• Le 4 avril 2010

    Emma Shah, une chanteuse populaire du Koweït, a été vivement critiquée aujourd’hui car, dans son dernier CD, elle chante une chanson en hébreu… Et elle l’a même performé sur scène, en ouverture de son concert dans un club local. La presse parle bien entendu d’ “indignation” mais les jeunes adorent ce chant nouveau. Shah a quant à elle ripostée en affirmant que sa chanson se traduit par «Venez, réjouissons-nous, d’être heureux, de profiter mes amis, profitez…”
    Elle dit: «Je suis un être humain et ne devrait pas être soumis aux limites illogiques fixées par d’autres êtres humains. Malheureusement, les Arabes ont refusé de co-exister avec les autres et avec d’autres opinions. Nous avons le racisme, le fanatisme et la haine de nous-mêmes et de ceux qui nous entourent. “

    Emma a dit qu’elle ne déteste pas tout le monde et connaît sur les autres religions et croyances, ce qui rend son amour tous les hommes.

    Par le passé, Emma a déjà chanté en français et en russe. Née en 1981 d’une mère iranienne, elle s’est très vite imposée en tant que chanteuse, pianiste et guitariste. Depuis peu, elle est aussi comédienne.

    (JSS News)

     


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  • Le 2 avril 2010

    "Au nom d’une vision stratégique nouvelle correspondant à ce qu’ils estiment être leurs intérêts supérieurs, les USA, sous la nouvelle conduite du Président Obama ont décidé une réorientation radicale de leurs choix politiques. Israël n’est plus l’allié et l’ami privilégié, bien au contraire il serait devenu l’obstacle à une réconciliation des USA avec le monde arabo musulman. Par son alliance avec Israël, les USA se priveraient d’une relation favorable avec le monde arabe, si riche en potentialités énergétiques et économiques. Israël est donc devenu le gêneur pour une hypothétique harmonie planétaire. L’obstination de cet Etat à affirmer son droit à vivre en tant qu’Etat souverain est aujourd’hui dénoncée par une offensive multiple visant à le délégitimer. C’est Israël qui est dénoncé comme faisant obstacle à la paix. C’est Israël qui est accusé de crimes contre l’humanité par un ubuesque conseil des droits de l’homme de l’ONU. C’est Israël qui est nazifié. En attribuant au seul Israël la responsabilité du présent blocage on feint d’ignorer la responsabilité à multiples tiroirs de la partie adverse.
     
    Cette réorientation stratégique est fondée sur une analyse fausse de la réalité des rapports de force en cours au Proche Orient et dans le Monde. Israël est prêt à la paix et prêt à faire des concessions majeures pour y parvenir. Israël a déjà fait la preuve dans le passé de sa capacité à échanger des territoires contre des traités de paix avec l’Egypte et avec la Jordanie mais Israël peux-t-il faire la paix avec celui qui à fait de son anéantissement l’objectif ultime de son combat ? Qui peut nier le lien historique, culturel, spirituel de la ville de Jérusalem avec le peuple juif ? Vouloir priver ce peuple de sa capitale consiste à nier ses fondements, à contester la légitimité du choix de son retour sur cette minuscule portion de terre au Proche Orient.
     
    Jérusalem n’est pas une colonie. Elle est la capitale de l’Etat d’Israël. Elle est le lien symbolique de tout le peuple juif qui a inscrit depuis des siècles dans sa liturgie la prière de son retour. Contester au peuple juif ce droit consiste à contester les fondements de sa légitimité en tant que peuple et par là même en tant qu’Etat. Une imposture historique prétend inscrire Jérusalem dans le patrimoine fondamental de l’Islam dont la Palestine à venir serait le porte drapeau politique. Ce dispositif s’inscrit dans un grand projet de reconquête visant à faire du Proche Orient une terre exclusivement musulmane. Au Liban, au Soudan, en Irak, au Maghreb, les chrétiens sont depuis longtemps les victimes de cette offensive. A l’intérieur de l’Europe, en France, en Belgique, aux Pays Bas, en Allemagne, en Suisse, la même offensive est à l’œuvre. Elle grignote chaque jour, de mois en mois, d’année en année, ce qui constituait jusqu’à  pas si longtemps encore un beau patrimoine de civilisation. Ce qui aujourd’hui menace l’identité européenne, menace en priorité Israël. Estimer le contraire et penser que ce serait l’intransigeance israélienne qui menacerait des rapports pacifiés du monde occidental avec le monde arabo musulman relève de l’auto-illusion. Qui peut croire que l’enjeu de conflit se réduirait à l’exigence arabe de récupérer dix kilomètres carrés  et  que ce serait la décision de construire des logements à Jérusalem qui menacerait un processus de paix illusoire. Le jour même de cette annonce stupide, l’Autorité Palestinienne annonçait de son côté qu’elle honorait la mémoire d’un grand tueur, Al Mugrabi, responsable en 1978 de l’assassinat de 38 citoyens israéliens et d’un photographe américain dans une spectaculaire opération terroriste contre un autobus civil. A symboles comparés, on reste stupéfait devant les choix des héros arabes.
     
