide !
    Le judaïsme interdit l'esclavage. Vous imaginez la sympathie des romains ! Il est dit dans la Bible : la terre n'appartient pas à l'homme mais à Dieu. De cette phrase découle une loi : celle de la remise en cause de la propriété tous les 49 ans. Vous voyez l'effet d'une loi pareille sur les Papes du moyen âge et les bâtisseurs d'empire de la renaissance ; Il ne fallait pas que les peuples sachent. On commença par interdire la Bible. Puis ce fut la médisance. Des murs de calomnies qui devinrent murs de pierres : Les Ghettos, puis l'index, l'inquisition, les bûchers, et plus tard les étoiles jaunes. Auschwitz n'est qu'un exemple industriel de Génocide, mais il y a eut des génocides artisanaux par milliers. J'en aurais pour trois jours rien qu'a nommer tous les pogromes d'Espagne, de Russie, de Pologne et d'Afrique du Nord !

    A force de fuir, de bouger, le Juif est allé partout. On extrapole et voilà : il n'est de nulle part. Nous sommes parmi les peuples comme l'enfant à l'assistance publique. Je ne veux plus être adopté. Je ne veux plus que ma vie dépende de l'humour de mes propriétaires. Je ne veux plus être citoyen-locataire.
    J'en ai assez de frapper aux portes de l'histoire et d'attendre qu'on me dise " entrez " ! Je rentre et je gueule !
    Je suis chez moi sur terre, et sur terre j'ai ma terre : Elle m'a été promise, elle sera maintenue.

    Qu'est ce que le sionisme ?
    Ça se réduit à une simple phrase :
    " L'an prochain à Jérusalem ".
    Non, ce n'est pas un slogan du club Méditerrané.
    C'est écrit dans la bible (le livre le plus vendu et le plus mal lu du monde) et cette prière est devenue un cri, un cri qui a plus de 2 000 ans , et le père de Christophe Colomb, de Kafka, de Proust, de Chagall, de Marx, d'Einstein et même de Kissinger l'ont répétée, cette phrase, au moins une fois par ans, le jour de Pâques.
    Alors, le sionisme, c'est du racisme ? Laissez moi rire : Est-ce que " Douce France, cher pays de mon enfance ", est un hymne raciste ?
    Le Sionisme, c'est le nom d'un combat de libération.

    Dans le monde, chacun a ses juifs. Les français ont les leurs : ce sont les bretons, les occitans, les travailleurs immigrés. Les italiens ont les siciliens, les Yankées ont leurs noirs, les espagnols leurs basques.
    Nous, nous sommes les juifs de TOUS. A ceux qui me disent : " Et les palestiniens ? " Je réponds : " Je suis un palestinien d'il y a 2 000 ans. Je suis l'opprimé le plus vieux du monde ". Je discuterai avec eux, mais je ne leur cèderai pas ma place. Il y a là bas de la place pour deux peuples et pour deux nations. Les frontières sont à déterminer Ensemble. Mais l'existence d'un pays ne peut en aucun cas exclure l'existence de l'autre. Les options politiques d'un gouvernement n'ont jamais remis en cause l 'existence d'une nation. Alors pourquoi Israël ?
    Quand Israël sera Hors de danger, je choisirai parmi les juifs et mes voisins Arabes, ceux qui me sont frères par les idées. Aujourd'hui, je me dois d'être solidaire avec tous les miens, même ceux que je déteste, au nom de cet ennemi insurmontable : le racisme.

    Descartes avait tort :
    Je pense, donc je suis, ça ne veut rien dire.
    Nous, ça fait 5 000 ans qu'on pense, et nous n'existons toujours pas.
    Je me défends, donc, je suis.

     

    Herbert PAGANI
    11 novembre 1975

     


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  • Traduit de l'anglais par Cécile Cailliez (Ghisen.com)

    "Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

    Il y a près de 62 ans, les Nations Unies ont reconnu le droit des Juifs, un peuple antique âgé de 3500 ans, à un Etat qui leur est propre au sein de leur patrie ancestrale. Je suis aujourd'hui devant vous en tant que Premier ministre d'Israël, l'Etat juif, et je m'adresse à vous au nom de mon pays et de mon peuple.

    Les Nations Unies ont été fondées après le carnage de la Seconde guerre mondiale et les horreurs de l'Holocauste. Elles ont été chargées de prévenir la récurrence de ces événements horribles. Rien n'a plus porté préjudice à cette mission centrale que l'attaque systématique de la vérité. Hier, le président iranien était à cette même tribune crachant ses derniers propos antisémites. Quelques jours plus tôt, il avait de nouveau affirmé que l'Holocauste est un mensonge.

    Le mois dernier, je me suis rendu dans une villa d'un faubourg de Berlin appelé Wannsee. Là, le 20 janvier 1942, après un copieux repas, les hauts responsables nazis se réunirent et décidèrent de la façon d'exterminer le peuple juif. Le procès-verbal détaillé de cette réunion a été conservé par les gouvernements allemands qui suivirent. J'ai là une copie du compte-rendu de ces minutes pendant lesquelles les nazis ont donné des instructions, comment mener à bien l'extermination des juifs. Est-ce un mensonge ?

