• par Daniel Pipes
    National Review Online
    30 mars 2010

    Version originale anglaise: White Elephant in Baghdad
    Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

    Les élections, sans résultats clairs, qui viennent de se terminer en Irak, seront suivies en août par le retrait des troupes américaines, ce qui fait que c'est le bon moment pour demander ce que les contribuables américains ont réalisé avec les 45 milliards de dollars consacrés à la reconstruction de l'Irak depuis 2003 et [demander aussi]ce qu'il faut faire ensuite.

    L'ambassade des Etats-Unis, à Bagdad, en cours de construction.
    Dans ces 45 milliards de dollars ne sont pas comprises les dépenses pour l'armée des Etats-Unis proprement dite mais 21 milliards de dollars pour les forces de sécurité irakiennes, 11 milliards de dollars pour l'infrastructure irakienne et 6 milliards de dollars pour divers services liés au gouvernement irakien.

    Malheureusement, cette somme énorme a été en grande partie inutile. Tout d'abord, parce qu'une fois que les forces de coalition auront quitté l'Irak en août, les mollahs de Téhéran commenceront à prendre le relais ; en deuxième lieu, parce que orgueil et incompétence ont criblé de toutes parts les dépenses des Etats-Unis en Irak. Pour avoir une idée de ces erreurs nous allons examiner un projet américain de la plus haute priorité, à savoir le complexe de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad.

    Tout ce qui a trait à cette ambassade, planifiée à l'apogée de l'occupation américaine en 2004, est gigantesque. Etant la plus grande installation diplomatique existant sur terre, elle s'étend sur 104 acres (42 hectares), ce qui fait qu'elle est dix fois plus grande que le second grand complexe d'ambassade ( la mission américaine à Pékin) et juste un peu moins grande que la Cité du Vatican. Une mini-ville à elle toute seule, avec 21 bâtiments comprenant des grands magasins, des restaurants, des écoles, une salle de cinéma, une caserne de pompiers, des installations pour l'athlétisme, l'électricité, les télécommunications, l'eau, le tout- à- l'égout pour les eaux usées. Des murs de 4,57 mètres d'épaisseur protègent le complexe. Environ 5.500 employés vivent là. Le budget annuel de l'ambassade avoisine , en dollars $, un milliard cinq cents millions.

    L'édifice a souffert de dépassement de coûts [coûts supérieurs à ceux prévus], de retard, de construction de mauvaise qualité. Il devait coûter 592 millions de dollars et être inauguré en 2007. En fait il a coûté 700 millions de dollars et il a été inauguré en 2009. Un article du Washington Post relate les vicissitudes d'un poste de garde flambant neuf.

        « Les premiers signes qu'il y avait des problèmes… surgirent quand l'équipe de cuisine essaya de préparer le repas inaugural dans la nouvelle base de garde le 15 mai 2007. Certains appareils ne fonctionnaient pas. Les employés commencèrent à recevoir des décharges électriques. Puis une odeur de brûlé a envahi la cuisine tandis que le câblage commençait à fondre. L'effondrement du secteur électrique n'a été que le premier problème d'une série d'erreurs de construction qui ont rapidement rendu la base inhabitable, y compris les problèmes de câblage, les fuites de carburant et les vapeurs nocives dans les remorques de couchage. »

    Le contructeur de la remorque, une entreprise saoudienne, a gentiment suggéré que les gardiens laissent les fenêtres ouvertes et qu'ils utilisent du charbon de bois pour absorber les odeurs mais en vain. Les dix centrales présentaient des fuites, étant donné que les constructeurs avaient utilisé du ruban Teflon conçu pour l'eau et qui se dissout au contact du carburant.

    La mauvaise construction peut être corrigée, mais pas la taille de l'édifice, l'enceinte ridicule et l'emplacement agressif, ce qui signifie que la règle américaine pèse de façon permanente sur l'Irak. L'ambassade se trouve sur une terre affectée [c'est-à-dire pas achetée] dans la «zone verte », une zone gouvernementale ayant appartenu à Saddam Hussein, qui borde le fleuve « Tigre » au cœur de Bagdad.