    Israël est prêt à échanger une partie de la Cisjordanie pour qu’elle devienne la future Palestine. Israël est prêt à garantir, et le fait déjà, le libre accès des lieux saints pour tous ceux qui trouvent dans Jérusalem la source de leur spiritualité mais Israël ne négociera pas sa souveraineté sur cette ville, sauf à considérer qu’Israël tout entier est une « implantation ». Obama est il prêt à rendre le Dakota aux Cheyennes, la Caroline aux Oglalas, le Minnesota aux Sioux ? Certains arabes réclament le retour de l’Andalousie dans l’Oumma et le partage de Cordoue. Faut-il céder à cette demande ? Le peuple palestinien a forgé son identité dans sa lutte contre Israël. Avant 1948, le peuple arabe de Palestine ne réclamait que faiblement ses droits nationaux à l’occupant ottoman, égyptien, ou anglais. Le peuple palestinien fut inventé pour la cause du nationalisme arabe dont les Etats arabes firent le rebut pendant plus de soixante ans. Aujourd’hui ce peuple se définit comme tel et il a ses droits, ce que personne ne conteste mais ces droits ne sauraient se fonder sur la négation des droits de l’autre. On pouvait estimer depuis 1993, avec  les accords d’Oslo, qu’un bout de chemin avait été fait côté palestinien mais l’intifada déclenchée en 2000 avait aussitôt démenti ce faux espoir. En Europe et aux Etats Unis on feint de croire que l’apaisement au Proche Orient réduirait la menace islamiste. C’est ne rien comprendre à la stratégie à l’œuvre dans le monde musulman depuis la révolution islamiste en Iran en 1979. Le Hamas et le Hezbollah ont inscrit  l’anéantissement d’Israël au cœur de leur projet politique. Peut-on négocier la paix avec celui qui veut votre mort ?
     
    Par une suite ininterrompue d’offensives multiples, de replis tactiques, d’attaques terroristes, d’offensives culturelles, de pénétration démographique l’islamisme s’affirme comme la grande menace du XXIème siècle. Il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte qu’après les fascismes, après le communisme, l’islamisme est bien le grand projet totalitaire messianique qui menace les libertés dans le monde. On ne contraint un totalitarisme offensif par de bons sentiments. Déjà du temps de la guerre froide le Mouvement de la paix confondait l’agresseur et l’agressé et préférait le totalitarisme soviétique au système libéral américain. Faire de l’attitude rétive d’Israël le premier obstacle à la paix est une erreur d’appréciation considérable. Ne pas prendre en compte le double discours palestinien constitue l’autre erreur de jugement. Ne pas inscrire la tactique palestinienne dans la cadre plus large des stratégies arabes c’est faire preuve de courte vue. Ne pas inscrire ces stratégies dans la grande partie d’échecs qui se joue autour la bombe iranienne c’est faire preuve d’aveuglement. Ne pas voir qu’Israël, loin d’être un obstacle constitue le premier rempart contre cette agression, est le signe d’une disposition suicidaire de l’Occident. Le 11 septembre 2001, l’attaque contre les USA avait apporté la preuve du choix délibéré du choc des civilisations voulu par l’islam radical. Par couardise ou par courte vue certains estiment aujourd’hui que tendre la main à celui qui veut votre mort est une bonne attitude, un bon choix stratégique. Ce qui menace Israël nous menace, nous démocraties occidentales. Loin de menacer la paix, Israël nous protège".


    (Jacques Tarnero pour resiliencetv)

     


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  • Le 4 avril 2010

     

    Le Président des Etats-Unis, Barak Obama n’a pas repoussé la suggestion du Président chinois Hu Jintao, à savoir que Beijing accepte de se joindre aux sanctions contre l’Iran dans la mesure où Washington accepterait de laisser condamner Israël pour la construction à Jérusalem.

     

    Selon le site Debkafile, lors de leur conversation téléphonique qui s’est poursuivie une heure entière jeudi 1er avril, le Président Hu Jintao aurait laissé sous entendre au Président Barak Obama que la disposition de Beijing de s’abstenir lors du vote au Conseil de sécurité sur les sanctions à l’encontre de l’Iran qui permettrait une intensification des mesures de sanction, dépendrait de la disposition de Washington de s’abstenir lors d’un vote sur des sanctions contre Israël. De source washingtonienne, le Président Obama n’aurait pas rejeté catégoriquement cette éventualité.