    Le jour précédent ma venue à Wannsee, on m'a donné à Berlin les plans de construction d'origine du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau. Ces plans sont signés par l'adjoint d'Hitler, Heinrich Himmler lui-même. Voilà une copie des plans d'Auschwitz-Birkenau où un million de juifs ont été assassinés. Est-ce un mensonge ?

    En juin, le président Obama a visité le camp de concentration de Buchenwald. M. Obama a-t-il rendu hommage à un mensonge ?

    Et que dire des survivants d'Auschwitz dont les bras portent encore les numéros tatoués par les nazis ? Ces tatouages sont-ils un mensonge ?

    Un tiers des juifs ont péri pendant l'Holocauste. Presque chaque famille juive a été affectée dont la mienne. Les grands-parents de ma femme, son père, ses deux sœurs et ses trois frères ainsi que toutes les tantes, oncles et cousins ont été assassinés par les nazis. Cela aussi, est-ce un mensonge ?

    Hier, l'homme qui appelle l'Holocauste un mensonge a parlé depuis cette tribune. A ceux qui ont refusé de venir ici et à ceux qui ont quitté la salle en signe de protestation, je vous félicite. Vous vous êtes levés pour plus de clarté morale et vous avez fait honneur à votre pays. Mais à ceux qui ont écouté celui qui nie l'Holocauste, je dis au nom de mon peuple, le peuple juif, et de tous les peuples honnêtes : n'avez-vous pas honte ? N'avez-vous aucune décence ?

    A peine six décennies après l'Holocauste, vous donnez une légitimité à un homme qui nie l'assassinat de six millions de juifs et qui promet d'anéantir l'Etat juif. Quelle honte ! Quelle dérision envers la Charte des Nations Unies ! Certains d'entre vous pensent peut-être que cet homme et son odieux régime ne menace que les juifs. Vous avez tort. L'Histoire nous a prouvé que ce qui commençait par des attaques contre les Juifs finissait par engloutir beaucoup d'autres peuples.

    Ce régime iranien est alimenté par un fondamentalisme extrémiste qui a fait irruption sur la scène mondiale il y a trois décennies, après être resté endormi pendant des siècles. Au cours de ces trente dernières années, ce fanatisme a balayé la planète avec une violence meurtrière et un sang-froid impartial dans le choix de ses victimes. Il a brutalement abattu musulmans et chrétiens, juifs et hindous, et bien d'autres. Bien qu'ils viennent de différentes ramifications, les adhérents de ce credo impitoyable cherchent à ramener l'humanité au temps du Moyen-âge.

    Partout où ils le peuvent, ils imposent une société arriérée et embrigadée, où les femmes, les minorités, les homosexuels, ou quiconque n'est pas reconnu comme un vrai croyant, est brutalement assujetti. La lutte contre ce fanatisme n'oppose pas la foi contre la foi, ni la civilisation contre la civilisation. Elle dresse la civilisation contre la barbarie, le 21e siècle contre le 9e siècle, ceux qui sanctifient la vie contre ceux qui glorifient la mort. Le primitivisme du 9e siècle devrait être bien trop faible face aux progrès du 21e siècle. L'attrait de la liberté, la puissance de la technologie, la portée de la communication devraient certainement l'emporter. En définitive, le passé ne peut pas l'emporter sur l'avenir. Et le futur offre à toutes les nations de magnifiques lueurs d'espoirs. Le progrès va toujours plus vite.

    Il nous a fallu des siècles pour passer de l'imprimerie au téléphone, des décennies pour aller du téléphone à l'ordinateur et seulement quelques années pour aller de l'ordinateur à Internet. Ce qui semblait impossible il y a quelques années est aujourd'hui dépassé et nous pouvons à peine imaginer les changements à venir. Nous allons déchiffrer le code génétique. Nous allons guérir l'incurable. Nous allons prolonger la vie. Nous allons trouver des alternatives bon marché aux énergies fossiles et nettoyer la planète. Je suis fier que mon pays, Israël, soit à la pointe de ces avancées, en menant des innovations dans le domaine de la science et de la technologie, de la médecine et de la biologie, de l'agriculture et de l'eau, de l'énergie et de l'environnement. Ces innovations offrent à l'humanité un avenir ensoleillé, plein de promesses.

    Cependant si le fanatisme le plus primitif peut acquérir les armes les plus meurtrières, la marche de l'Histoire pourrait être renversée pour un temps. Et, comme la victoire tardive sur les nazis, les forces du pouvoir et du progrès ne l'emporteront seulement après qu'un nombre effarant de victimes et de sang n'ait été imposé à l'Humanité. C'est pourquoi la plus grande menace qui pèse sur le monde aujourd'hui est le mariage entre le fanatisme religieux et les armes de destructions massives.

    Le défi le plus urgent pour l'Organisation est d'empêcher les tyrans de Téhéran d'acquérir l'arme nucléaire. Les Etats membres de Nations Unies peuvent-ils relever ce défi ? La Communauté internationale se confrontera-t-elle à ce despotisme qui terrorise son propre peuple, qui combat bravement pour sa liberté ? Prendra-t-elle des mesures contre ce dictateur qui a volé une élection en plein jour et abattu des manifestants iraniens morts dans la rue, étouffés par leur propre sang ? La Communauté internationale contrecarrera-t-elle les desseins des sponsors pernicieux et des praticiens du terrorisme ? Surtout, la Communauté internationale empêchera-t-elle le régime terroriste iranien d'acquérir l'arme nucléaire mettant ainsi en danger la paix du monde entier ?

