• Les appelés israéliens en charge des « check points » en Judée Samarie ne sont pas des brutes sanguinaires, et il leur arrive même d’aider de leur mieux les populations les plus fragiles. Un enfant palestinien originaire de Qualquillya a été transféré le  16 mars 2010,  par le Maguen David Adom , vers l’hôpital Tel Ashomer situé non loin de Tel-Aviv. Il devrait y recevoir des soins après avoir été blessé grièvement dans un accident de voiture.

    Ses parents l’ont amené jusqu’à check point israélien. L’officier de l’administration civile ainsi que le commandant du barrage l’ont laissé passer invoquant des raisons humanitaires. Ce n’est pas la première fois que les hommes portant l’uniforme de Tsahal se conduisent selon des considérations humanitaires. Chaque semaine une équipe de médecins israéliens partent en Judée Samarie pour une journée de consultations, soins, secours …. Parfois, il faut des examens complémentaires ou des hospitalisations d’urgences  qui sont effectués en Israël. Quand la situation est grave et complexe, les médecins israéliens s’arrangent pour d’obtenir des autorités israéliennes le droit pour les patients de se rendre en Israël pour la consultation ou recevoir des soins  urgents.

    Tsahal et les responsables de l’administration civile de coordination et de liaison qui gère le passage quotidien avec Gaza facilitent aussi chaque jour l’ouverture des terminaux pour les causes humanitaires entre Israël et le territoire palestinien. Actuellement le Hamas refuse que les Palestiniens viennent se faire soigner en Israël.

    Fin février 2008, une femme palestinienne de Gaza (Beit Laiya) a été  autorisée à franchir le point de passage avec Gaza pour accoucher au centre hospitalier israélien. Iman Shefi, la mère de trois  bébés a été aidée par une équipe de Tsahal. Le premier est né à l’hôpital de Gaza, puis la jeune femme a été transférer dans l’hôpital de Barzilaï d’Ashkelon pour la naissance des deux autres.

    Le 8 novembre 2009, les médecins israéliens ont accueilli dans l’un de leurs hôpitaux – Tel Ashomer – un bébé palestinien de Gaza âgé d’à peine quatre jours.  La petite fille souffrait d’une grave maladie cardiaque. La petite, qui était  sous incubateur et assistance respiratoire, était accompagnée de son père. Depuis toute l’année de l’année 2009, ce sont ainsi près de 8.000 Palestiniens de Gaza, malades et accompagnants, qui ont pu être transférés dans des hôpitaux israéliens afin d’y recevoir des soins dignes de ce nom.

    Le général Moshé Lévy, commandant du Département Coordination et Communications de la zone de Gaza, témoigne « qu’il s’agit là de l’un des très nombreux cas de ce qui se passe dans les différents points de passage entre Israël et la Bande de Gaza ». « Les officiers, les soldats ainsi que les civils israéliens qui travaillent dans ce Département, oeuvrent jour et nuit afin de subvenir aux besoins humanitaires de la population civile de la Bande de Gaza, dans différents domaines », précise l’officier.

    Le transfert des personnes se fait de la manière suivante : une ambulance palestinienne arrive au point de passage, en même temps qu’une ambulance du Magen David Adom. Le malade ou le blessé est ensuite transporté sur une civière d’un véhicule à l’autre, puis transféré vers l’un des hôpitaux israéliens pour y être soigné. Par contre, personne ne sait par qui les soins, souvent coûteux, sont pris en charge en Israël.

    Il arrive même que des Palestiniens bénéficient de dons d’organes de soldats israéliens .En 2008 c’est le cœur d’un jeune militaire israélien décédé qui a été greffé à un Palestinien (1). Puis ils iront raconter que les Juifs sont inhumains ou volent les organes !

    Il est souhaitable que les détracteurs d’Israël sachent bien que dans ce pays chaque être humain est  respecté indépendamment de son origine, de sa religion, de sa nationalité, de son sexe, ou de ses convictions personnelles. Tsahal est certainement la seule armée dans la région qui se comporte  selon des valeurs morales universelles basées sur la valeur et la dignité de la vie humaine.

