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    (Article provenant d'Info-Palestine)

    Le 4 avril 2010

    "Le 23 Février, le nom d’un membre des services de relations extérieures des Etats-Unis, Rachel Schneller, est apparu dans un programme à côté de celui d’Osama Hamdan, porte-parole du mouvement Hamas, ici à Doha, à l’occasion d’un forum auquel j’ai assisté et qui était organisé par le Centre Al Jazeera pour les études stratégiques.

    (Schneller est à l’extrême-droite sur la photo, et Hamdan sur la gauche - Photo Mohamed Nanabhay)


    Selon le Journal de Wall Street daté d’aujourd’hui, Rachel Schneller s’est ensuite assise aux côtés de Hamdan pour prendre avec convivialité une tasse de thé, lors d’une rencontre qui avait reçue la bénédiction de ses supérieurs au département d’État des États-Unis.

    Cela est vraiment une information.

    Voici ce que j’ai envoyé cette nuit depuis Dubaï (je devais quitter Doha cet après-midi pour mon travail).

    Mais d’abord, une explication rapide sur la raison pour laquelle j’ai demandé à nos éditeurs sur le site Web de ne pas publier cela la nuit même.

    Un bon ami, qui dispose de beaucoup de contacts et m’a été très utile dans le passé, était aussi à Doha pour participer au forum avec Rachel. Quand je l’ai appelé pour vérifier quelque une information, il fait instamment demandé par téléphone de ne pas faire mention de l’histoire, même si ce forum avec Schneller et Hamdan était retransmis en direct sur le réseau câblé Al Jazeera en version arabe. Je l’ai fait pour préserver à la fois mon amitié et ce contact, et aussi pour éviter de contrarier les bons offices et l’hospitalité du Centre Al Jazeera. C’est juste la façon dont vont parfois les choses.

    Voici ce que j’avais initialement présenté, et que j’avais prudemment intitulé avec un point d’interrogation. [...]


    Un diplomate américain assis aux côtés du Hamas ?

    Je ne pouvais pas en croire mes yeux ce matin à la conférence sur l’Islam politique, au Centre Al Jazeera pour les Etudes Stratégiques. Parcourant le programme, j’ai remarqué une liste de noms qui comprenait le membre du bureau politique du Hamas et porte-parole Osama Hamdan, aux côtés de mon ami et collègue blogueur Steve Clemons.
    Mais ce qui a accroché surtout mon regard était la présence de Rachel Schneller, du Council on Foreign Relations.
    J’ai dû partir et je n’ai pas pu suivre le débat, mais j’ai entendu dire par des que c’était assez impressionnant.
    Rachel est en détachement du « Council on Foreign Relations » [CFR] mais elle maintient son affiliation au gouvernement américain durant sa mise à disposition dans une ONG dépendante du service des relations étrangères. Des diplomates américains sont souvent affectés à ces postes extérieurs, comme le sont les observateurs de la Force multinationale (MFO) dans le Sinaï, dans des universités, ou pour des missions d’une année dans d’autres institutions comme les Nations Unies.Bien que ces services extérieur requièrent parfois techniquement de « démissionner », ces fonctions sont généralement considérés comme une opportunité de carrière, avec l’accord par toutes les parties que votre bureau vous attend à votre retour.Je ne peux imaginer qu’elle aurait assisté à cette conférence sans avoir tout cela en tête. Quant à Hamdan, il n’était pas un invité surprise.

    Voir un diplomate américain quasi en activité partager une plate-forme aussi publique avec un responsable du Hamas est frappant.
    Je peux seulement imaginer le bruit [buzz] que cela fera à son retour au CFR. L’extrémiste de l’ex-administration Bush et collègue au CFR, Elliot Abrams aura besoin de rester assis quand il apprendra la nouvelle. « Toi aussi, Brutus ? »