    Le peuple d'Iran brave courageusement ce régime, accompagné partout dans le monde de personnes de bonne volonté, à l'image des milliers de personnes qui ont manifesté en dehors de cette salle. L'Organisation des Nations Unis se dressera t-elle à leurs côtés ?

    Mesdames et Messieurs,

    Le verdict n'a pas encore été rendu concernant les Nations Unies et les signes récents ne sont pas encourageants. Plutôt que de condamner le terrorisme et les leaders iraniens, certains ici ont condamné les victimes. C'est exactement ce que fait un rapport récent de l'ONU sur Gaza assimilant à tort les terroristes avec ceux qu'ils ont visés. Pendant huit longues années, le Hamas a tiré depuis Gaza des milliers de missiles, des mortiers et des roquettes à proximité des villes israéliennes. Années après années, alors que ces missiles étaient délibérément lancés contre nos populations civiles, pas une seule résolution de l'ONU n'a condamné ces attaques criminelles. Nous n'avons rien entendu, absolument rien, du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies, une institution mal nommée, si c'en est vraiment une.

    En 2005, espérant faire avancer la paix, Israël s'est retiré de la bande de Gaza. 21 implantations ont été démantelées et 8 000 israéliens ont été déracinés. Nous n'avons pas eu la paix. Au lieu de cela, nous avons eu une base terroriste soutenue par l'Iran, à 80 kilomètres de Tel Aviv. La vie dans les villes et villages israéliens proches de Gaza est devenue un enfer. Vous voyez, les tirs de roquettes non seulement continuent mais ils ont été décuplés. Encore une fois, l'ONU s'est tue. Finalement, après huit ans d'agressions sans relâche, Israël a été contraint de réagir. Mais comment aurions-nous dû réagir ? Et bien, il n'y a qu'un seul exemple dans l'Histoire où des milliers de missiles ont été lancés contre la population civile d'un pays. C'est arrivé quand des nazis ont visé des villes britanniques lors de la Seconde guerre mondiale. Durant cette guerre, les Alliés ont rasé des villes allemandes, faisant des centaines de milliers de victimes. Israël a choisi de réagir différemment. Face à un ennemi qui commettait un double crime de guerre, en tirant sur des civils et en se cachant derrière des civils, Israël a cherché à mener des frappes chirurgicales contre les lanceurs de roquettes. Ce n'était pas une tâche facile parce que les terroristes ont tiré des missiles depuis des habitations et des écoles, utilisant les mosquées comme dépôt d'armes et circulant dans des ambulances. Israël, en revanche, a tenté de minimiser les pertes en exhortant les civils palestiniens à quitter les zones ciblées. Nous avons laissé tomber de nombreux dépliants sur leurs maisons, envoyé des milliers de textos et appelé des milliers de téléphones portables pour demander aux gens de partir. Jamais un pays n'a déployé autant d'énergie pour écarter la population civile du pays ennemi de tout danger.

    Pourtant, devant un cas aussi évident démontrant qui est l'agresseur et qui est la victime, qui le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies a-t-il décidé de condamner ? Israël. Une démocratie qui se défend légitimement contre la terreur est pendue et écartelée en effigie et soumise à un procès inéquitable. Avec ces critères faussés, le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU aurait traduit Roosevelt et Churchill en procès comme criminels de guerre. Quelle perversion de la vérité ! Quelle perversion de la justice !

    Délégués des Nations Unies,

    Accepterez-vous cette farce ? Car si vous le faites, l'Organisation reviendra à ce qu'elle était lors de ses jours les plus sombres, quand les pires violeurs des droits de l'Homme siégeaient pour juger des démocraties qui respectaient la loi, quand le sionisme était assimilé au racisme, et quand une majorité aveugle affirmait que la terre était plate. Si l'Organisation ne rejette pas ce rapport, elle enverra un message aux terroristes du monde entier : la terreur paie, si vous lancez vos attaques depuis des zones densément peuplées, vous gagnerez l'immunité. Et en condamnant Israël, cet organe portera un coup mortel à la paix.

    Voici pourquoi, Quand Israël a quitté Gaza, beaucoup espéraient que les attaques de missiles cessent. D'autres pensaient qu'au moins Israël aurait une légitimité internationale dans le cas où il exercerait son droit de légitime défense. Quelle légitimité ? Quelle légitime défense ? La même Organisation des Nations Unies qui acclamait Israël quand il quittait Gaza et promettait d'appuyer notre droit de légitime défense nous accuse maintenant, mon peuple, mon pays, de crimes de guerres ? Et pourquoi ? Pour avoir agi de manière responsable et en état de légitime défense. Quelle farce ! Israël se défend à juste titre contre la terreur. Ce rapport partial et injuste est un test clair et net contre tous les gouvernements. Serez-vous avec Israël ou serez-vous avec les terroristes ? Nous devons avoir la réponse à cette question maintenant. Maintenant et pas plus tard. Parce que si Israël doit à nouveau prendre davantage de risques pour la paix, c'est aujourd'hui que nous devons savoir si vous serez avec nous demain. Ce n'est que si nous avons la certitude que nous pourrons nous défendre que nous pourrons prendre davantage de risques pour la paix.