      Les deux présidents se sont mis d’accord à poursuivre leurs entretiens sur la possibilité de la mise en place d’une politique sino-américaine coordonnée face à Téhéran et à Jérusalem lors de leur rencontre à l’occasion de la visite de Hu Jintao à Washington pour la Conférence internationale sur le nucléaire les 12 et 13 avril prochains. Le Premier Ministre Netanyahou a été invité à cette conférence alors qu’aucun dirigeant iranien ne l’a été.

      Le Président chinois a aussi évoqué à son homologue américain la nécessité de prises de positions plus équilibrées sur la question du soutien de Washington à Taïwan et  concernant la Dalaï  Lama sur la question tibétaine.

    C’est la première fois qu’un président américain est prêt à débattre sur l’éventualité de l’adoption d’une résolution condamnant l’Etat d’Israël pour la construction à Jérusalem et en Judée Samarie sans que les Etats-Unis n’y mettent leur veto. Dans les milieux proches de l’administration Obama et étroitement liés aux capitales arabes, on s’est dépêché en cette fin de semaine de faire part à des dirigeants du Golfe persique de ce changement radical dans le positionnement de la Maison Blanche.

    (Meir Ben-Hayoun pour Israel Actualités

     


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    (Article provenant d'Info-Palestine)

    Le 4 avril 2010

    "Le 23 Février, le nom d’un membre des services de relations extérieures des Etats-Unis, Rachel Schneller, est apparu dans un programme à côté de celui d’Osama Hamdan, porte-parole du mouvement Hamas, ici à Doha, à l’occasion d’un forum auquel j’ai assisté et qui était organisé par le Centre Al Jazeera pour les études stratégiques.

    (Schneller est à l’extrême-droite sur la photo, et Hamdan sur la gauche - Photo Mohamed Nanabhay)


    Selon le Journal de Wall Street daté d’aujourd’hui, Rachel Schneller s’est ensuite assise aux côtés de Hamdan pour prendre avec convivialité une tasse de thé, lors d’une rencontre qui avait reçue la bénédiction de ses supérieurs au département d’État des États-Unis.

    Cela est vraiment une information.

    Voici ce que j’ai envoyé cette nuit depuis Dubaï (je devais quitter Doha cet après-midi pour mon travail).

    Mais d’abord, une explication rapide sur la raison pour laquelle j’ai demandé à nos éditeurs sur le site Web de ne pas publier cela la nuit même.

    Un bon ami, qui dispose de beaucoup de contacts et m’a été très utile dans le passé, était aussi à Doha pour participer au forum avec Rachel. Quand je l’ai appelé pour vérifier quelque une information, il fait instamment demandé par téléphone de ne pas faire mention de l’histoire, même si ce forum avec Schneller et Hamdan était retransmis en direct sur le réseau câblé Al Jazeera en version arabe. Je l’ai fait pour préserver à la fois mon amitié et ce contact, et aussi pour éviter de contrarier les bons offices et l’hospitalité du Centre Al Jazeera. C’est juste la façon dont vont parfois les choses.

    Voici ce que j’avais initialement présenté, et que j’avais prudemment intitulé avec un point d’interrogation. [...]


    Un diplomate américain assis aux côtés du Hamas ?

    Je ne pouvais pas en croire mes yeux ce matin à la conférence sur l’Islam politique, au Centre Al Jazeera pour les Etudes Stratégiques. Parcourant le programme, j’ai remarqué une liste de noms qui comprenait le membre du bureau politique du Hamas et porte-parole Osama Hamdan, aux côtés de mon ami et collègue blogueur Steve Clemons.
    Mais ce qui a accroché surtout mon regard était la présence de Rachel Schneller, du Council on Foreign Relations.
    J’ai dû partir et je n’ai pas pu suivre le débat, mais j’ai entendu dire par des que c’était assez impressionnant.
    Rachel est en détachement du « Council on Foreign Relations » [CFR] mais elle maintient son affiliation au gouvernement américain durant sa mise à disposition dans une ONG dépendante du service des relations étrangères. Des diplomates américains sont souvent affectés à ces postes extérieurs, comme le sont les observateurs de la Force multinationale (MFO) dans le Sinaï, dans des universités, ou pour des missions d’une année dans d’autres institutions comme les Nations Unies.Bien que ces services extérieur requièrent parfois techniquement de « démissionner », ces fonctions sont généralement considérés comme une opportunité de carrière, avec l’accord par toutes les parties que votre bureau vous attend à votre retour.Je ne peux imaginer qu’elle aurait assisté à cette conférence sans avoir tout cela en tête. Quant à Hamdan, il n’était pas un invité surprise.