    La mission d’Abrams de 2000 à 2008 avait été de tout faire pour voir décimé le mouvement Hamas avec l’embargo - le voir même renversé. Mais le Hamas a survécu, bénéficiant de le même crédibilité et légitimité que de nombreux groupes islamistes dans la région.
    Rachel doit peut-être s’inquiéter de la stigmatisation. Un groupe pour une thérapie collective est à portée de main... Steve Clemons et Robert Malley étaient en même temps à Doha pour participer au forum de 3 jours de la chaîne Al-Jazeera. Clemons a réalisé une fantastique interview du responsable du Hamas, Khaled Mishaal, récemment, et il ne semble pas en souffrir car son accès à l’establishment politique de Washington reste légendaire.
    Robert Malley, qui a également pris la parole lors du forum d’Al-Jazeera, pourrait avoir quelques idées sur la manière d’atténuer les risques pour sa « réputation », bien qu’ils ne seront pas aussi graves qu’ils auraient pu l’être. Malley a été un collaborateur très en cour de l’ex-président Bill Clinton quand il conseillait celui-ci sur la question israélo-arabe à la Maison Blanche. Dommage que « Rob » ait été balancé par la portière alors qu’il était conseiller de campagne d’Obama pour la politique étrangère, à cause de sa volonté de rencontrer le Hamas en tant que premier directeur de l’ONG International Crisis Group. Malley est toujours un acteur de la politique israélo-arabe à Washington, et beaucoup pensent que ses contacts se justifieront dans l’avenir.

    Beaucoup à Washington et à Tel-Aviv ont préconisé de rencontrer le Hamas, y compris Colin Powell, l’ancien chef du Mossad Efram Halevy, et puis bien sûr l’ancien président américain Jimmy Carter.Je suis curieux de voir si à un plus haut niveau, des contacts moins ambigus suivront cette importante étape préliminaire.
    Bravo au Centre d’Etudes Stratégiques d’Al Jazeera pour ce qui s’est produit. Et tout cela est arrivé sous le soleil de Doha."

    (InfoPalestine & Al-Jazeera blog)

     


     

     


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  • Le 2 avril 2010


    Le Wall Street Journal rapporte que l’administration Obama a renouvelé le contact avec des dirigeants du Hamas.

     

    Robert Malley, qui s’en rappelle? Le diplomate maison de Bill Clinton qui vient de le confirmer. Des anciens hauts fonctionnaires américains ainsi que lui-même dialoguent et ont même rencontré des dirigeants de l’organisation nazislamiste lors de réunions en Suisse, à Damas et dans d’autres pays et en informent la Maison Blanche. Thomas Pickring, bien connu en Israël pour avoir été ambassadeur des Etats-Unis à Tel Aviv dans les années 90, compte parmi ces diplomates américains. Avec Robert Malley et en compagnie de hauts fonctionnaires de pays européens, Pickring a rencontré à Zurich l’été dernier Mahmoud A-Zahar et Oussama Hamdan.

      Le chargé des Affaires étrangères au sein du Hamas a indiqué que l’administration Obama n’est pas comme l’administration Bush; l’hostilité de Washington envers l’organisation terroriste s’est notamment modérée. Et il espère que le message du Hamas parvient aux bonnes oreilles à la Maison Blanche. Lui aussi confirme qu’il y a eu plusieurs réunions avec des Américains.

    Le porte-parole de la Maison Blanche avait pourtant précisé, il n’y a pas encore si longtemps, que l’administration Obama n’avait pas changé la politique américaine envers le Hamas.

    En 2008, l’administration Bush avait été courroucée, lorsque l’ancien président Jimmy Carter avait l’intention de rencontrer à Damas le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mash’al. Le porte-parole du Département d’Etat avait alors déclaré que le Département d’Etat était opposé à cette visite. Il avait ajouté: « le Département d’Etat considère le Hamas comme une organisation terroriste. Nous n’estimons pas qu’une telle rencontre puisse servir les intérêts américains ».

    (par Meir Ben-Hayoun pour Israël Actualités)

     


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  • Le 28 mars 2010

    La gauche israélienne reproche au gouvernement Netanyahu de diriger le pays au jour le jour, en passant du traitement d’une crise à l’autre. La critique est facile, tant les crises se suivent de près.

    Voici la dernière. Je vous en livrerai l’analyse dans quelques heures, quand je me serais remis du coup de bâton que j’ai pris en apprenant la nouvelle.

    J’avoue que je ne pensais pas avoir un jour à écrire ces mots, d’une extrême gravité.