    Mesdames et Messieurs,

    Israël dans sa totalité veut la paix. Chaque fois qu'un dirigeant arabe a vraiment voulu faire la paix avec nous, nous l'avons faite. Nous avons fait la paix avec l'Egypte dirigée par Anwar El Sadate. Nous avons fait la paix avec la Jordanie, dirigée par le roi Hussein. Et si les Palestiniens souhaitent vraiment la paix, moi, mon gouvernement et le peuple d'Israël, nous ferons la paix. Mais nous voulons une paix véritable, une paix défendable, une paix permanente. En 1947, cette organisation a voté pour la création de deux Etats pour deux peuples, un Etat juif et un Etat arabe. Les juifs ont accepté cette proposition. Les arabes l'ont rejetée. Nous demandons aux Palestiniens de faire enfin ce qu'ils ont refusé de faire pendant 62 ans : dire oui à un Etat juif. Tout comme il nous est demandé de reconnaître un Etat-Nation aux Palestiniens, ces derniers doivent reconnaître un Etat-Nation au peuple juif. Le peuple juif n'est pas un peuple de conquérants en Israël. C'est la terre de nos ancêtres.

    Sur les murs à l'extérieur de ce bâtiment est inscrite la grande vision biblique de la paix, " on ne lèvera plus l'épée nation contre nation, on n'apprendra plus à faire la guerre ". Ces mots ont été dits par le prophète juif Isaïe il y a 2800 ans, alors qu'il foulait la terre de mon pays, de ma ville, dans les collines de Judée et les rues de Jérusalem. Nous ne sommes pas des étrangers sur cette terre. C'est notre patrie. Cependant, si profondément liés que nous soyons à ce territoire, nous reconnaissons que les Palestiniens y vivent aussi et veulent une patrie qui leur soit propre. Nous voulons vivre à côté d'eux, deux peuples libres, vivant en paix, dans la prospérité et la dignité. Mais nous devons avoir la sécurité. Les Palestiniens auront tous les pouvoirs pour se gouverner eux-mêmes, à l'exception de quelques pouvoirs qui pourraient mettre Israël en danger. C'est pourquoi un Etat palestinien doit être démilitarisé. Nous ne voulons pas un autre Gaza, une autre base terroriste soutenue par l'Iran contigüe à Jérusalem et perchée sur les collines à quelques kilomètres de Tel Aviv.

    Nous voulons la paix. Je crois que cette paix peut être réalisée. Mais seulement si nous faisons reculer les forces du terrorisme soutenues par l'Iran, qui veulent détruire la paix, éliminer Israël et renverser l'ordre mondial. La question posée à la communauté internationale est de savoir si elle est prête à affronter ces forces ou à s'en accommoder. Il y a plus de 70 ans, Winston Churchill a déploré ce qu'il appelle "l'incapacité d'apprendre qui caractérise l'Humanité", cette mauvaise habitude qu'ont les sociétés civilisées de dormir jusqu'à ce que le danger soit au dessus d'elles. Churchill s'est lamenté de ce qu'il appelait "le manque de prévoyance, le refus d'agir quand l'action peut-être simple et efficace, le manque de clarté de pensée, la confusion des avis jusqu'à ce qu'il y ait urgence, jusqu'à ce que l'instinct de conservation fasse résonner son cadre strident". Je parle ici aujourd'hui dans l'espoir que le constat de Churchill à propos de "l'incapacité d'apprendre qui caractérise l'Humanité" se révèle pour une fois erronée. Je parle ici aujourd'hui dans l'espoir que nous pouvons apprendre de l'Histoire, que nous pouvons prévenir le danger cette fois-ci.

    Dans l'esprit des paroles immémoriales de Josué, prononcées il y a plus de 3 000 ans, "soyons forts et tenons bon", affrontons ce risque, assurons notre avenir et, si Dieu le veut, forgeons une paix durable pour les générations à venir."

     


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  • 1. Israël est devenu un pays en 1312 avant J.C., deux mille ans avant la création de l'Islam.

    2. Les réfugiés, arabes en Israël ont commence à s'identifier en tant que palestiniens en 1967, près de vingt ans après la création du nouvel état d'Israël.

    3. Apres la conquête du pays en 1272 avant J.C., les Juifs y ont gouverné pendant mille ans et y ont eu une présence continue durant 3 300 ans.

    4. L'unique contrôle Arabe après la conquête en l'an 635 avant J.C. a duré 22 ans.

    5. Durant plus de 3 300 ans Jérusalem était la capitale Juive. Jérusalem n'a jamais été la capitale d'une entité Arabe ou musulmane. Même les Jordaniens, lorsqu'ils ont conquis Jérusalem, ils n'en ont pas fait leur capitale et les leaders arabes ne l'ont jamais visitée.

    6. Jérusalem est mentionnée plus de 700 fois dans la bible et pas une seule fois dans le Coran.

    7. Le roi David a fondé la ville de Jérusalem, Mohamed n'y a jamais mis les pieds.

    8. Les Juifs prient avec leurs visages vers Jérusalem, les Musulmans prient avec les visages vers la Mecque. S'ils sont entre Jérusalem et la Mecque alors leur visage est vers la Mecque et leur dos vers Jérusalem.

    9. Les réfugiés Arabes ? En 1948 les leaders Arabes ont encouragé les réfugiés arabes à sortir d'Israël en promettant de purifier le pays du peuple juif. Soixante huit pour cent d'entre eux se sont enfui sans avoir vu un seul soldat israélien.