    Tsahal constitue donc par la force des choses, pour tous les Palestiniens, la seule vitrine près d’eux où la population arabe peut se rendre compte par elle même de ce que pourrait présenter cette armée de valeurs nobles. C’est ce qui fait la différence entre Tsahal et une autre armée. Les valeurs morales enseignées aux soldats de Tsahal  (inconnues des grands médias) sont une des principales raisons de la force de l’armée d’Israël.

    Tsahal est la seule armée dans la région qui opère sous l’égide d’autorités civiles démocratiques. Ses soldats  ont agit toujours, en temps de paix comme en temps de guerre, en vertu des valeurs et des ordres et en accord avec les lois de l’Etat et les normes de la dignité humaine. (JSS News)

    Ftouh Souhail, Tunis

    (1) Yaniv Pozoarik, un jeune soldat de Tsahal de 19 ans et demi a été tué par une balle perdue, tirée par un camarade qui nettoyait son arme, le 25 Mars 2008  au cimetière militaire de Holon. Hospitalisé dans un état grave à l’hôpital Rambam de Haïfa, le jeune militaire avait subi différentes opérations mais a malheureusement succombé à ses blessures. Ses parents, en apprenant son décès, ont immédiatement fait savoir qu’ils faisaient don de ses organes. Le cœur de Yaniv Pozoarik a été transplanté à Salim Louayh, un jeune arabe israélien de 25 ans du village de Ibillin en Galilée. La transplantation a parfaitement été réussie.


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  • Le roi de Jordanie Abdallah II a rencontré à Amman Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l’Union européenne. Au cours de l’entretien, le souverain hachémite a notamment demandé à la communauté internationale d’intervenir pour faire en sorte qu’Israël « cesse ses provocations dans les territoires palestiniens ». Concernant la capitale d’Israël, il a déclaré qu’il n’était pas question de se taire « face aux tentatives d’Israël qui cherchait à changer la situation dans la ville et à la vider de ses habitants arabes, musulmans et chrétiens ». (Israël Actualités)

    par Claire Dana-Picard

    C'est assez aberrant de voir Andallah II donner des leçons à Israël à propos des Arabes palestiniens alors qu'il instaure un régime d'apartheid en Jordanie à l'encontre de ces mêmes Arabes palestiniens et qu'il occupe lui-même, avec les Hachémites, la partie orientale de la Palestine, à la place des Arabes palestiniens, Palestine avec laquelle les Hachémites n'ont aucun lien historique !

    Aestilli Ellie @ L'Argument, 19 mars 2010

     


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  • Le 18 mars 2010

    Après la reconstruction de la Hourva, dans la Vieille Ville de Jérusalem, il est question à présent d’un nouveau projet consistant à faire revivre une autre synagogue ancienne,  Tiféret Israël, dans le même quartier. Les promoteurs cherchent un architecte et un entrepreneur pour pouvoir rapidement entamer les travaux. Les services des antiquités viennent, de leur côté, d’achever leur étude sur l’histoire de cette synagogue. (Israël Actualités)

     

     

     


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  • Le 17 mars 2010

    Lorsque Assad a reçu Ahmadinejad à Damas après l'envoi d'un ambassadeur par les États-Unis, M. Clinton a demandé une petite explication, de sa propre initiative, à ce qu'on m'en a dit. Mais quand le Ministère israélien du logement a annoncé la construction d' habitations dans un quartier juif de Jérusalem, Clinton n'a pu le tolérer.

    La réaction de la communauté internationale sur l'affaire de "Ramat Shlomo" révèle des normes à deux vitesses, une partialité, et une ignorance des faits historiques.

     

    Deux poids deux mesures, parce que dans les tentatives de rétablir la confiance entre Israël et les Palestiniens, seul Israël est sommé de ne pas «provoquer» l'autre côté. Les Palestiniens, pour leur part, s'en tirent à bon compte.