    Carter a demandé à Obama de retirer le Hamas de la liste des organisations terroristes.

    Jimmy Carter revient du moyen orient ou il a rencontré le leader du Hamas, Ismail Haniyeh, et a tenu une conférence de presse avec lui. L’ex président explique qu’il a tenté de convaincre les leaders du Hamas de dénoncer la violence, de se conformer aux accords passés par l’autorité palestinienne, et de reconnaître le droit d’existence de l’état juif.

    « Les leaders du Hamas veulent la paix, et veulent se réconcilier, non seulement avec leurs frères du Fatah, mais aussi éventuellement avec les israéliens. Ils veulent vivre cote à cote avec eux et en paix » précise Carter.

    Hanieh a expliqué à Carter qu’il supportera n’importe quel plan qui préservera les droits des arabes et qui conduira à l’établissement de la souveraineté arabe sur tous les territoires qui furent occupés par Israël en 1967, « avec Jérusalem comme capitale ». Il a exhorté  Carter à faire pression sur Israël pour qu’il lève les contrôles de sécurité qui ont été imposés par Israël aux frontières de Gaza pour empêcher le trafic d’armes.

    Pendant sa visite, Carter a remis au Hamas une lettre des parents de Gilad Shalit, et leur a demandé de le relâcher pour respecter les considérations humanitaires. Carter partage la demande du Hamas d’un échange de prisonniers dont les femmes de l’autorité palestinienne, les adolescents et les membres du parlement qui sont actuellement détenus en Israël.

    Haniyeh a insisté sur le désir du Hamas de mettre fin à l’affaire Gilat Shalit et il a remercié les efforts de médiation de Carter.

    Interrogé sur ses impressions après avoir visité Gaza, Carter a déclaré : « j’ai un sentiment de tristesse, de fureur et de désespoir après avoir vu toute cette destruction causée à un peuple innocent ». Il a ajouté qu’il enverra un rapport complet et détaillé expliquant la situation à Gaza.

    Carter a dit qu’il se sentait personnellement responsable que des armes américaines furent utilisées pendant l’offensive d’Israël à Gaza en 2009 pour empêcher les terroristes de lancer des rockets sur les civils israéliens vivant dans le sud. « Je sais que la destruction de maisons, d’infrastructures, d’usines a été faite avec des armes américaines. J’espère que cela ne se répètera pas »

    Par Jean Patrick

    (Juif.org)

     


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  • Monsieur,

    Vous avez décidé de rendre publique la lettre que vous m'avez adressée le 23 mars 2010 après que nous nous sommes rencontrés à l'initiative de votre avocat. Au terme de cette lettre, vous formiez le vœu que notre dialogue se prolonge "hors de l'enceinte d'un tribunal". J'en ai accepté le principe, mais vous avez, en définitive, refusé le débat que vous aviez vous-même proposé. Votre défection me contraint de vous répondre par la voie épistolaire que vous avez choisie.

    Vous prétendez en premier lieu avoir été victime de la "mise en scène tout de gouaille cynique d'un Ardisson sur Canal +" à l'occasion de votre désormais célèbre sortie sur les "noirs et les arabes". L'accusation est grave. J'espère que Thierry Ardisson mettra à exécution sa menace de vous traîner en justice. Non pas que je vous souhaite le moindre mal, mais ce sera la seule façon de savoir qui de vous deux dit la vérité. Une chose est claire : l'un ou l'autre ment. Lequel ? Les téléspectateurs ont le droit de savoir.


    Au-delà de ce règlement de compte entre deux stars médiatiques, vous contestez avoir déclaré que "tous les arabes et noirs sont délinquants". Je vous le concède volontiers. Vous avez en revanche affirmé que "la plupart des trafiquants sont des noirs et des arabes", ajoutant "c'est un fait". Contrairement à ce que vous prétendez, ces propos ne sont pas venus en réponse "aux arguments développés par les autres intervenants (au débat auquel vous avez participé) selon lesquels la police n'arrête que les arabes et les noirs". Il suffit de se reporter à l'enregistrement de l'émission pour constater que cela est faux. C'est vous qui avez parlé des "noirs et des arabes" et personne d'autre. Cette réécriture de l'histoire est symptomatique de votre incapacité à assumer la responsabilité de vos propos.