    Voir un diplomate américain quasi en activité partager une plate-forme aussi publique avec un responsable du Hamas est frappant.
    Je peux seulement imaginer le bruit [buzz] que cela fera à son retour au CFR. L’extrémiste de l’ex-administration Bush et collègue au CFR, Elliot Abrams aura besoin de rester assis quand il apprendra la nouvelle. « Toi aussi, Brutus ? »


    La mission d’Abrams de 2000 à 2008 avait été de tout faire pour voir décimé le mouvement Hamas avec l’embargo - le voir même renversé. Mais le Hamas a survécu, bénéficiant de le même crédibilité et légitimité que de nombreux groupes islamistes dans la région.
    Rachel doit peut-être s’inquiéter de la stigmatisation. Un groupe pour une thérapie collective est à portée de main... Steve Clemons et Robert Malley étaient en même temps à Doha pour participer au forum de 3 jours de la chaîne Al-Jazeera. Clemons a réalisé une fantastique interview du responsable du Hamas, Khaled Mishaal, récemment, et il ne semble pas en souffrir car son accès à l’establishment politique de Washington reste légendaire.
    Robert Malley, qui a également pris la parole lors du forum d’Al-Jazeera, pourrait avoir quelques idées sur la manière d’atténuer les risques pour sa « réputation », bien qu’ils ne seront pas aussi graves qu’ils auraient pu l’être. Malley a été un collaborateur très en cour de l’ex-président Bill Clinton quand il conseillait celui-ci sur la question israélo-arabe à la Maison Blanche. Dommage que « Rob » ait été balancé par la portière alors qu’il était conseiller de campagne d’Obama pour la politique étrangère, à cause de sa volonté de rencontrer le Hamas en tant que premier directeur de l’ONG International Crisis Group. Malley est toujours un acteur de la politique israélo-arabe à Washington, et beaucoup pensent que ses contacts se justifieront dans l’avenir.

    Beaucoup à Washington et à Tel-Aviv ont préconisé de rencontrer le Hamas, y compris Colin Powell, l’ancien chef du Mossad Efram Halevy, et puis bien sûr l’ancien président américain Jimmy Carter.Je suis curieux de voir si à un plus haut niveau, des contacts moins ambigus suivront cette importante étape préliminaire.
    Bravo au Centre d’Etudes Stratégiques d’Al Jazeera pour ce qui s’est produit. Et tout cela est arrivé sous le soleil de Doha."

    (InfoPalestine & Al-Jazeera blog)

     


     

     


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  • Le 2 avril 2010


    Le Wall Street Journal rapporte que l’administration Obama a renouvelé le contact avec des dirigeants du Hamas.

     

    Robert Malley, qui s’en rappelle? Le diplomate maison de Bill Clinton qui vient de le confirmer. Des anciens hauts fonctionnaires américains ainsi que lui-même dialoguent et ont même rencontré des dirigeants de l’organisation nazislamiste lors de réunions en Suisse, à Damas et dans d’autres pays et en informent la Maison Blanche. Thomas Pickring, bien connu en Israël pour avoir été ambassadeur des Etats-Unis à Tel Aviv dans les années 90, compte parmi ces diplomates américains. Avec Robert Malley et en compagnie de hauts fonctionnaires de pays européens, Pickring a rencontré à Zurich l’été dernier Mahmoud A-Zahar et Oussama Hamdan.

      Le chargé des Affaires étrangères au sein du Hamas a indiqué que l’administration Obama n’est pas comme l’administration Bush; l’hostilité de Washington envers l’organisation terroriste s’est notamment modérée. Et il espère que le message du Hamas parvient aux bonnes oreilles à la Maison Blanche. Lui aussi confirme qu’il y a eu plusieurs réunions avec des Américains.

    Le porte-parole de la Maison Blanche avait pourtant précisé, il n’y a pas encore si longtemps, que l’administration Obama n’avait pas changé la politique américaine envers le Hamas.

    En 2008, l’administration Bush avait été courroucée, lorsque l’ancien président Jimmy Carter avait l’intention de rencontrer à Damas le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mash’al. Le porte-parole du Département d’Etat avait alors déclaré que le Département d’Etat était opposé à cette visite. Il avait ajouté: « le Département d’Etat considère le Hamas comme une organisation terroriste. Nous n’estimons pas qu’une telle rencontre puisse servir les intérêts américains ».

    (par Meir Ben-Hayoun pour Israël Actualités)

     


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