    10. Les réfugiés Juifs ont dû fuir les pays arabes à cause de la violence, des persécutions et des pogroms venant de la part des Arabes.

    13. le conflit israélo-arabe? Les Arabes possèdent huit pays, en dehors de la Palestine. Il n'existe qu'un seul pays juif. Les Arabes ont initié les cinq guerres et ils ont perdu. Israël s'est défendu à chaque fois et s'en est sorti vainqueur.

    14. La charte de l'OLP exige encore la destruction d'Israël. Israël a remis aux Palestiniens une grande partie du territoire de la Judée et de la Samarie, l'autonomie sous une autorité palestinienne, et leur a procuré aussi des armes pour la création d'une police et d'une armée palestinienne.

    15. Durant le gouvernement jordanien, les sites saints des Juifs ont été souillés et pillés et les Juifs n'y avaient aucun droit d'accès. Durant le gouvernement juif, tous les sites musulmans et chrétiens ont été sauvegardés et les croyants de toutes les religions y avaient accès.

    16. Israël et les Arabes à l'ONU ? 175 décisions du conseil de sécurité jusqu'en 1990, dont 97 contre Israël.

    17. 690 décisions de la prévention générale jusqu'en 1990, dont 429 contre Israël.

    18. Les Nations Unies se sont tues lorsque 58 synagogues ont été détruites par les Jordaniens.

    19. Les Nations Unies se sont tues lorsque de manière systématique les Jordaniens ont souillé le cimetière juif du mont des oliviers.

    20. Les Nations Unies se sont tues lorsque les Jordaniens ont implémenté un régime identique à celui de l'apartheid empêchant les Juifs de monter à l'esplanade du Temple et au Mur des lamentations.

    Nous vivons des temps terribles.
    Nous devons nous poser la question :
    - quel est notre rôle?
    - Que raconterons nous a nos petits enfants?
    - Qu'avons nous fait lorsque nous avons vécu ce tournant dans le destin des Juifs?
    C'est aujourd'hui que nous avons l'opportunité d'influencer.

    Commencez maintenant ! !

    Juif ou non-Juif, peu importe.
    La vérité et la paix sont des valeurs communes à nous tous et nous devons tous les ten
    ir.

    (Terre d'Israël)

     

     


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  • La France a la réputation d'avoir la droite la plus conne du monde, en Israël, on a la gauche qui est la plus conne du monde.

    Il y a peu de temps (quelques jours tout au plus) le Président de l'Etat d'Israël, le travailliste Shimon Peres a déclaré au journal Le Monde que les accords d'Oslo ont permi à l'OLP de reconnaître l'Etat d'Israël. C'est un mythe (trop) longtemps colporté naïvement par la gauche israélienne. Ce mythe trouve ses sources dans le fait que Yasser Arafat avait, dans les années 90, déclaré la charte de l'OLP caduque et avait promis d'en modifier le contenu afin d'y inclure la reconnaissance de l'Etat d'Israël et le retrait de tous les articles appelant à sa destruction. Or cette charte n'a été modifiée qu'une fois : en 1968. Et pour en durcir la fermeté des articles. Or les pourparlers ne peuvent pas se faire sans cette reconnaissance préalable, c'est un principe préalable fondamental des accords d'Oslo. Depuis 1993, la gauche israélienne discute et fait des concessions à une organisation qui a juré la destruction de l'Etat d'Israël et n'a jamais renoncé à cet objectif. Les pourparlers devraient donc, eux, être caduques.

    Les partis de gauche font comme si c'était fait, comme si l'OLP avait reconnu l'Etat d'Israël dans sa charte, or ça n'est jamais arrivé. N'ont-ils jamais demandé à voir cette charte soit-disant modifiée en faveur de la reconnaissance d'Israël avant de poursuivre les compromis ? Apparemment pas, sinon ils n'auraient pas pu les poursuivre. Mais quels sont les politiques assez cons pour croire que quelqu'un va modifier un contrat sans en vérifier le contenu ?? Ils n'y en a pas 36, et ils sont en Israël !

    J'ignore même si la gauche israélienne a déjà lu la charte de l'OLP, car si elle l'avait lue, elle aurait su qu'Arafat ne pouvait pas rendre cette charte caduque vu qu'il est expressément stipulé dans son 33ème et dernier article "Cette charte ne sera pas changée sinon par un vote d’une majorité des deux-tiers de tous les membres du Congrès National de l’O.L.P., en session spéciale réunie dans ce but" et que cette session spéciale n'a jamais eu lieu.

    Aestilli Ellie @ FFT - Fight For Truth, 11 mars 2010

     

    Charte de l’OLP

     

    Article 1 : la Palestine est le foyer du peuple arabe palestinien ; c’est une partie indivisible du foyer arabe, et le peuple palestinien est une part intégrale de la nation arabe.

    Article 2 : la Palestine, avec les frontières qui étaient les siennes sous le mandat britannique, est une unité territoriale indivisible.

    Article 3 : le peuple arabe palestinien possède le droit légal au retour à leur foyer, et le droit à déterminer leur destinée après avoir réussi la libération de leur pays en accord avec leurs aspirations et de leur accord et volonté entière.