    De la même façon, les prétendues preuves de la véracité de vos accusations, que vous tentez de m'opposer dans votre courrier, sont sans fondement. Je n'en donnerai qu'un exemple. Vous prétendez qu’"en 2007, dans un article du Point, qui avait eu accès aux synthèses de la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP), de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), on évaluait entre 60 et 70% des suspects répertoriés issus de l'immigration". Depuis quand les suspects sont-ils des coupables ? Et puisque vous vous prévalez de cet article du Point, il est important de préciser que les suspects dont il fait état ont été répertoriés en seule considération de la consonance de leur nom. Combien sommes-nous dans notre beau pays de suspects en puissance (ou plutôt en impuissance) pour cause de délit de sale nom ? Cela me rappelle une militante de la Licra, issue d’une "minorité visible", qui, bien que française, me demandait récemment quand elle cesserait enfin d’être une immigrée. Devais-je lui répondre "jamais" au nom du parler vrai qui vous est si cher ?

    Vous pouvez certes compter sur le singulier soutien d'un célèbre Avocat Général, qui a proposé sur son blog à "un citoyen de bonne foi de venir assister aux audiences correctionnelles…" pour constater que vos propos sur les noirs et les arabes sont "un fait". A l'heure où le pouvoir politique envisage de remplacer les juges d'instruction par les représentants du ministère public, pareille assertion, émanant d'un haut magistrat du Parquet, laisse pantois. Sans doute, serait-il opportun que le prolixe Monsieur Bilger précise de quelles chambres correctionnelles il parle. On ne voit en effet guère "d'arabes et de noirs" à la 11ème chambre du tribunal correctionnel spécialisée dans les délits financiers.

    Mais, au-delà de ces arguties, l'essentiel tient dans les statistiques publiées par l'administration pénitentiaire que Monsieur Bilger ne peut ignorer, selon lesquelles 81,8% des personnes détenues en France au cours de l'année 2009 étaient de nationalité française. C’est la seule statistique qui vaille, la République ne demandant pas compte à ses enfants de la couleur de leur peau ou du Dieu dans lequel ils croient. Est-il d'ailleurs si important de savoir combien, parmi nos concitoyens qui ont commis des délits, ne sont ni blancs, ni chrétiens ?

    Je m'amusais encore à vous entendre vanter il y a peu les mérites de l'assimilation des immigrés italiens, portugais et polonais, comme si cela avait été de soit et que ces immigrés modèles n’avaient jamais été traités de "sales ritals", "sales portos" ou "sales polaks". Ignorez-vous la violence des attaques racistes dont les travailleurs italiens vivant sur notre sol ont été victimes à la fin du 19ème siècle, après que Jéronimo Caserio eut assassiné le président Sadi Carnot ? Et que dire de nos concitoyens descendants du génocide arménien, qui transmettent à leurs enfants les prénoms et la langue de leurs aieux ? Sont-ils moins français que vous et moi ? Et puisque je vous ai aussi entendu sommer les "nouveaux français" d'aduler les personnages de l'histoire nationale, serais-je moins français que vous, moi qui préfère Mordehaï Anielewicz, héros du soulèvement du ghetto de Varsovie, au maréchal Pétain dont vous considérez en page 117 de votre dernier livre Mélancolie française que son seul tort fut d’avoir attendu les américains ?

    Vous revenez également dans votre lettre sur les propos que vous avez tenus dans l'émission de France O, en déclarant que la discrimination est un droit. Vous écrivez que le "concept même de discrimination est dangereux (et) qu'il pousse à la délation et à l'irresponsabilité". Serait-il dangereux de dire que les juifs ont été victimes de discrimination de la part de l'Etat Français ? Sans doute, si l’on considère que même le sinistre René Bousquet trouve grâce à vos yeux, pour avoir "obtenu des allemands la distinction salvatrice entre juifs français protégés et juifs étrangers, embarqués pour les camps de la mort" comme c’est écrit dans votre ouvrage. Quelle réécriture de l'histoire !

    Vous me reprocherez probablement, comme à votre habitude, de sombrer dans la complainte victimaire. Car dire que les juifs hier, les "arabes et les noirs" aujourd'hui, sont victimes de discrimination, ne serait, selon vous, que fantasmes des associations antiracistes que vous qualifiez de "ligues de vertu". Non, les associations antiracistes ne sont pas des ligues de vertus, elles sont les guetteurs dont toute société démocratique a besoin. Contrairement à ce qui a pu être dit, la Licra n'est aucunement opposée à la liberté d'expression ; elle n'a pas davantage appelé à la moindre sanction à votre encontre. Elle n'en a ni la qualité ni la prétention. La Licra s'est contentée de rappeler que dans un Etat de droit, la limite à la liberté est fixée par la loi. Et contrairement à ce que vous avez affirmé à l'antenne de France O, la discrimination, dans notre pays, n'est pas un droit, mais un délit. Personne ne vous interdit de contester le bien fondé de cette loi. Mais, il vous appartient de la respecter tant qu'elle est la loi. Votre logique me fait penser à ces intégristes, qui, parce qu'ils sont opposés à la loi Veil, s'arrogent le droit d'occuper les centres de planning familial pour empêcher les femmes de se faire avorter. Curieuse conception de la démocratie.

    Au final, cette polémique autour des vos propos soulève la question plus large de la responsabilité des leaders d’opinion. Lorsque vous affirmez à la télévision à une heure de grande écoute que "la plupart des trafiquants sont des noirs et des arabes", sans la moindre réserve ni explication, vous ne pensez pas aux dégâts que de tels propos occasionnent dans la société française. Votre statut d'homme public, respecté et écouté, vous donne des droits, mais aussi des devoirs. Vous avez certes le droit d'énoncer ce que vous considérez être des vérités, mais vous avez le devoir de dire que c'est votre vérité, pas LA vérité. Or en tenant les propos que vous avez tenus et en ajoutant de manière péremptoire "c’est un fait", les téléspectateurs sont sommés de vous croire ; c’est ce qui n’est pas acceptable.

    Conscient qu’un débat est préférable à un procès, je reprends  à mon compte votre invitation de poursuivre notre dialogue "hors de l’enceinte d’un tribunal".

    Je vous prie de croire, Monsieur en l'assurance de mes sentiments républicains.


    Alain Jakubowicz
    Président de la Licra

    (LICRA - LIgue Contre le Racisme et l'Antisémitisme)


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  • Le 1er avril 2010

    Thème : Plans de partages de la Palestine (1922 & 1947), et les réfugiés. 

    Citation:

    Note de la rédaction du site : Commentaires de David G. Littman, devant le Conseil des droits de l'homme à l'ONU, concernant les plans de partage de la Palestine (années 1922 & 1947) et les réfugiés. Le plan de partage de la Palestine, imposée par le Royaume-Uni en 1922, ainsi que celui promulgué à l’Assemblée Générale de l’ONU en 1947, et la situation des réfugiés arabes et Juifs, vue par la Ligue Arabe.
     
    Les commentaires de David G.Littman, représentant des ONG à l’ONU, à Genève pour l’Association for World Education (AWE) et l’Union mondiale pour le judaïsme libéral (WUPJ).
    La déclaration orale ci-dessus, a été conçue et communiquée par David G. Littman pour le WUPJ ; "Je fus arrêté par le Président (le Vice-président) au bout de 2 minutes et 16 secondes – le microphone a été coupé à 2 min. 26sec. , (deux ONG ont été autorisées à parler, respectivement, peu après, à 2 minutes et 33 secondes, ainsi qu’au bout de 2 minutes et 37 secondes. En contre partie, les Etats membres et les observateurs n’ont jamais été interrompus, un de leurs délégués à déborder sur le temps officiel, de 3 ou 2 minutes, prenant parfois deux fois plus de temps de parole, lorsqu’il s’agissait d’haranguer Israël, les ONG sont généralement traités avec beaucoup de magnanimité par le Président belge).
    Notre conclusion, concernant la comparaison du traitement des réfugiés juifs et arabes palestiniens fut terminé au bout de 10 secondes, (c’est à dire à 2min. 25sec.) : " Ils ne reçoivent aucune aide internationale, alors que les réfugiés arabes palestiniens et leurs descendants en obtiennent par l’UNRWA, si le " lieu de résidence usuel était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 ou juin 1967 " - ou bien celui de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents. ‘C’est un cas unique au monde ".
    Si vous avez manqué les derniers commentaires de David Littman, auprès du Conseil Général des Nations Unies pour les droits de l’homme (voir ci-dessous). Littman est un modèle international. Il connaît, où sont enterrés tous les corps, au sens figuré et littéral.

