• LA GAUCHE LA PLUS CONNE DU MONDE

    La France a la réputation d'avoir la droite la plus conne du monde, en Israël, on a la gauche qui est la plus conne du monde.

    Il y a peu de temps (quelques jours tout au plus) le Président de l'Etat d'Israël, le travailliste Shimon Peres a déclaré au journal Le Monde que les accords d'Oslo ont permi à l'OLP de reconnaître l'Etat d'Israël. C'est un mythe (trop) longtemps colporté naïvement par la gauche israélienne. Ce mythe trouve ses sources dans le fait que Yasser Arafat avait, dans les années 90, déclaré la charte de l'OLP caduque et avait promis d'en modifier le contenu afin d'y inclure la reconnaissance de l'Etat d'Israël et le retrait de tous les articles appelant à sa destruction. Or cette charte n'a été modifiée qu'une fois : en 1968. Et pour en durcir la fermeté des articles. Or les pourparlers ne peuvent pas se faire sans cette reconnaissance préalable, c'est un principe préalable fondamental des accords d'Oslo. Depuis 1993, la gauche israélienne discute et fait des concessions à une organisation qui a juré la destruction de l'Etat d'Israël et n'a jamais renoncé à cet objectif. Les pourparlers devraient donc, eux, être caduques.

    Les partis de gauche font comme si c'était fait, comme si l'OLP avait reconnu l'Etat d'Israël dans sa charte, or ça n'est jamais arrivé. N'ont-ils jamais demandé à voir cette charte soit-disant modifiée en faveur de la reconnaissance d'Israël avant de poursuivre les compromis ? Apparemment pas, sinon ils n'auraient pas pu les poursuivre. Mais quels sont les politiques assez cons pour croire que quelqu'un va modifier un contrat sans en vérifier le contenu ?? Ils n'y en a pas 36, et ils sont en Israël !

    J'ignore même si la gauche israélienne a déjà lu la charte de l'OLP, car si elle l'avait lue, elle aurait su qu'Arafat ne pouvait pas rendre cette charte caduque vu qu'il est expressément stipulé dans son 33ème et dernier article "Cette charte ne sera pas changée sinon par un vote d’une majorité des deux-tiers de tous les membres du Congrès National de l’O.L.P., en session spéciale réunie dans ce but" et que cette session spéciale n'a jamais eu lieu.

    Aestilli Ellie @ FFT - Fight For Truth, 11 mars 2010

     

    Charte de l’OLP

     

    Article 1 : la Palestine est le foyer du peuple arabe palestinien ; c’est une partie indivisible du foyer arabe, et le peuple palestinien est une part intégrale de la nation arabe.

    Article 2 : la Palestine, avec les frontières qui étaient les siennes sous le mandat britannique, est une unité territoriale indivisible.

    Article 3 : le peuple arabe palestinien possède le droit légal au retour à leur foyer, et le droit à déterminer leur destinée après avoir réussi la libération de leur pays en accord avec leurs aspirations et de leur accord et volonté entière.

    Article 4 : L’identité palestinienne est une caractéristique essentielle, inhérente, et authentique. Elle est transmise par les parents aux enfants. L’occupation sioniste et la dispersion du peuple arabe palestinien, à travers les désastres qui lui sont incombés, ne lui ont pas fait perdre leur identité palestinienne et leur qualité de membre dans la communauté palestinienne, de même qu’aucun de ces événements ne nie cette identité.

    Article 5 : Les Palestiniens sont des nationaux arabes qui, jusqu’en 1947, résidaient de façon normale en Palestine, qu’ils aient été exilés depuis ou non. Toute personne née, après cette date, d’un père palestinien - que ce soit en Palestine ou au dehors- est aussi Palestinien.

    Article 6 : Les Juifs qui demeuraient en Palestine jusqu’au début de l’invasion sioniste, seront considérés Palestiniens.

    Article 7 : Le fait qu’il existe une communauté palestinienne et qu’elle ait un lien matériel et spirituel avec la Palestine est un fait indiscutable. C’est un devoir national que d’éduquer les individus Palestiniens dans un esprit révolutionnaire. Tous les moyens d’information et d’éducation seront mis en oeuvre, afin de faire connaître son pays au Palestinien et ce de la manière la plus profonde, à la fois spirituelle et matérielle, si cela est possible. Le Palestinien doit être préparé à une lutte armée et être prêt à sacrifier sa richesse et sa vie afin de reconquérir son pays et d’amener sa libération.

    Article 8 : La phase de l’histoire que vit actuellement le peuple palestinien est celle d’une lutte nationale pour la libération de la Palestine. Ainsi les conflits au sein des forces nationales palestiniennes sont secondaires, et devraient cesser au nom du conflit de base qui existe entre les forces du sionisme, et de l’impérialisme d’une part, et le peuple arabe palestinien d’autre part. Sur cette base, les masses palestiniennes, qu’elles résident au sein du pays ou dans la diaspora, constituent - par les organisations comme par les individus- un front national travaillant à la reprise de la Palestine et à sa libération par la lutte armée.