    L'International Crisis Group note que cet édifice massif de l'ambassade « est considéré par les Irakiens comme une indication de qui exerce réellement le pouvoir dans leur pays ». Jane C.Loeffer, auteur de The Architecture of Diplomacy : Building America's Embassies. ajoute que Washington « a conçu une ambassade qui ne transmet aucune confiance dans les Irakiens et peu d'espoir pour leur avenir. » Anne Gearan de l'Associated Press prévoit à juste titre que l'édifice « pourrait devenir rapidement un "éléphant blanc"* » [*Dans les pays en voie de développement, projet gigantesque mais d'utilité douteuse]. William Langewiesche tourne en dérision le complexe comme une « prison » auto-construite.

    Ce n'est pas une surprise, les politiciens "entretenus" par l'Amérique, en Irak, se sont réjouis de cette affirmation de la puissance américaine : le président irakien, Jalal Talabani, a dit que le complexe servait de « symbole de l'amitié profonde existant entre les deux peuples d'Irak et d'Amérique, tandis que le ministre des Affaires étrangères, Hoshyar Zebari, approuvait ses dimensions colossales, en y voyant « un signe de l'engagement du gouvernement américain à [faire règner]la démocratie en Irak. »

    Il y a six ans, je me suis déclaré mal à l'aise, en raison de « la taille monumentale de cette ambassade…Il aurait été beaucoup mieux de transférer les prises de décisions à un leader irakien fort et de maintenir une petite présence américaine. Si ce ne fut pas fait plus tôt, je crains que cela ne soit fait plus tard et dans des circonstances moins favorables. » Ces circonstances défavorables arrivent maintenant dans 5 mois ; le complexe surdimensionné sur les terres affectées d'office, dans le centre de Bagdad, deviendra probablement un symbole de l'arrogance des Etats-Unis, irritant les Irakiens et rendant le pays plus vulnérable à l'influence iranienne.

    La fichue chose a été construite, il est donc trop tard pour arrêter cet acte de diplomatie trop ambitieux. Mais plus l'édifice sera rendu aux Irakiens rapidement, avec le déplacement des Américains dans une ambassade de taille normale, sur un terrain acheté, selon les formes prescrites, et meilleures seront les futures relations américano-irakiennes.

    Thèmes connexes:  Irak, Politique étrangère américaine inscription à la liste de diffusion hebdomadaire gratuite de daniel pipes Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu'il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.

    (DanielPipes.org)


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  • Le 1er avril 2010

    Les autorités égyptiennes ont découvert un important cache d'armes, dans le Sinaï, jeudi. L'arsenal était vraisemblablement destiné à être importé dans la bande de Gaza, selon le quotidien égyptien Al-Yum a-Saba.

    Parmi les armes découvertes se trouvaient 100 missiles anti-aériens, 40 missiles RPG et 40 autres appareils explosifs.

    L'endroit a été repéré par le général Mohammed Najib, commandant des forces de sécurité égyptiennes dans le Sinaï, après une enquête menée par les services locaux de renseignements.

    Le Caire soupçonne les trafiquants d'être des Bédouins du Sinaï.

    (Jerusalem Post)

     

     


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  •  

    Syrie

    - La Syrie a expédié au Hezbollah des missiles portables sol-air russes IGLA-S, capables d'atteindre des F16 à basse altitude, des drones, des hélicoptères, et par tout temps. Il est pratiquement impossible de brouiller leur lancement, ni leur trajectoire. Ces missiles risquent de bouleverser le statu quo actuel. En cas de provocation du Hezbollah, Israël sera amené à s'en prendre aux fournisseurs, Syrie ou Iran.

    - Selon un rapport de l'Onu, 300 000 familles ont été déplacées de force de leurs foyers en Syrie orientale vers différentes villes où elles ont été abandonnées à leur sort, mourant de faim. Pourquoi ? Parce qu'on les avait obligées il y a 2 décennies à cultiver du blé et du coton, avides d'eau. Or il n'y a plus d'eau dans les rivières de Syrie, les barrages turcs la retenant dans les lacs artificiels d'Anatolie.

     

    Iran

     

    Selon le Commandement Central de l'Armée américaine en Asie, l'Iran aurait déjà tous les composants pour produire une bombe nucléaire. D'après son chef, le général Petraeus, de théocratie l'Iran est devenu une voyoucratie, du fait des élections présidentielles truquées, du traitement brutal des protestataires et de l'enrichissement continu et illégal de l'uranium. D'après lui, les états du Golfe souhaiteraient une attaque d'Israël sur les installations nucléaires d'Iran, tout en craignant d'éventuelles représailles chez eux. D'un autre côté, un Iran nucléarisé les effraierait encore plus.