    UNION MONDIALE POUR LE JUDAISME PROGRESSISTE.     
      
    LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU – 13ième session ( 1-26 mars 2010) : Déclaration du représentant, David G. LITTMAN – lundi (12 :50) le, 22 mars 2010.     
      
    " Situation des droits de l’homme en Palestine… ( Gaza – suivi du rapport Goldstone)     

     

    [Les mots entre crochets ne figurent pas dans la vidéo ci-dessus, de 2min. 50 ]    
     
      
      
    [Je vous remercie, Monsieur le Président. Il y a de cela cinq mois, à la douzième session extraordinaire, le Conseil a adopté une résolution sur le rapport Goldstone et Gaza, parrainé par l’OCI (Organisation de la Conférence islamique), le MNA (Mouvement des non alignés) et les Groupes africains et arabes – comme à son habitude, à la majorité absolue ], qui souligne que : " le droit à la vie est, le plus fondamental de tous les droits de l’homme " A/ARC/S612/L – 14 octobre 2010].    

     Monsieur le Président, nous tenons à souligner à nouveau que le "droit à la vie" est contredit par omission flagrante dans les 452 pages du rapport Goldstone [A/HRC/1248], concernant la cause profonde de la tragédie de Gaza. Je me réfère de nouveau à la charte du Hamas, qui appelle purement et simplement à tuer des Juifs et à la destruction d’Israël, ce texte qui, comme Mein Kampf, se rapportant, enfin, à un "faux grossier" [ Des Protocoles des Sages de Sion], un texte qui inspire un régime djihadiste terroriste – ayant des liens avec le Hezbollah et l’Iran – prompt à enseigner systématiquement une culture de la haine et de la mort, aux enfants et aux adultes dans les écoles, aux médias et à la télévision.

    Nous recommandons la lecture du rapport datant de la semaine dernière, de MEMRI (1), qui fournit la preuve des liens du Hamas et son contrôle sur la télévision Al-Aqsa, séquence vidéo qui montrent comment les enfants de Gaza reçoivent l’enseignement pour devenir des "martyrs du djihad",en tuant les Juifs et leurs alliés.

    Ces allégories sanguinaires, présentées à la TV sont là, pour tous ceux ayant des yeux pour le voir et des oreilles pour entendre. [Les titres sont clairs : Ils diffusent que ces fils d'Israël sont des singes et des porcs, méritant le feu de l’enfer, par l’envoi de roquette kassam" / "Le djihad contre les Juifs continuera jusqu’à leur anéantissement / Un palestinien qui tuera un Juif sera récompensé comme s’il en avait tué 30 millions / tuer tous les Juifs ne nous indemnisera pas de manière satisfaisante, pour le réel "Holocauste" de Gaza. Avec cette preuve visuelle, irréfutable, le département du Trésor américain, a imposé la semaine dernière, des sanctions à l’encontre de la télévision Al-Aqsa. Les fonctionnaires du Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, …ont été informés de tout cela. (MEMRI, également PMW et Intelligence & Terrorism Information Center : La réponse du Hamas au Rapport Goldstone : Hamas et menace des terroristes de la bande de Gaza)]  

    Monsieur le Président, des millions d’Allemands (et pas seulement des nazis), ont lu Mein Kampf de Hitler – sa "lutte" aryenne, principalement dirigée contre les Juifs qui a conduit à la monstrueuse solution finale -, très peu de personnes se sont senties concernées dans le monde par de telles incitations à la haine. Aujourd’hui, peu sont ceux montrant de l’intérêt pour la charte génocidaire du Hamas, et son Djihad "lutte" pour tuer des Juifs et effacer Israël de la carte (avec l’aide de tout le monde), que nous dénonçons depuis 1989, et cela en vain. Peu, sont ceux qui se sont inquiétés en lisant, de quelle manière les Juifs, le Judaïsme et Israël sont visés : 