    Article 4 : L’identité palestinienne est une caractéristique essentielle, inhérente, et authentique. Elle est transmise par les parents aux enfants. L’occupation sioniste et la dispersion du peuple arabe palestinien, à travers les désastres qui lui sont incombés, ne lui ont pas fait perdre leur identité palestinienne et leur qualité de membre dans la communauté palestinienne, de même qu’aucun de ces événements ne nie cette identité.

    Article 5 : Les Palestiniens sont des nationaux arabes qui, jusqu’en 1947, résidaient de façon normale en Palestine, qu’ils aient été exilés depuis ou non. Toute personne née, après cette date, d’un père palestinien - que ce soit en Palestine ou au dehors- est aussi Palestinien.

    Article 6 : Les Juifs qui demeuraient en Palestine jusqu’au début de l’invasion sioniste, seront considérés Palestiniens.

    Article 7 : Le fait qu’il existe une communauté palestinienne et qu’elle ait un lien matériel et spirituel avec la Palestine est un fait indiscutable. C’est un devoir national que d’éduquer les individus Palestiniens dans un esprit révolutionnaire. Tous les moyens d’information et d’éducation seront mis en oeuvre, afin de faire connaître son pays au Palestinien et ce de la manière la plus profonde, à la fois spirituelle et matérielle, si cela est possible. Le Palestinien doit être préparé à une lutte armée et être prêt à sacrifier sa richesse et sa vie afin de reconquérir son pays et d’amener sa libération.

    Article 8 : La phase de l’histoire que vit actuellement le peuple palestinien est celle d’une lutte nationale pour la libération de la Palestine. Ainsi les conflits au sein des forces nationales palestiniennes sont secondaires, et devraient cesser au nom du conflit de base qui existe entre les forces du sionisme, et de l’impérialisme d’une part, et le peuple arabe palestinien d’autre part. Sur cette base, les masses palestiniennes, qu’elles résident au sein du pays ou dans la diaspora, constituent - par les organisations comme par les individus- un front national travaillant à la reprise de la Palestine et à sa libération par la lutte armée.

    Article 9 : La lutte armée constitue la seule façon de libérer la Palestine. Il s’agit d’une stratégie d’ensemble, et pas seulement d’une phase tactique. Le peuple arabe palestinien affirme sa détermination absolue et sa résolution ferme à continuer sa lutte armée et à travailler pour une révolution populaire armée pour la libération de son pays et son retour sur cette terre. Il affirme aussi son droit à une vie normale en Palestine, et à exercer l’autodétermination et sa souveraineté sur ce pays.

    Article 10 : L’action de commando constitue le coeur de la guerre populaire de libération de la Palestine. Elle requiert une escalade, une compréhension, et la mobilisation de tous les efforts d’éducation et de tous les efforts populaires palestiniens et de leurs organisations, ainsi que leur implication dans la révolution armée palestinienne. Elle requiert aussi le parachèvement de l’unité pour la lutte nationale entre les différents groupes du peuple palestinien et les masses arabes, de façon à assurer la continuation de la révolution, son escalade, et la victoire.

    Article 11 : Les Palestiniens ont trois principes : l’unité nationale, la mobilisation nationale et la libération.

    Article 12 : Le peuple palestinien croit en l’unité arabe. Afin de contribuer à sa part dans l’atteinte de cet objectif, cil leur faut cependant, à cette étape de leur lutte, sauvegarder l’identité palestinienne et développer leur conscience de cette identité, et s’opposer à tout plan qui pourrait la dissoudre ou lui faire obstacle.

    Article 13 : L’unité arabe et la libération de la Palestine constituent deux objectifs complémentaires, l’aboutissement de l’un facilitant l’aboutissement de l’autre. Ainsi, l’unité arabe amène la libération de la Palestine, la libération de la Palestine amène à l’unité arabe ; et le travail pour la réalisation de l’un de ces objectifs va de pair avec le travail pour la réalisation de l’autre.

    Article 14 : La destinée de la nation arabe, et de fait, l’existence arabe elle-même, dépendent du devenir de la cause palestinienne. De cette interdépendance naît la recherche, par la nation arabe, et son effort pour la libération de la Palestine. Le peuple de Palestine joue le rôle d’avant-garde dans la réalisation de ce but sacré.

    Article 15 : La libération de la Palestine, d’un point de vue arabe, est un devoir national et vise à repousser l’agression et l’impérialisme sioniste contre le foyer arabe, et vise à l’élimination du sionisme de la Palestine. Une responsabilité absolue de ces points revient à la nation arabe - les peuples et les gouvernements - dont le peuple palestinien constitue l’avant-garde.

    Par conséquent, la nation arabe doit mobilier toutes ses capacités militaires, humaines, morales, et spirituelles pour participer activement avec le peuple palestinien à la libération de la Palestine. Elle doit, particulièrement dans la phase de la révolution armée palestinienne, offrir et fournir au peuple palestinien toutes les aides possibles, matérielle et humaine, et mettre à sa disposition les moyens et les occasions qui leur permettront de continuer à jouer leur rôle de leader dans la révolution armée, jusqu’à la libération de leur patrie.

    Article 16 : La libération de la Palestine, d’un point de vue spirituel, donnera à la Terre Sainte une atmosphère de sécurité et de tranquillité, qui sauvegardera à son tour des sanctuaires religieux du pays, et garantira la liberté de religion et la visite de ces lieux saints par tous, sans discrimination de race, de couleur, et de religion. Par conséquent, le peuple de Palestine s’adresse à toutes les puissance spirituelles du monde pour leur demander de l’aide.

    Article 17 : La libération de la Palestine, du point de vue humain, rendra à l’individu palestinien sa dignité, sa fierté, et sa liberté. Par conséquent, le peuple arabe palestinien demande le soutien de tous ceux dans le monde qui croient en la dignité de l’homme et en sa liberté.

    Article 18 : La libération de la Palestine, d’un point de vue international, constitue une action défensive nécessitée par les besoins d’autodéfense. Par conséquent, le peuple palestinien, désireux de l’amitié de tous les peuples, demande à tout état partisan de la liberté, de la paix, de le soutenir afin de restaurer les droits légitimes de ce peuple en Palestine, de ré-établir la paix et la sécurité dans ce pays, et de permettre à son peuple d’exercer une souveraineté nationale et sa liberté.

    Article 19 : La partition de la Palestine en 1947 et l’établissement de l’état d’Israël sont entièrement illégaux, en dépit de tout passage du temps, parce qu’ils sont contraires à la volonté du peuple palestinien et à ses droits naturels sur sa patrie, et qu’ils sont incohérents vis-à-vis des principes instaurés dans la Charte des Nations Unies, particulièrement en ce qui concerne le droit à l’autodétermination.

    Article 20 : La Déclaration Balfour, le Mandat pour la Palestine, et tout ce qui a été fondé sur eux, sont déclarés nul et non-avenus. Les prétentions à des liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et la véritable conception de ce qui constitue une nation. Le judaïsme, étant une religion, ne constitue pas une nationalité indépendante. De même que les Juifs ne constituent pas une nation unique avec son identité propre ; ils sont citoyens des états auxquels ils appartiennent.

    Article 21 : Le peuple arabe palestinien, s’exprimant par le biais de la révolution armée palestinienne, rejette toute solution qui serait un substitut à la libération totale de la Palestine, et rejette toute proposition visant à la liquidation du problème palestinien, ou à son internationalisation.

    Article 22 : Le sionisme est un mouvement politique lié de façon organique à un impérialisme international et antagoniste à toute action pour la libération et à tout mouvement progressiste dans le monde. Le sioniste est raciste et fanatique dans sa nature, agressif, expansionniste, colonial dans ses buts, et fasciste dans ses méthodes. Israël est l’instrument du mouvement sioniste, et la base géographique de l’impérialisme mondial placé stratégiquement au sein du foyer arabe pour combattre les espoirs de libération, d’unité, et de progrès de la nation arabe. Israël est une source constante de menaces vis-à-vis de la paix au Moyen Orient et dans le monde entier.

    Puisque la libération de la Palestine détruira le Sionisme et la présence impérialiste et contribuera à l’établissement de la paix dans le Moyen Orient, le peuple palestinien demande l’aide de toutes les forces progressistes et tournées vers la paix et les enjoint, hors de toute affiliation et croyances, à offrir leur aide et leur soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour la libération de sa patrie.

    Article 23 : Le besoin de sécurité et de paix, ainsi que le besoin de justice et de droit, requiert de tous les états de considérer le sionisme comme un mouvement illégitime, de déclarer illégal son existence, d’interdire ses opérations, afin que les relations amicales entre les peuples puissent être préservées, et que la loyauté des citoyens à leurs pays respectifs soit sauvegardée.

    Article 24 : Le peuple palestinien croit en les principes de justice, de liberté, de souveraineté, d’autodétermination, de dignité humaine, et dans le droit de tous les peuples à exercer ces principes.

    Article 25 : Pour la réalisation des buts de cette Charte et de ses principes, l’Organisation de la Libération de la Palestine jouera son rôle dans la libération de la Palestine en conformité avec la constitution de cette organisation.

    Article 26 : L’O.L.P., représentante des forces révolutionnaires palestiniennes, est responsable du mouvement du peuple arabe palestinien dans sa lutte - pour reprendre sa patrie, la libérer et y revenir et exercer son droit à l’autodétermination- dans tous les domaines militaire, politique et financier, et pour tout ce qui peut être requis par le cas palestinien au niveau inter-arabe et international.

    Article 27 : L’O.L.P. coopérera avec tous les états arabes, chacun selon ses potentiels, et adoptera une politique neutre parmi eux à la lumière des nécessités de la guerre de libération ; et sur cette base, l’O.L.P. n’interfèrera pas dans les affaires intérieures d’aucun état arabe.

    Article 28 : Le peuple arabe palestinien affirme l’authenticité et l’indépendance de sa révolution nationale et rejette toute forme d’intervention, de relation d’affiliation ou de subordination.

    Article 29 : Le peuple palestinien possède un droit légal authentique et fondamental à libérer sa patrie. Le peuple palestinien détermine son attitude envers tous les états et puissances sur la base de leur positon vis-à-vis de la révolution palestinienne visant à atteindre les buts du peuple palestinien.

    Article 30 : Les combattants et personnes armées dans la guerre de libération sont le noyau de l’armée populaire qui constituera la force protectrice pour les bénéfices du peuple arabe palestinien.

    Article 31 : L’O.L.P. aura un drapeau, un serment d’allégeance, et un hymne. Tout cela sera décidé par accord d’une réglementation spéciale.