    Il est vrai que Biden a demandé à l'Autorité Palestinienne d' annuler l'inauguration d'une place dédiée à Dalal Mughrabi *. Mais l'inauguration n'a été que repoussée et le fait est que vous n'avez pas entendu Hillary Clinton ou Catherine Ashton s'éléver contre les Palestiniens à propos de cette provocation. Mughrabi a perpetré l'un des attentats les plus horribles de l'histoire d'Israël,  le 11 Mars 1978, quand elle et d'autres terroristes ont détourné un bus et tué 37 civils. En Décembre 2009, Mahmoud Abbas a décidé de parrainer une cérémonie célébrant le 50e anniversaire de la naissance de Mughrabi. Quelques mois auparavant, Abbas a inauguré un centre informatique du nom de Mughrabi. Le 11 Mars 2009, la télévision de l'autorité palestinienne diffusait une émission intitulée "Les héros Mughrabi et ses complices". Cette année, l'Autorité palestinienne a prévu de marquer l'événement du 11 Mars en baptisant un nouveau Square en l'honneur de Mughrabi. Mais Biden, se trouvant sur place le même jour, a demandé à Abbas d'annuler (de reporter) cette commémoration pour lui éviter de se trouver dans une posture embarrassante.

    Comment peut-on promouvoir la paix entre Israël et les Palestiniens, si les dirigeants palestiniens enseignent à leurs enfants que le meurtre de civils israéliens innocents est un acte d'héroïsme digne de louange ? Si, à la fois, Israël et les Palestiniens doivent montrer qu'ils sont sincères afin d'arriver à la paix , pourquoi ces mêmes Palestiniens enseignant à leurs enfants qu'il est glorieux de tuer des Israéliens s'en tirent sans le moindre reproche, alors qu'Israël est publiquement réprimandé pour quelques appartementssupplémentaires près de bâtiments dejà existants qui relèvent de la juridiction d'Israël. Pourquoi insérer cette clause dans le cadre d'un accord de paix?

     

    Ensuite, il y a partialité. En souscrivant à la position selon laquelle Israël n'a pas le droit de construire dans le quartier de Ramat Shlomo, la communauté internationale prend le parti des Palestiniens. (Ni Jérusalem-Nord, ni) Jérusalem-Est ne sont un territoire "occupé". Lorsque les Britanniques se sont retirés de leur mandat sur la Palestine en Mai 1948, ils ont laissé un vide juridique derrière eux. L'Organisation des Nations Unies dans la résolution de Novembre 1947 avait recommandé que Jérusalem soit un corpus separatum, mais cette résolution n'était pas juridiquement contraignante, et a été rejeté par les Arabes, de toute façon. Avec la signature des accords d'armistice de 1949 entre Israël et les Etats arabes qui ont déclenché la guerre, Israël devient de facto souverain dans la partie occidentale de Jérusalem et la Jordanie dans la partie orientale. L'annexion de Jérusalem-Est par la Jordanie n'a pas été reconnue par la communauté internationale (à l'exception de la Grande-Bretagne et le Pakistan).

     

    La souveraineté (jordanienne), a été le résultat d'une guerre d'agression. La légitimité d'Israël après Juin 1967, par contraste, a résulté d'une guerre de légitime défense. Cette seule différence, comme le soutient, devant l'ancienne Cour internationale de Justice, le juge Stephen Schwebel, rend les droits d'Israël beaucoup plus légitimes que ceux de la Jordanie. Pourtant, la Jordanie n'a jamais été désigné comme étant "l'occupant "de Jérusalem-Est, alors qu'Israël l'est. Pour être considéré comme «occupé» en droit international (et en vue de la quatrième Convention de Genève), un territoire doit avoir été auparavant un pays souverain ou partie d'un pays souverain. Jérusalem-Est n'a jamais fait partie d'un pays souverain des temps modernes. Soit l'on considère l'annexion par la Jordanie comme illégale et illégitime et donc Israël n'a pas vaincu un pays souverain en 1967, ou si l'on considère l'annexion par  la Jordanie comme légale et légitime , alors celle qu'a imposé Israel en 1967 l'est encore davantage, puisqu'elle a été le résultat d'une guerre d'auto-défense et non d'agression.