    Article 9 : La lutte armée constitue la seule façon de libérer la Palestine. Il s’agit d’une stratégie d’ensemble, et pas seulement d’une phase tactique. Le peuple arabe palestinien affirme sa détermination absolue et sa résolution ferme à continuer sa lutte armée et à travailler pour une révolution populaire armée pour la libération de son pays et son retour sur cette terre. Il affirme aussi son droit à une vie normale en Palestine, et à exercer l’autodétermination et sa souveraineté sur ce pays.

    Article 10 : L’action de commando constitue le coeur de la guerre populaire de libération de la Palestine. Elle requiert une escalade, une compréhension, et la mobilisation de tous les efforts d’éducation et de tous les efforts populaires palestiniens et de leurs organisations, ainsi que leur implication dans la révolution armée palestinienne. Elle requiert aussi le parachèvement de l’unité pour la lutte nationale entre les différents groupes du peuple palestinien et les masses arabes, de façon à assurer la continuation de la révolution, son escalade, et la victoire.

    Article 11 : Les Palestiniens ont trois principes : l’unité nationale, la mobilisation nationale et la libération.

    Article 12 : Le peuple palestinien croit en l’unité arabe. Afin de contribuer à sa part dans l’atteinte de cet objectif, cil leur faut cependant, à cette étape de leur lutte, sauvegarder l’identité palestinienne et développer leur conscience de cette identité, et s’opposer à tout plan qui pourrait la dissoudre ou lui faire obstacle.

    Article 13 : L’unité arabe et la libération de la Palestine constituent deux objectifs complémentaires, l’aboutissement de l’un facilitant l’aboutissement de l’autre. Ainsi, l’unité arabe amène la libération de la Palestine, la libération de la Palestine amène à l’unité arabe ; et le travail pour la réalisation de l’un de ces objectifs va de pair avec le travail pour la réalisation de l’autre.

    Article 14 : La destinée de la nation arabe, et de fait, l’existence arabe elle-même, dépendent du devenir de la cause palestinienne. De cette interdépendance naît la recherche, par la nation arabe, et son effort pour la libération de la Palestine. Le peuple de Palestine joue le rôle d’avant-garde dans la réalisation de ce but sacré.

    Article 15 : La libération de la Palestine, d’un point de vue arabe, est un devoir national et vise à repousser l’agression et l’impérialisme sioniste contre le foyer arabe, et vise à l’élimination du sionisme de la Palestine. Une responsabilité absolue de ces points revient à la nation arabe - les peuples et les gouvernements - dont le peuple palestinien constitue l’avant-garde.

    Par conséquent, la nation arabe doit mobilier toutes ses capacités militaires, humaines, morales, et spirituelles pour participer activement avec le peuple palestinien à la libération de la Palestine. Elle doit, particulièrement dans la phase de la révolution armée palestinienne, offrir et fournir au peuple palestinien toutes les aides possibles, matérielle et humaine, et mettre à sa disposition les moyens et les occasions qui leur permettront de continuer à jouer leur rôle de leader dans la révolution armée, jusqu’à la libération de leur patrie.

    Article 16 : La libération de la Palestine, d’un point de vue spirituel, donnera à la Terre Sainte une atmosphère de sécurité et de tranquillité, qui sauvegardera à son tour des sanctuaires religieux du pays, et garantira la liberté de religion et la visite de ces lieux saints par tous, sans discrimination de race, de couleur, et de religion. Par conséquent, le peuple de Palestine s’adresse à toutes les puissance spirituelles du monde pour leur demander de l’aide.

    Article 17 : La libération de la Palestine, du point de vue humain, rendra à l’individu palestinien sa dignité, sa fierté, et sa liberté. Par conséquent, le peuple arabe palestinien demande le soutien de tous ceux dans le monde qui croient en la dignité de l’homme et en sa liberté.

    Article 18 : La libération de la Palestine, d’un point de vue international, constitue une action défensive nécessitée par les besoins d’autodéfense. Par conséquent, le peuple palestinien, désireux de l’amitié de tous les peuples, demande à tout état partisan de la liberté, de la paix, de le soutenir afin de restaurer les droits légitimes de ce peuple en Palestine, de ré-établir la paix et la sécurité dans ce pays, et de permettre à son peuple d’exercer une souveraineté nationale et sa liberté.