    Article 32 : Les règlements, qui seront connus sous le nom de Constitution de l’O.L.P., seront annexés à cette charte. Elles mettront par écrit la façon dont l’O.L.P. ainsi que ses organes et institutions seront constituées, leurs compétences respectives, et les leurs obligations respectives selon cette charte.

    Article 33 : Cette charte ne sera pas changée sinon par un vote d’une majorité des deux-tiers de tous les membres du Congrès National de l’O.L.P., en session spéciale réunie dans ce but.

     

    Outre tous les mensonges scandaleux dont est porteuse cette charte, outres les impostures historiques qu'elle comporte, outre que l'OLP ne respecte même pas sa charte (et ne l'a jamais fait) concernant le prétendu libre accès de toutes les religions à leurs lieux saints, outre le fait qu'elle nie la réalité historique prouvant l'existence de la présence juive en Israël, inventant une patrie palestinienne et un peuple palestinien (peuple sans langue, peuple sans culture à proprement parler palestinienne), cette charte est une déclaration de guerre appelant à la destruction d'Israël et l'OLP n'a jamais voulu renoncer à cet objectif :

    « La lutte contre l'ennemi sioniste n'est pas une question de frontières, mais touche à l'existence même de l'entité sioniste. » (Bassam-abou-Sharif, porte-parole de l'OLP, Kuwait News Agency - Agence de presse koweïtienne, 31 mai 1996).


    « Le but stratégique est la libération de la Palestine, du Jourdain à la Méditerranée, même si cela signifie que le conflit doive durer encore mille ans ou pendant de nombreuses générations à venir » (Faisal Husseini, interview accordée à Al-Arabi [Egypte], 24 juin 2001).


    « La bataille ne se terminera pas avant que la totalité de la Palestine ne soit libérée » (Yasser Arafat, Voice of Palestine, novembre 1995).


    « Notre but est d'éliminer l'Etat d'Israël et d'établir un Etat qui soit entièrement palestinien » (Yasser Arafat, session privée avec des diplomates arabes en Europe, 30 janvier 1996. Cité dans le Middle East Digest, 7 mars 1996).


    « Nous perdrons ou nous gagnerons, mais notre regard restera fixé sur notre but stratégique, à savoir la Palestine du Jourdain à la mer. » (Marwan Barghouti, chef du Fatah de Cisjordanie, New Yorker, 2 juillet 2001).

     

    Non abrogation de la Charte de l'OLP après les accords d'Oslo

    « Je mentirais si je vous disais que je vais l'abroger. Personne ne peut le faire » (Conférence donnée par Yasser Arafat à Harvard en octobre 1995).

     

    Négation de tout lien entre le peuple juif et la terre d'Israël

     

    « Il n'y a pas de preuve tangible qu'il y ait la moindre trace ou le moindre vestige juif que ce soit dans la vieille ville de Jérusalem ou dans le voisinage immédiat » (Communiqué publié par le ministère palestinien de l'Information, 10 décembre 1997)


    « Le mur d'Al-Buraq [Mur des Lamentations] et sa place sont une propriété religieuse musulmane...Il fait partie de la mosquée Al Aqsa. Les Juifs n'ont aucun lien avec cet endroit » (Mufti de Jérusalem, nommé par Yasser Arafat, Al Ayyam [journal de l'Autorité palestinienne], 22 novembre 1997).


    « Ce n'est pas du tout le mur des Lamentations, mais un sanctuaire musulman » (Yasser Arafat, Maariv, 11 octobre 1996).
    « Tous les événements liés au roi Saul, au roi David et au roi Rehoboam se sont déroulés au Yémen, et aucun vestige hébreu n'a été trouvé en Israël pour la bonne et simple raison qu'ils n'y ont jamais vécu » (Jarid al-Kidwa, historien arabe, au cours d'un programme éducatif de l'OLP, en juin 1997 et cité dans Haaretz le 6 juillet 1997).


    « Abraham n'était pas juif, pas plus que c'était un Hébreu, mais il était tout simplement irakien. Les Juifs n'ont aucun droit de prétendre disposer d'une synagogue dans la tombe des patriarches à Hébron, lieu où est inhumé Abraham. Le bâtiment tout entier devrait être une mosquée » (Yasser Arafat, cité dans le Jerusalem Report, 26 décembre 1996).

     

    Négation de la Shoa par l'OLP

     

    « La persécution des Juifs est un mythe mensonger que les Juifs ont qualifié d'Holocauste et ont exploité pour se faire plaindre » (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 2 juillet 1998).


    « Les nazis ont probablement tué moins d'un million de Juifs et le mouvement sioniste a participé au massacre » (Citation tirée d'un livre d' Abou Mazen (Mahmoud Abbas), numéro deux de Yasser Arafat et négociateur de premier plan à Oslo).


    « La Shoa est un mensonge des Sionistes concernant de prétendus massacres perpétrés contre les Juifs » (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 3 septembre 1997).


    « Il est bien connu que tous les ans les Juifs exagèrent de plus en plus la portée de ce que les nazis leur ont fait. Ils prétendent qu'il y a eu six millions de victimes, mais des recherches précises scientifiques démontrent qu'il n'y en a pas eu plus de 400 000 » (Télévision palestinienne, 25 août 1997).

     

     


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