     

    Autorité Palestinienne

    A Gaza, infiltrés par al Qaeda, des groupes encore plus extrémistes que le Hamas, rassemblant plusieurs milliers de miliciens armés, appelés Jaljalat et opérant à partir des mosquées, narguent en permanence le pouvoir du Hamas pour l'affaiblir.

    - Des prisonniers palestiniens libérés de prisons, aussi bien à Gaza qu'en territoire autonome de Judée Samarie, précisent qu'ils ont été torturés. Bilal Qawara de Khan Younes est aujourd'hui paralysé suite aux sévices subis du fait des sbires du Hamas. Azzam al Fahal, un boulanger de Ramallah, raconte qu'après avoir été battu pendant 1,5 heure, il a été pendu par les pieds toute une nuit, puis incarcéré dans une cellule où il ne pouvait ni se tenir debout ni dormir. 100 membres du Fatah croupissent dans les geôles du Hamas et 500 membres du Hamas sont dans les prisons du Fatah.

    Il faut savoir aussi que la plupart des députés arabes de la Knesset diffament et calomnient régulièrement l'état d'Israël et son gouvernement, visitent des pays ennemis sans autorisation, incitent les Arabes à des émeutes violentes auxquelles ils participent eux-mêmes.


    - Au milieu de la 1ère Guerre du Liban, en juillet 1982, le jeune sénateur John Biden du Delaware éleva la voix devant Menahem Begin à propos des implantations en Judée-Samarie, menaçant de couper toute aide économique à Israël, si celui-ci n'abandonnait pas immédiatement ses activités, tapant du poing sur la table, à plusieurs reprises. Le 1er ministre Israélien répliqua aussitôt: "Ce bureau est fait pour écrire, pas pour exercer ses poings. Inutile de nous menacer de couper les vivres. Vous pensez que, parce que votre pays nous prête de l'argent, qu'il doit nous imposer sa volonté ? Nous sommes reconnaissants pour votre aide, mais nous n'acceptons pas vos menaces. Je suis un Juif fier. 3000 ans de culture sont derrière moi et vous ne m'effrayer pas avec vos menaces. Prenez note de ceci: nous ne voulons pas qu'un seul soldat américain meure pour nous !  Après ces propos, le sénateur Moynihan s'est approché de Begin le félicitant pour sa cuisante réplique.


    - L'aide économique accordée à Israël par les Etats-Unis pour sa défense s'élevait en 1985 à 3,4 milliards $ et correspondait à 14% du Pib. Aujourd'hui, elle est réduite d'un milliard $ et elle correspond à 1,2% du Pib. De plus Israël est tenu d'utiliser les ¾ de l'aide à l'achat d'armement américain et de faire bénéficier les Etats-Unis de toutes les améliorations apportées à cet armement. John Biden n'a plus aucun intérêt à menacer Israël de lui couper les vivres.


    Bahrein 

     

    Selon le quotidien du soir Maariv, en présence de l'ambassadrice de son pays, Hoda Azra Nounou, le Ministre des Affaires Etrangères de Bahrein, le Sheikh Khaled ben Ahmad Al-Khalifeh, aurait déclaré à Washington, lors d'une rencontre avec des représentants de l'Aipac, de l'ADL et de Habad notamment: "Tout le monde devrait savoir qu’Israël bénéficie d’une présence historique au Moyen Orient et qu’il va rester jusqu’à l’éternité. Lorsque tout le monde sera conscient de ces réalités, il sera facile de parvenir à la paix entre les pays de la région et Israël". Déjà l’an passé, le Prince héritier de Bahreïn, Sheikh Salmane Ben Hamad Al-Khalifeh avait déjà réclamé du monde arabe qu’"il se bouge un peu. Qu’il aille parler aux Israéliens dans leurs médias. S’ils veulent vraiment la paix, pourquoi ne parlent-ils pas dans les médias d'Israël? Des ministres israéliens ne parlent-ils pas à nos chaînes de télévision?"


    France

     

    Le général Darmon a communiqué pour France Israël, l'information suivante. Le rapport Goldstone sur l’opération israélienne à Gaza qui a pris fin le 18 janvier 2009 se fonde sur des témoignages « recueillis en public et télévisés en direct, sous la surveillance d’une des parties du conflit, le Hamas ». Cette précision stupéfiante a été révélée dans l’analyse-clef publiée par la revue Controverses dans son numéro 13 de mars 2010. À elle seule, elle enlève toute crédibilité au rapport. Cela n’a pas empêché l’Assemblée générale de l’Onu de voter le 26 février 2010 une résolution demandant à nouveau à Israël et à la partie palestinienne (laquelle ?) de procéder à des investigations sur les graves violations signalées par le rapport Goldstone, c’est-à-dire sur de prétendues violations imputées unilatéralement à Israël. La meute des États totalitaires ou fascisants, rejointe par le camp des lâches, des complaisants et des corrompus, cette meute qui a colonisé l’Onu l’a emporté par 99 voix contre 7 et 30 abstentions.

    Honneur au Canada, à la Micronésie, au Nauru, au Panama, à la Macédoine et aux États-Unis qui ont voté avec Israël. Mais la France du Quai d’Orsay, de M. Kouchner et de M. Sarkozy a voté avec la meute.

     

    © www.nuitdorient.com par le groupe boaz, copyright autorisé sous réserve de mention du site.


    ( Aschkel.info)

     


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  • Le 29 mars 2010

    Dans le nazisme, tout juif est un « übermensch », un sous-homme parasitaire à éliminer. Dans le Jihadisme de type Hamas, tout Juif est un « soldat » ou un « comploteur » et doit pareillement être éliminé. C’est, d’ailleurs, ce qui annulerait, de facto, toute distinction confusionniste entre antisionisme et antisémitisme, en fonction de celui qui s’en sert pour les mêmes fins à des différences de degré près quant aux moyens.

    Ce dimanche, 28 mars 2010, un conseiller juridique du Hamas affirme « que la loi internationale permet aux Palestiniens d’utiliser tous les moyens, quels qu’ils soient, dans leur combat pour la libération de la Palestine ». Selon le conseiller juridique du premier ministre Haniyeh, Mohammed Abed,  « la loi internationale nous autorise à tuer des Juifs ».

    Il parait que cette déclaration ne dérange personne dans les pays islamistes. Le Hamas , qui se définit comme étant en guerre contre l’Etat d’Israël et ses miliciens  qui se disent eux-mêmes combattants, se croit avoir  un  « Permis de tuer international ». 

    Dans le califat exclusivement musulmane de Gaza  il n’y a aucune distinction entre le militaire et le civil. Le Hamas, en guerre sainte contre les Juifs et les Chrétiens,  entretient ce Permis de tuer ou les « Croyants »  font la chasse face aux «  Impies », pour d’autres encore, et à un degré à peine moindre, par les idéologues du Fatah, version « martyrs d’al-Aqsa », des gens  illettrés et remplis de haine légitiment aussi tous les moyens, quels qu’ils soient, dans leur combat contre les juifs israéliens. 

    Tout Palestinien doit  ainsi se sacrifier, mourir en martyr, et c’est la seule voie possible pour obtenir la reconnaissance de ses pairs, selon l’idéologie à laquelle se réfère la société palestinienne. D’où la question se pose : y a-t-il, de ce point de vue, la moindre notion de bien ou de mal faire, lorsqu’on se met dans la peau d’un « Shahid » du Hamas, s’il s’abrite derrière son fils, sa mère ou sa sœur ? 

    L’endoctrinement de la société palestinienne, particulièrement celle de Gaza actuellement, est telle que tous les  cerveaux  sont désormais lavés sous administration jihadiste. Il n’y a, en territoire palestinien, surtout à Gaza, aucun droit de l’enfant, aucun droit de la femme, aucun droit du citoyen, aucun droit de vote, aucune institution, aucune liberté d’opinion autre que ceux inféodés à la Chari’a, version Hamas.

    Et puisqu’on parle de la Chari’a, il  y’a quelques semaines encore,  un autre  responsable du Hamas a fait savoir clairement  qu’: « Il faut anéantir ce peuple (Les Juifs) qui n’ont ni religion, ni conscience ».