     

    C'est précisément parce qu'Israël n'a pas vaincu un pays souverain ou une partie d'un pays souverain où il est entré en 1967, et  parce qu' Israël a franchi une ligne d'armistice et non une frontière, que la Résolution 242 de l'ONU du Conseil de sécurité appelle à un retrait israélien "de territoires» (par opposition à "des territoires") conquis pendant la guerre, dans le cadre d'un accord de paix négocié. La position arabe est qu'Israël doit se retirer de "tous les territoires» et que Jérusalem-Est est un territoire occupé. Israël conteste fermement cette position pour des motifs juridiques et historiques. En désignant les activités de construction par Israël à Jérusalem-Est  comme "illégales" et "illégitimes", la communauté internationale prend partie pour la position arabe au sujet de Jérusalem et de l'interprétation de la résolution 242, et rejette la position d'Israël. Dans un langage simple, c'est ce qu'on appelle la partialité.

     

    La troisième et dernière raison est l'ignorance des faits historiques. The Economist a récemment publié un article sur Jérusalem ( «Une ville qui doit être partagée", Mars 6th, 2010) qui ignore complètement la profanation des sites non-musulmans par la Jordanie et l'Autorité palestinienne et  omet de mentionner la raison pour laquelle aucun accord n'a été conclu sur Jérusalem au cours du  Sommet de Camp David en 2000. Lorsque Jérusalem-Est était sous contrôle jordanien entre 1949 et 1967, les Juifs n'étaient pas autorisés à prier au Mur occidental : cinquante-huit synagogues et écoles juives furent détruites dans la vieille ville et le cimetière juif du Mont des Oliviers a été systématiquement profané. Après que l'AP ait pris le contrôle par le Waqf, à la suite de la Jordanie en 1996, elle s'est engagée dans des actes de vandalisme archéologiques sous le Mont du Temple, en essayant d'effacer toutes les traces des deux Temples de Jérusalem. L'Autorité palestinienne a construit deux immenses mosquées sous le mont du Temple : une en 1996 ( mosquée des "Écuries de Salomon"), et une en 1999 ( mosquée "Al-Aqsa Al-Qadim" ). Dans les deux cas, l'Autorité palestinienne sous le contrôle du Waqf a déblayé des dizaines de milliers de tonnes de gravats contenant des vestiges archéologiques remontant à la période du Premier Temple. L'Autorité palestinienne a également profané et partiellement détruit le tombeau de Joseph à Shekhem (Naplouse) et l'antique synagogue de Jéricho.

     

    En revanche, Israël atteint un  record dans la préservation de l'intégrité de tous les sites musulmans qui sont sous sa juridiction,depuis 1967 et pour en garantir la liberté d'accès aux fidèles musulmans. Dans les années 1970 et 1980, a eu lieu cette conférence à l'UNESCO, où les pays musulmans demandaient à l'Organisation d'examiner les prétendues «profanations israéliennes" des sites musulmans, mais ces allégations ont été systématiquement repoussées par les propres experts archéologiques de l'UNESCO, dont le professeur Raymond Lemaire, qui  a félicité Israël pour son traitement des sites religieux musulmans.

     

    Il s'agit d'un argument de poids contre la division de Jérusalem : Israël est le seul pays qui a montré (et continue de montrer) le respect des Musulmans et des Chrétiens et de leurs lieux saints, tandis que les Palestiniens ont détruit et profané (et continuent de le faire)des sites  juifs, chrétiens (en avril 2002, durant l'opération Bouclier défensif, des terroristes palestiniens ont utilisé l'Eglise de la Nativité à Bethléem comme un refuge et commis des actes de vandalisme sur place). Mais il y a aussi une raison pour laquelle les récentes tentatives traitant du le statut de Jérusalem, durant les négociations de paix, ont échoué : les Palestiniens refusent, non seulement, de reconnaître Israël, mais même le caractère juif des sites saints du Judaïsme qui relèvent de la juridiction d' Israël.