    Article 19 : La partition de la Palestine en 1947 et l’établissement de l’état d’Israël sont entièrement illégaux, en dépit de tout passage du temps, parce qu’ils sont contraires à la volonté du peuple palestinien et à ses droits naturels sur sa patrie, et qu’ils sont incohérents vis-à-vis des principes instaurés dans la Charte des Nations Unies, particulièrement en ce qui concerne le droit à l’autodétermination.

    Article 20 : La Déclaration Balfour, le Mandat pour la Palestine, et tout ce qui a été fondé sur eux, sont déclarés nul et non-avenus. Les prétentions à des liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et la véritable conception de ce qui constitue une nation. Le judaïsme, étant une religion, ne constitue pas une nationalité indépendante. De même que les Juifs ne constituent pas une nation unique avec son identité propre ; ils sont citoyens des états auxquels ils appartiennent.

    Article 21 : Le peuple arabe palestinien, s’exprimant par le biais de la révolution armée palestinienne, rejette toute solution qui serait un substitut à la libération totale de la Palestine, et rejette toute proposition visant à la liquidation du problème palestinien, ou à son internationalisation.

    Article 22 : Le sionisme est un mouvement politique lié de façon organique à un impérialisme international et antagoniste à toute action pour la libération et à tout mouvement progressiste dans le monde. Le sioniste est raciste et fanatique dans sa nature, agressif, expansionniste, colonial dans ses buts, et fasciste dans ses méthodes. Israël est l’instrument du mouvement sioniste, et la base géographique de l’impérialisme mondial placé stratégiquement au sein du foyer arabe pour combattre les espoirs de libération, d’unité, et de progrès de la nation arabe. Israël est une source constante de menaces vis-à-vis de la paix au Moyen Orient et dans le monde entier.

    Puisque la libération de la Palestine détruira le Sionisme et la présence impérialiste et contribuera à l’établissement de la paix dans le Moyen Orient, le peuple palestinien demande l’aide de toutes les forces progressistes et tournées vers la paix et les enjoint, hors de toute affiliation et croyances, à offrir leur aide et leur soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour la libération de sa patrie.

    Article 23 : Le besoin de sécurité et de paix, ainsi que le besoin de justice et de droit, requiert de tous les états de considérer le sionisme comme un mouvement illégitime, de déclarer illégal son existence, d’interdire ses opérations, afin que les relations amicales entre les peuples puissent être préservées, et que la loyauté des citoyens à leurs pays respectifs soit sauvegardée.

    Article 24 : Le peuple palestinien croit en les principes de justice, de liberté, de souveraineté, d’autodétermination, de dignité humaine, et dans le droit de tous les peuples à exercer ces principes.

    Article 25 : Pour la réalisation des buts de cette Charte et de ses principes, l’Organisation de la Libération de la Palestine jouera son rôle dans la libération de la Palestine en conformité avec la constitution de cette organisation.

    Article 26 : L’O.L.P., représentante des forces révolutionnaires palestiniennes, est responsable du mouvement du peuple arabe palestinien dans sa lutte - pour reprendre sa patrie, la libérer et y revenir et exercer son droit à l’autodétermination- dans tous les domaines militaire, politique et financier, et pour tout ce qui peut être requis par le cas palestinien au niveau inter-arabe et international.

    Article 27 : L’O.L.P. coopérera avec tous les états arabes, chacun selon ses potentiels, et adoptera une politique neutre parmi eux à la lumière des nécessités de la guerre de libération ; et sur cette base, l’O.L.P. n’interfèrera pas dans les affaires intérieures d’aucun état arabe.

    Article 28 : Le peuple arabe palestinien affirme l’authenticité et l’indépendance de sa révolution nationale et rejette toute forme d’intervention, de relation d’affiliation ou de subordination.

    Article 29 : Le peuple palestinien possède un droit légal authentique et fondamental à libérer sa patrie. Le peuple palestinien détermine son attitude envers tous les états et puissances sur la base de leur positon vis-à-vis de la révolution palestinienne visant à atteindre les buts du peuple palestinien.

    Article 30 : Les combattants et personnes armées dans la guerre de libération sont le noyau de l’armée populaire qui constituera la force protectrice pour les bénéfices du peuple arabe palestinien.

    Article 31 : L’O.L.P. aura un drapeau, un serment d’allégeance, et un hymne. Tout cela sera décidé par accord d’une réglementation spéciale.

    Article 32 : Les règlements, qui seront connus sous le nom de Constitution de l’O.L.P., seront annexés à cette charte. Elles mettront par écrit la façon dont l’O.L.P. ainsi que ses organes et institutions seront constituées, leurs compétences respectives, et les leurs obligations respectives selon cette charte.

    Article 33 : Cette charte ne sera pas changée sinon par un vote d’une majorité des deux-tiers de tous les membres du Congrès National de l’O.L.P., en session spéciale réunie dans ce but.