    Abdallah Jarbu, le sous-ministre des fondations religieuses du Hamas, a déclaré dans une interview diffusée sur Al-Aqsa TV le 28 février 2010:  «  Ils [les Juifs] veulent se présenter au monde comme s’ils avaient des droits, mais, en fait, ce sont des bactéries étrangères – un microbe sans équivalent dans le monde. Ce n’est pas moi qui le dit. Le Coran lui-même dit qu’ils n’ont pas leur pareil: ‘vous trouverez les hommes les plus forts et les plus hostiles aux croyants, sont les Juifs’.” Il a ajouté: « Puisse-t’Il (Dieu) anéantir ce peuple immonde qui n’a ni religion ni conscience. »

    En même  temps, le Hamas continue à pratiquer le lavage de cerveau des enfants de la bande de Gaza, prônant la haine et l’utilisation de la violence contre Israël et les Juifs, contredisant ainsi l’image modérée qu’il s’efforce de présenter à l’Occident : “Nous voulons assassiner [les Juifs] pour qu’ils quittent notre terre, d’accord ?” (La chaîne Al-Aqsa du Hamas, 22 septembre 2009) (1)

    Comment croire en une paix avec un Hamas dont la charte appelle à l’éradication d’Israël et à son remplacement par un état islamique soucieux d’appliquer la charia ? Comment espérer un jour meilleur lorsque les enfants de Palestine sont « piqués » à la martyrologie dès leur plus jeune âge et apprennent la haine du juif dans les livres scolaires ? Comment choisir l’optimisme lorsque si peu de voix se font entendre pour soutenir Israël dans sa lutte contre le terrorisme ? Comment croire en une paix lorsque le Hamas  affirme que la loi internationale l’autorise à tuer des Juifs ?  

    Le Hamas prépare, les générations à venir, à toutes sortes d’actes de violences et terrorismes, cela ne fait aucun doute. Ils élèvent leurs enfants dans la haine des juifs et ils sont féroces au point de faire sauter leurs gamins dans l’espoir du paradis d’allah. Si cette “préparation” des enfants palestiniens à devenir anti-juifs et terroristes ne date pas d’hier, ce qui est nouveau par contre c’est cette appropriation de la loi internationale  qui permet aux palestiniens de dire que  la loi internationale  leur donne  le droit à tuer les Juifs !!!          

    Je crois ici que les israéliens sont  les seuls à s’inquiéter du sort de ces malheureux enfants palestiniens qui se trouvent pris en otages par cette rage animale (pardon pour certains animaux).Ils sont véritablement  les seuls qui continuent d’envoyer sans cesse de la nourriture et des aides humanitaires à « un territoire ennemi ».

    (1)   sur www.terrorism-info.org.il

    ( Ftouh Souhail, Tunis, pour jssnews.com )


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  • Le 28 mars 2010

    Cela fait partie des promesses de campagne de quasiment tous les candidats à la maison blanche. Obama Compris. Mais toujours rien. Déménager l’ambassade d’un pays dans la capitale de son “meilleur allié” pourrait être anodin, mais ce n’est toujours pas le cas.
    Pourtant, ce n’est pas comme s’il n’y avait aucune base juridique.
    Le 24 octobre 1995, une loi est votée à la chambre des Représentants. Il fallait les 2/3 pour qu’elle soit approuvée. Elle a reçue bien plus de soutien: 375 oui. 27 non. 22 abstentions.
    Le même jour, la loi passe au Sénat: 93 oui. 5 non. 1 abstention.
    Le 8 novembre 1995, la loi devient effective et est publiée au Journal Officiel sous le numéro 104-45.
    Cette loi (l’une de celle qui a reçue le plus de soutien de la part de toute la classe politique) était une étape importante pour montrer l’amitié israélo-américaine. Cette loi rend obligatoire pour les Etats-Unis de déménager l’ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem. Depuis, plus rien.
    Voilà entre autre des extraits de cette loi qui ne sont toujours pas respecté par l’administration US elle-même. Il serait temps que certains avocats prennent la chose en main et force l’administration Obama à respecter sa propre loi ! Pour ceux qui veulent en savoir plus, le nom de cette loi est “Jerusalem Embassy Act”.

    (…) Une loi pour la relocalisation de l’ambassade américaine en Israël et pour d’autres sujets.