    À Camp David en 2000, la délégation israélienne a accepté de partager la souveraineté d'Israël sur Jérusalem avec un futur Etat palestinien. Les États-Unis sont même allés jusqu'à suggérer la présence d'une garde palestinienne sur le Mont du Temple ainsi que la souveraineté palestinienne à part entière dans les quartiers musulman et chrétien de la vieille ville. L'accord n'a pas pu être signé, car les Palestiniens ont rejeté cette proposition américaine en faveur d'une  souveraineté palestinienne sur toutes les parties de Jérusalem conquis par Israël en Juin 1967, y compris le Mont du Temple. C'est ainsi, que le  Premier ministre Ehud Barak avait  répondu que la souveraineté d'Israël sur le Mont du Temple a été «le point central de toute notre existence." En réponse, les Palestiniens ont affirmé qu'aucun Temple juif n'a jamais existé à Jérusalem et ont nié tout lien entre Israël et le Mont du Temple.

     

    Vu la position de la partie palestinienne, la poursuite des négociations sur la question du Mont du Temple aurait pu paraître inutile. Néanmoins, même après que le sommet ait échoué, Israël a proposé la division de la souveraineté sur le Mont du Temple par lequel il serait permis à un futur Etat palestinien de contrôler le niveau supérieur, et à Israël le niveau inférieur. En Décembre 2000, alors Ministre des Affaires étrangères Shlomo Ben-Ami a même offert aux Palestiniens la souveraineté complète et exclusive sur le Mont du Temple (y compris le niveau inférieur), à condition seulement que les Palestiniens reconnaissent la sainteté des sites pour le peuple juif et s'engagent à empêcher la destruction de antiquités juives sur le Mont du temple. Pourtant, même cette proposition a été rejetée par les Palestiniens.

     

    En appliquant la politique des deux poids deux mesures à Israël et aux Palestiniens sur la question des mesures de confiance, en soutenant publiquement la position palestinienne et en rejetant le statut juridique de Jérusalem appliqué par Israël, en ignorant le dossier du traitement des lieux saints ainsi que des autres religions, la communauté internationale convainc Israël, à l'observation des faits concrets et bien visibles sur le terrain que la seule mesure conservatoire d'un équilibre pour Israël consiste à rester souverain dans sa capitale. (Aschkel.info)

     

     Par Emmanuel Navon (Traduit par Aschkel)


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  • Il y a des communistes, des capitalistes, des istes de tout poil dont les positions évoluent peu ou prou avec les événements historiques. Un seul groupe reste immuable, campé droit dans ses bottes vert-de-gris quoi qu’il arrive, c’est celui des antisiomites.

    Oui, vous avez bien lu, antisioMites, avec un M (copyright Alain Legaret, lire).

    Comme leur nom l’indique, les antisiomistes se caractérisent par leur haine envers Israël et son peuple, à qui ils reprochent, au sens littéral, tout et son contraire : d’avoir inventé le communisme, d’avoir inventé le capitalisme, de ne penser qu’à eux et de toujours soutenir les révolutions, d’avoir un passé établi de 5000 ans d’histoire et d’être une parenthèse...

    Les antisiomistes accusent un « puissant lobby juif » d’être à l’origine du silence des médias sur les innombrables méfaits de l’Etat juif.

    En témoignent les 51000 références quand on google « Israël ne respecte pas les résolutions de l’ONU ») et la douzaine de réponses (douzaine d’unités, pas douzaine de milliers) quand on propose : « Israël respecte les résolutions de l’ONU ».

    Alors Israël respecte-t-il les Résolutions de l’ONU, oui ou non ?

    Que des sites ou blogs comme Alterinfo, France Palestine, kiffgrave et autres onnousprendpourdescons (si, si !) fassent l’impasse sur les faits n’indignera personne, surtout pas leurs quelques dizaines de lecteurs qui viennent y chercher leur ration de haine quotidienne.

    Le Monde Diplomatique sacrifie également les faits à son idéologie. Cela n’empêche pas le titre d’être « une Référence ». Primo sait depuis longtemps que la référence en question ne prend pas de majuscule, le Diplo n’étant qu’un des petits soldats de l’antisiomisme...

    Sous le titre « Au mépris du droit. 1947-2009, une impunité qui perdure », l’organe des têtes de liste de la haine anti-israélienne (ne citons qu’Alain Gresh et Dominique Vidal) liste les « Résolutions de l’Onu non respectées par Israël ».

    Et il commence par la 181, celle qui, le 29 novembre 1947, adoptait le plan de partage de la Palestine en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et plaçait Jérusalem sous administration internationale.

    Israël qui n’existait pas en 1947 pouvait-il accepter ou refuser une résolution qui le créait ?

    La Résolution 181 a été votée par 33 pays : États-Unis d’Amérique, Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Biélorussie, Canada, Costa Rica, Danemark, République dominicaine, Équateur, France, Guatemala, Haïti, Islande, Libéria, Luxembourg, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Panamá, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Suède, Tchécoslovaquie, Ukraine, Union Sud-Africaine, URSS, Uruguay et Vénézuéla.

    13 pays ont voté contre : Afghanistan, Arabie saoudite, Cuba, Égypte, Grèce, Inde, Iran, Irak, Liban, Pakistan, Syrie, Turquie, et Yémen.

    10 se sont abstenus : Argentine, Chili, Chine, Colombie, Salvador, Éthiopie, Honduras, Mexique, Royaume-Uni, Yougoslavie.

    Si Israël – ou plutôt les Juifs puisqu’ils n’avaient pas encore d’Etat - n’a pas accepté le plan de partage et que les Arabes l’ont accepté (car sinon, un organe de presse le mentionnerait, évidemment !), comment se fait-il que l’Etat juif existe depuis 1948 et pas l’Etat arabe ?

    Accueillie avec liesse par les juifs (comme en témoigne Le Monde de l’époque, qui n’était encore qu’un journal d’information, pas un organe de propagande antisiomite), la résolution de l’ONU du 29 novembre 1947 rencontra l’opposition et le refus de tous les pays Arabes.

    La population palestinienne de l’époque comptait environ 1 845 000 personnes dont 34% de Juifs et 1 million de non Juifs désignés par l’ONU comme « Arabes de Palestine ».

    Dès le 30 novembre 1947, ces derniers attaquèrent les populations juives, surtout dans les villes à population mixte, les villages isolés et les routes.

    Pendant plusieurs mois Jérusalem (peuplée essentiellement de Juifs) fut assiégée, sans eau ni nourriture.

    L’ONU contredit le Diplo. Qui dit vrai ?

    Les Juifs avaient accepté la Résolution 181 dite « de partage » et ils lui obéirent en déclarant leur indépendance le 14 mai 1948.

    Extrait de la Déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël :

    « Le Pays d’Israël est le lieu où naquit le Peuple Juif. C’est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C’est là qu’il acquit son indépendance et créa une culture d’une portée à la fois nationale et universelle. »

    « ...Nous, membres du Conseil National représentant la communauté juive de Palestine et le mouvement sioniste, nous nous sommes rassemblés ici, en ce jour où prend fin le Mandat britannique et en vertu du droit naturel et historique du Peuple Juif et conformément à la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unis, nous proclamons la création d’un Etat Juif en Terre d’Israël qui portera le nom d’Etat d’Israël... »

    « ...L’Etat d’Israël ... assurera la plus complète égalité sociale et politique à tous ses habitants sans distinction de religion, de race ou de sexe ; il garantira la liberté de culte, de conscience, de langue, d’éducation et de culture ; il assurera la protection des Lieux Saints de toutes les religions et sera fidèle aux principes de la Charte des Nations Unies... »

    « ...Nous demandons - face à l’agression dont nous sommes l’objet depuis quelques mois - aux habitants arabes de l’Etat d’Israël de préserver la paix et de prendre leur part dans l’édification de l’Etat sur la base d’une égalité complète de droits et devoirs et d’une juste représentation dans tous les organismes provisoires et permanents de l’Etat. »

    « Nous tendons la main à tous les pays voisins et à leurs peuples et nous leur offrons la paix et des relations de bon voisinage. Nous les invitons à coopérer avec le peuple juif rétabli dans sa souveraineté nationale. L’Etat d’Israël est prêt à contribuer à l’effort commun de développement du Moyen Orient tout entier. »


     


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