     

    Outre tous les mensonges scandaleux dont est porteuse cette charte, outres les impostures historiques qu'elle comporte, outre que l'OLP ne respecte même pas sa charte (et ne l'a jamais fait) concernant le prétendu libre accès de toutes les religions à leurs lieux saints, outre le fait qu'elle nie la réalité historique prouvant l'existence de la présence juive en Israël, inventant une patrie palestinienne et un peuple palestinien (peuple sans langue, peuple sans culture à proprement parler palestinienne), cette charte est une déclaration de guerre appelant à la destruction d'Israël et l'OLP n'a jamais voulu renoncer à cet objectif :

    « La lutte contre l'ennemi sioniste n'est pas une question de frontières, mais touche à l'existence même de l'entité sioniste. » (Bassam-abou-Sharif, porte-parole de l'OLP, Kuwait News Agency - Agence de presse koweïtienne, 31 mai 1996).


    « Le but stratégique est la libération de la Palestine, du Jourdain à la Méditerranée, même si cela signifie que le conflit doive durer encore mille ans ou pendant de nombreuses générations à venir » (Faisal Husseini, interview accordée à Al-Arabi [Egypte], 24 juin 2001).


    « La bataille ne se terminera pas avant que la totalité de la Palestine ne soit libérée » (Yasser Arafat, Voice of Palestine, novembre 1995).


    « Notre but est d'éliminer l'Etat d'Israël et d'établir un Etat qui soit entièrement palestinien » (Yasser Arafat, session privée avec des diplomates arabes en Europe, 30 janvier 1996. Cité dans le Middle East Digest, 7 mars 1996).


    « Nous perdrons ou nous gagnerons, mais notre regard restera fixé sur notre but stratégique, à savoir la Palestine du Jourdain à la mer. » (Marwan Barghouti, chef du Fatah de Cisjordanie, New Yorker, 2 juillet 2001).

     

    Non abrogation de la Charte de l'OLP après les accords d'Oslo

    « Je mentirais si je vous disais que je vais l'abroger. Personne ne peut le faire » (Conférence donnée par Yasser Arafat à Harvard en octobre 1995).

     

    Négation de tout lien entre le peuple juif et la terre d'Israël

     

    « Il n'y a pas de preuve tangible qu'il y ait la moindre trace ou le moindre vestige juif que ce soit dans la vieille ville de Jérusalem ou dans le voisinage immédiat » (Communiqué publié par le ministère palestinien de l'Information, 10 décembre 1997)


    « Le mur d'Al-Buraq [Mur des Lamentations] et sa place sont une propriété religieuse musulmane...Il fait partie de la mosquée Al Aqsa. Les Juifs n'ont aucun lien avec cet endroit » (Mufti de Jérusalem, nommé par Yasser Arafat, Al Ayyam [journal de l'Autorité palestinienne], 22 novembre 1997).


    « Ce n'est pas du tout le mur des Lamentations, mais un sanctuaire musulman » (Yasser Arafat, Maariv, 11 octobre 1996).
    « Tous les événements liés au roi Saul, au roi David et au roi Rehoboam se sont déroulés au Yémen, et aucun vestige hébreu n'a été trouvé en Israël pour la bonne et simple raison qu'ils n'y ont jamais vécu » (Jarid al-Kidwa, historien arabe, au cours d'un programme éducatif de l'OLP, en juin 1997 et cité dans Haaretz le 6 juillet 1997).


    « Abraham n'était pas juif, pas plus que c'était un Hébreu, mais il était tout simplement irakien. Les Juifs n'ont aucun droit de prétendre disposer d'une synagogue dans la tombe des patriarches à Hébron, lieu où est inhumé Abraham. Le bâtiment tout entier devrait être une mosquée » (Yasser Arafat, cité dans le Jerusalem Report, 26 décembre 1996).

     

    Négation de la Shoa par l'OLP

     

    « La persécution des Juifs est un mythe mensonger que les Juifs ont qualifié d'Holocauste et ont exploité pour se faire plaindre » (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 2 juillet 1998).


    « Les nazis ont probablement tué moins d'un million de Juifs et le mouvement sioniste a participé au massacre » (Citation tirée d'un livre d' Abou Mazen (Mahmoud Abbas), numéro deux de Yasser Arafat et négociateur de premier plan à Oslo).


    « La Shoa est un mensonge des Sionistes concernant de prétendus massacres perpétrés contre les Juifs » (Al Hayat Al Jadeeda , journal de l'Autorité palestinienne, 3 septembre 1997).


    « Il est bien connu que tous les ans les Juifs exagèrent de plus en plus la portée de ce que les nazis leur ont fait. Ils prétendent qu'il y a eu six millions de victimes, mais des recherches précises scientifiques démontrent qu'il n'y en a pas eu plus de 400 000 » (Télévision palestinienne, 25 août 1997).

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :