• Le 18 mars 2010

    Des soldats de l’unité de Shimshon devaient se rendre à Kiryat Arba pour des activités sportives. Ils ont été induits en erreur par un individu auquel ils ont demandé leur chemin et se sont retrouvés en zone A, dont l’autorité est toujours soumise aux forces de l’Olp. Ils sont tombés dans une embuscade et des dizaines de suspects qui les attendaient se sont rués sur eux. Ils ont pu se tirer de cette situation malgré leur infériorité en nombre. Baroukh Marzel, membre actif du quartier Abraham Avinou, à Hébron, a déclaré que les nombreux « gestes de bonne volonté » sont à l’origine de l’incident. Trois soldats ont dû être hospitalisés. (Israël Actualités)

    par Yéochoua Sultan


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  • Le 19 mars 2010

    L’armée de l’Air a riposté aux tirs de roquettes de ces derniers jours, qui ont fait un mort dans le Néguev en bombardant six objectifs dans la bande de Gaza. Dans ce raid, Tsahal a touché notamment un atelier de fabrication d’armes, des galeries souterraines destinées à l’acheminement d’armements de toutes sortes et des tunnels prévus pour le passage de soldats israéliens que comptent enlever les organisations terroristes. Deux Palestiniens auraient été légèrement blessés dans ces opérations de représailles. (Israël Actualité)

     


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  • Le 19 mars 2010

    Un jour après la mort d’un employé thaïlandais tué par une roquette tirée depuis la Bande de Gaza, les tirs de Kassams se poursuivent aujourd’hui (vendredi 19 mars) et explosent dans le Néguev occidental. Jusqu’à présent, sans aucune réaction ou condamnation de la part de communauté internationale. (Israël Actualités)

    par Meir Ben-Hayoun


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  • Le 18 mars 2010

    Lors d'une rencontre, jeudi matin, avec la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, le président Shimon Peres a rappelé l'une des positions-clés de l'Etat hébreu en termes de constructions : les projets de développement à Jérusalem existent depuis 40 ans. Et le gouvernement n'a pas l'intention de changer sa politique dans la capitale.

     "Le principe consiste à construire dans les banlieues à base juive et non arabe. Et nous devons poursuivre cette politique", a-t-il annoncé. Et de préciser que ces constructions n'ont jamais nuit aux négociations de paix, dans le passé. Ce principe est même accepté de tous, y compris des Palestiniens, ajoute-t-il.

    Le Hamas est responsable de la population de Gaza

    Quant aux inquiétudes de Catherine Ashton concernant la population de Gaza, Peres a souligné l'absence totale d'hostilité des gouvernements israéliens successifs à l'égard des Gazaouïs. Il est impossible, en revanche, de cautionner le leadership du Hamas, pour lui. Leadership qui soutient et s'implique dans des activités terroristes contre l'Etat hébreu. Israël n'a aucun intérêt à faire souffrir les Palestiniens de Gaza, insiste Peres.

    Enfin, le président a fait savoir que l'Etat est prêt à payer le prix fort pour garantir la libération du soldat Guilad Shalit. Malheureusement, le Hamas continue de refuser les propositions israéliennes à ce sujet, regrette-t-il

    Ashton s'est dite, elle, heureuse d'être de retour en Israël. Son objectif est double : soutenir le processus de paix, d'une part, et renforcer les relations bilatérales entre Israël et l'Union européenne (UE), de l'autre. Notamment en termes économiques. La diplomate souhaite également s'assurer du rôle prépondérant que joue l'UE au Proche-Orient, en particulier par le biais de projets conjoints avec l'Autorité palestinienne. (Jerusalem Post)

    Par Greer Fay Cashman

     


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  • le 18 mars 2010

    Titre original : Israel, the United States, and the Military Option against Iran (Israël, les États-Unis, et l'option militaire contre l'Iran)

     

    Traduction : Objectif-info

     

    Dans un discours prononcé à l'Institut de politique proche-orientale de Washington (Washington Institute for Near East Policy), le ministre de la défense Ehud Barak s’est longuement étendu sur l'Iran, sur ses tentatives d'obtenir des capacités nucléaires, et leurs conséquences politiques pour les grandes puissances et pour Israël. En dépit d'une certaine opacité de son propos, Barak a fait des déclarations qui présentent un intérêt indiscutable. Il a procédé à une évaluation de la situation qui fait consensus en Israël sur les objectifs nucléaires de l’Iran, donnant des indications sur l’écart entre les points de vue d’Israël et de l’administration américaine et les conséquences de cet écart dans l’optique d’Israël. En voici les points les plus importants :

     

    a. l'Iran est une menace qui concerne Israël mais aussi la communauté internationale toute entière. Il est difficile d'imaginer un ordre du monde stable avec un Iran nucléaire. L'Iran tente "de défier, de tromper, et de dissuader" le monde entier avec ses ambitions nucléaires et il cherche à gagner du temps pour parvenir à se doter d’un potentiel nucléaire militaire.

    b. L'objectif de l'Iran n'est pas simplement l’aboutissement de l’équivalent d’un "Projet Manhattan" pour un engin militaire sommaire. Son but est de sauter directement "à la seconde génération ou à la seconde et demie" avec des ogives nucléaires adaptables à des missiles sol-sol dont la portée couvrirait Israël mais aussi Paris et Moscou.

    c. L'Iran nucléaire se traduira par la disparition du régime international de non-prolifération. L'Arabie Saoudite et peut-être un ou deux autres états de la région se sentiront à leur tour contraints d’acquérir des capacités nucléaires propres. Ultérieurement on pourrait voir des dictatures de troisième ordre faire de même.

    d. Le modèle iranien ressemblera davantage à celui du Pakistan qu’à celui de la Corée du Nord. Cela signifie que l’Iran tentera presque certainement d’acquérir un armement nucléaire solide, avec des ogives nombreuses et une capacité de lancement sur des cibles distantes, plutôt qu’une seule fusée pour impressionner.

    e. Ces circonstances nécessitent l'adoption d'une politique claire vis-à-vis de l'Iran avant qu'il ne parvienne à mettre en œuvre son programme nucléaire. Une telle politique doit être "intensive, concrète et conclusive."

    f. Il y a une réelle tentative de mettre en place des sanctions contre l'Iran. La sévérité de ces sanctions, « ciblées », « douloureuses », « écrasantes » « paralysantes », n’est pas claire. Israël donne sa préférence à l'option la plus sévère.

    g. L'Israël ne se dérobera pas à ses responsabilités, il n'entrera pas dans un cycle d'auto-aveuglement et il ne fermera pas les yeux sur ce qui se passe sous son nez. Par conséquent, il recommande de ne pas renoncer à une option quelle qu’elle soit, c’est à dire à l'option militaire.


    Les déclarations de Barak suggèrent qu’il y a un fossé entre les analyses américaines et israéliennes sur les activités nucléaires de l'Iran, sur leur signification, et sur la sévérité de l’attitude nécessaire Les États-Unis peuvent semble-t-il vivre avec l'Iran nucléaire selon les propos de Barak, en dépit de ses déclarations qui prétendent le contraire. En revanche, Israël ne peut pas accepter cette éventualité. En tout état de cause, Israël doit donner la priorité à ses intérêts existentiels propres, au point s’il le faut de ne pas coordonner toutes ses actions avec l'administration américaine.

     

    Barak et d'autres personnalités israéliennes de premier plan du gouvernement ont vraisemblablement déjà envoyé des messages similaires, si ce n’est plus clairs, aux importants responsables de l'administration. Il en est résulté à l’évidence qu'Israël a réussi à convaincre l'administration que sa menace d'une action autonome contre l'Iran est crédible. Si c’est le cas, c’est le signe d’une détermination stratégique israélienne impressionnante. Cela implique d’abord que l'administration américaine considère qu’Israël a des capacités militaires suffisantes pour constituer une véritable menace pour le projet nucléaire de l'Iran, et qu’il a en second lieu la détermination requise pour mettre en œuvre cette option. Ceci signifie que les menaces d’Israël d’attaquer l'Iran ne relèvent pas seulement d’une tactique du type « retenez-moi » pour forcer l'administration à prendre des mesures agressives contre ce pays ; de fait, il faut accorder aux menaces d’Israël un degré élevé de crédibilité.

    Cette analyse explique les visites régulières de responsables de premier plan de l’administration américaine en Israël ces derniers mois :

     

    a. Le directeur de la CIA, Léon Panetta, s’est rendu en Israël en mai 2009 puis encore en janvier 2010.

    b. Le président du Conseil des chefs d’état major Michael Mullen s’est rendu en Israël trois fois depuis qu’il a été nommé à ce poste, en dernier au mois de mars 2010 au plus fort de l’importante offensive terrestre en Afghanistan.

    c. Le conseiller à la sécurité nationale du président Obama, Jim Jones, est venu en Israël en juillet 2009 et en janvier 2010.

    d. Le président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, le sénateur John Kerry, s’est rendu en Israël en février 2010. Il a évoqué explicitement l'intention de l'administration d'empêcher une attaque israélienne contre l'Iran.

    e. Pour le même motif, le, vice-président Joe Biden est venu en Israël au début mars 2010.

     

    Ces réunions de dirigeants américains en Israël s’ajoutent à d’autres réunions avec des responsables israéliens de premier plan aux États-Unis, comme le chef d’état-major Gabi Ashkenazi.

     

    En même temps, la donne stratégique posée par d’Israël a fait naitre de grandes attentes d’une action militaire contre l'Iran. S’il s’avère comme c’est probable que les efforts pour bloquer l'activité nucléaire de l'Iran échouent, Israël pourra difficilement éviter d’agir. En l’absence de circonstances particulières, si Israël ne mettait pas à exécution ses menaces contre l'Iran il s’exposerait à un affaiblissement de la crédibilité de la nation et de sa force de dissuasion (Objectif-info)

     

    par Shalom Zaki et Jonathan Schachter, Université Tel aviv, INSS Insight n° 169

     

     


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