    "Israël, le judaïsme et les Juifs défient l’islam et les Musulmans. "Que les lâches ne dorment jamais !" (Article 2 ou bien l’article 7 reprenant un "hadith" qui est encore largement prêché dans les sermons et enseigné, appelant les Musulmans du monde entier à combattre et tuer tous les Juifs, (3), et au 8ième article, ces slogans sont repris dans la Charte des Frères musulmans, inspirant de futurs "candidats aux suicides", dans le monde entier", notamment comme aux Etats-Unis "Djihad Jane", (4), et citant la préface de son fondateur Hassan al-Banna, appel politisé : "Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’efface, tout comme il en a effacé d’autres avant lui. " cf : Des déclarations écrites. (5) [David G. Littman, avait cité tout cela, une première fois lors de la 45 ieme session.

    Monsieur le Président, nous vous demandons, comment le juge Goldstone, ses collègues, le Secrétaire général, le Haut Commissaire aux droits de l’homme, des fonctionnaires de l’ONU, l’UNESCO, l’UNICEF, l’OCI, le Conseil et la "communauté internationale" ont pu ignorer volontairement, ces appels, incitant ouvertement des enfants à tuer [une incitation directe et publique à commettre un " génocide ", est punissable en vertu des articles 3 et 4 de la Convention de 1948], ainsi qu’ignorer les diffamations intolérables à l’encontre de la religion : Le judaïsme – tout ceci au nom d’Allah et de l’islam, tandis que, le Conseil s’apprête à adopter une autre résolution sur "la lutte contre la diffamation des religions" ? [La première ayant été lancée en 1999 par l’OCI]

    Monsieur le Président, les historiens de demain se demanderont, pourquoi ce silence étrange, pourquoi cette étrange faculté d’oublier des horreurs passées, des horreurs planifiées par l’incitation directe et publique à la fois politisée et génocidaire ? La semaine prochaine, seront fêtées la Pâque chrétienne, et la Pâque Juive – l’Exode de l’Egypte à la Terre promise d’Israël [cf : Coran, sourate V : 23-26], suivra le 11 avril, la Commémoration officielle de la Shoah (ndlr :Yom Ha’Shoah) / Journée du Souvenir de l’Holocauste. Le moment est venu, monsieur, pour ce Conseil de dénoncer tout ceci et la Charte du Hamas, de ne plus garder le silence – tout en désirant une véritable paix et non une "résolution" de plus. Un dernier mot d’Othello dans Shakespeare: "Le silence cette terrible cloche". [II III 175]Je vous remercie, Monsieur le Président.

    Références :

    1. MEMRI: Hamas. Special Announcements N° 107 (18 March 2010) 
    2. [url:cd4143f4b9=http://www.terrorism-info.org.il/site/content/t1.asp?Sid=13&Pid=334]http://www.terrorism-info.org.il/site/content/t1.asp?Sid=13&Pid=334
    3. “HAMAS aspires to implement Allah's promise, whatever time it may take. The Prophet, prayer and peace be upon him, said: ‘The Hour [Day of Judgment] will not come until Muslims will fight the Jews and kill them; until the Jews hide behind rocks and trees, which will cry: O Muslim O Abdallah [slave of Allah], there is a Jew behind me, come and kill him. This will not apply to the Gharqad tree which is a Jewish tree.’” 
    4. “Allah is its target, the Prophet is its model, the Koran its Constitution; Jihad is its path, and death for the sake of Allah is the loftiest of its wishes.” (Article  .This ‘saying’ – from the 1928 Charter of the Muslim Brotherhood, of which Hamas is a wing, according to its 1988 Charter, article 2 – is recorded from al-Bukhari and Muslim, both considered by serious Islamic scholars as highly reliable sources for the hadith or ‘sayings’ of the Prophet Muhammad.] 
    5. See detailed written statement E/CN.4/2003/NGO/226: The 1988 Genocidal Charter of HAMAS: an evil legacy for ‘Jihadist- Martyrdom’ bombers. See also: A/HRC/S-1/NGO/4 (2006);A/HRC/S-9/NGO/3 (2009)

    (Aschkel.info)


     


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