    SEC. 2.  Le Congrès fait les constatations suivantes:
    (1) Chaque pays souverain, en vertu du droit international et de la coutume, peut désigner sa propre capitale.
    (2) Depuis 1950, la ville de Jérusalem est la capitale de l’État d’Israël.
    (3) La ville de Jérusalem est le siège du président d’Israël, du Parlement et de la Cour suprême, et le lieu qui abrite de nombreux ministères du gouvernement et des institutions sociales et culturelles.
    (4) La ville de Jérusalem est le centre spirituel du judaïsme et est également considérée comme une ville sainte par les membres d’autres confessions religieuses.
    (5) Entre 1948-1967, Jérusalem était une ville divisée et les citoyens israéliens de toutes confessions ainsi que des citoyens juifs de tous les Etats se sont vu refuser l’accès aux lieux saints dans la zone contrôlée par la Jordanie.
    (6) En 1967, la ville de Jérusalem a été réunie au cours du conflit connu sous le nom de la Guerre des Six Jours.
    (7) Depuis 1967, Jérusalem a été une ville unie administrée par Israël, et les personnes de toutes confessions religieuses sont garantis d’accès illimité aux lieux saints dans la ville.
    (8) Cette année marque la 28e année consécutive que Jérusalem a été administrée comme une ville unifiée dans laquelle les droits de toutes confessions ont été respectés et protégés.
    (9) En 1990, le Congrès a adopté à l’unanimité la Résolution 106, qui déclare que le Congrès «croit fermement que Jérusalem doit demeurer une ville sans partage dans lequel les droits de tous les groupes ethniques et religieux sont protégés».
    (…) (13) En Mars 1995, 93 membres du Sénat américain ont signés une lettre au secrétaire d’État Warren Christopher pour encourager la planification de la construction et la relocalisation de l’Ambassade des Etats(Unis dans la ville de Jérusalem.
    (14) Juin 1993, 257 membres de la Chambre américaine des Représentants ont signé une lettre adressée au Secrétaire d’État Warren Christopher en précisant que la relocalisation de l’ambassade américaine à Jérusalem »devrait avoir lieu au plus tard en 1999 ».
    (15) Les États-Unis ont leur ambassade dans la capitale effective de chaque pays, sauf dans le cas de notre ami et allié stratégique de la démocratie de l’État d’Israël.
    (17) En 1996, l’Etat d’Israël fêtera le 3,000 ème anniversaire de la présence juive à Jérusalem depuis l’entrée du roi David.

    SEC. 3. (A) DÉCLARATION DE LA POLITIQUE DES ETATS-UNIS
    (1) Jérusalem doit demeurer une ville sans partage dans lequel les droits de tous les groupes ethniques et religieux sont protégés;
    (2) Jérusalem devrait être reconnue comme la capitale de l’État d’Israël, et
    (3) l’ambassade américaine en Israël devrait être établi à Jérusalem plus tard le 31 Mai, 1999.

    (…)SEC. 4. ANNÉES FINANCIÈRES 1996 AND 1997 FINANCEMENT.

    (a) EXERCICE 1996 – Sur les fonds autorisés à affecter pour l’acquisition et l’entretien des immeubles à l’étranger par le Département d’État pour l’exercice 1996, pas moins de 25.000.000 dollars devraient êtres disponible pour n’être dépensé uniquement pour la construction et les autres coûts associés de l’établissement de l’ambassade américaine en Israël dans la capitale de Jérusalem.

    (b) EXERCICE 1997 – Sur les fonds autorisés à affecter pour l’acquisition et l’entretien des immeubles à l’étranger par le Département d’État pour l’exercice 1997, pas moins de 75.000.000 dollars devraient êtres disponible pour n’être dépensé uniquement pour la construction et les autres coûts associés de l’établissement de l’ambassade américaine en Israël dans la capitale de Jérusalem.

    (…) SEC. 8. DÉFINITION.

    Tel qu’il est dit dans la présente loi, le terme `Ambassade des Etats-Unis» sont les bureaux de la mission diplomatique des États-Unis et la résidence du chef de la mission des États-Unis.


    Signé par le Président de la Chambre des représentants, le Vice President des Etats-Unis et le Président du Sénat.

    (JSS News)

     

     


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