• Les demandes des Etats-Unis à Israël de ne rien faire contre le pouvoir en Iran (afin de répondre aux intérêts économiques US dans la région) ainsi que la récente crise entre les Etats-Unis et Israël, l'humiliation doublée d'une claque et d'une menace infligées par les premiers au second, rappelle combien il est impératif qu'Israël s'organise pour être totalement autonome. Israël a besoin des Etats-Unis pour recevoir des armes et donc se défendre contre les attaques répétées de ses ennemis. Les Etats-Unis ont aidé Israël depuis sa création financièrement et militairement, se sont invités comme médiateurs entre Israël et les Arabes palestiniens dans le cadre du processus de paix, mais toute cette aide n'est pas purement altruiste ou motivée par ce qui est juste (ldans l'après guerre, l'Operation Overcast dans laquelle les Etats-Unis ont aidé et protégé de très nombreux Nazis après la Shoah en échange de leurs connaissances militaires, stratégiques et scientifiques (à partir des expériences faites sur les déportés), les ont aidé à fuir vers l'Amérique du Sud avec de faux papiers pour certains et leur ont donné une nouvelle identité et des postes très prestigieux, tout ceci nous le rappelle). Si les Etats-Unis proposent de l'aide à Israël, ce n'est pas non plus par amour pour le peuple Juif. S'ils viennent en aide, c'est en contre-partie de quelque chose, c'est donnant-donnant. Et aujourd'hui, avec les demandes des Etats-Unis à Israël de ne pas intervenir contre le pouvoir en Iran (militairement ou par infiltration) ainsi que par la crise qui a éclaté entre Israël et les Etats-Unis, on découvre l'esquisse du tableau sur lequel les USA aident Israël à condition que celui-ci se plient à la ligne politique des Etats-Unis et que s'il ne le fait pas, tout peut s'arrêter soudainement : livraison d'armes, financements, soutien médiatique (quoi que bien relatif !) et que les USA peuvent donc se permettre d'humilier Israël, de le condamner pour vouloir construire 1 600 logements... en bref, les Etats-Unis démontrent qu'ils ne sont pas un allié et encore moins un ami d'Israël et qu'ils peuvent le trahir à tout moment.  Dans ces conditions, il est fondamental, et même vital, qu'Israël s'arrange pour devenir totalement indépendant et autonome sans pour autant refuser les aides spontanées qui lui seraient apportées de l'extérieur, mais en restant suffisamment autonome pour que les chantages, les menaces et les humiliations ne puissent plus jamais se produire à son encontre. Le peuple hébreu (le peuple juif, au cas où certains s'imagineraient  qu'il ne s'agit pas du même, n'est-ce pas Monsieur Sand ?) a été pendant plus de 2 000 ans tributaire des choix des autres peuples sur sa destinée, pendant plus de 2000 ans, il a été sous tutelle de ceux-ci, il est temps aujourd'hui que cela cesse. Les Hébreux sur leur terre doivent être debouts et libres.

    Israël est un Etat souverain, ce n'est pas le 51ème Etat des Etats-Unis. Ces derniers n'ont pas à s'ingérer dans les affaires de ce pays. Les Etats-Unis n'ont d'ailleurs pas à s'ingérer dans les affaires de quelque pays que ce soit. Barak Obama avait annoncé, peu de temps après son élection, que les Etats-Unis allaient désormais cesser de s'ingérer dans les affaires des autres pays. Avec les derniers agissements des Etats-Unis envers Israël, ainsi qu'avec l'ACTA (qui a été crée aux USA et qui engage les pays du monde entier), Obama a prouvé que cette déclaration était un pur mensonge.

    Israël doit vivre. Et sa survie dépend de son autonomie tout autant que de son indépendance.

    Si cela nécessite qu'il soit précurseur et qu'il remettre en cause l'ensemble du système capitaliste en inventant un nouveau système, un système juste, équitable, humain et écologiste dévoué au service de la population israélienne, et totalement autonome et indépendant, c'est alors un choix fondamental et vital qu'il devra prendre. N'en déplaise aux Etats-Unis et au reste des autres pays de la planète qui n'auraient alors plus d'emprise sur lui.

    "Israël serait isolé", pensez-vous ? Pas forcément. Il peut aussi montrer l'exemple. Mais quand bien même il le serait, ne l'est-il pas déjà ? En d'autres termes, Israël n'a rien à y perdre mais, au contraire, tout à y gagner.

    Aestilli Ellie @ L'Argument, 17 mars 2010.

     


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  • 14 mars 2010

     Un ancien représentant de l'Autorité palestinienne (AP) a exhorté les Arabes israéliens et les résidents palestiniens de Jérusalem à se rendre à la mosquée Al-Aksa "pour la protéger des plans israéliens". L'officiel du Fatah et détenteur du portefeuille de Jérusalem au gouvernement AP, Khaled Abd el Kader, a appelé les Palestiniens dimanche à "se rendre sur le site d'Al-Aksa pour sauver l'endroit" de ce qu'il qualifie de "tentatives israéliennes pour détruire la mosquée et la remplacer par un temple juif". Khader s'exprimait en amont d'une cérémonie prévue mardi pour célébrer la rénovation d'une synagogue dans le quartier juif de la Vieille Ville. Il a qualifié la rénovation de la synagogue de Hourva de "provocation" et a mis en garde Israël qui "joue avec le feu".

    La police a interdit les Arabes israéliens de se rendre sur le mont du Temple, craignant des émeutes. Seuls les détenteurs d'une carte d'identité israélienne et âgés de plus de 50 ans seront autorisés dans la mosquée. Cette restriction sera maintenue jusqu'à la cérémonie de la synagogue de Hourva, mardi.

    (Khaled Abu Toameh pour Jérusalem Post)

     


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  • dimanche 14 mars 2010

     Ce 10 mars 2010, le Parlement Européen a adopté une résolution visant à mettre en œuvre les recommandations du rapport du Juge Goldstone afin d’établir « les responsabilités pour toutes les violations du Droit international, y compris les cas allégués de crimes de guerre ». Pour ce faire, la résolution invite « les deux parties à mener dans les cinq mois des enquêtes qui satisfassent aux normes internationales d’indépendance, d’impartialité, de transparence, de rapidité et d’efficacité ».

    Elle rappelle également que « le respect du droit international humanitaire et des Droits de l’Homme par toutes les parties en présence et en toutes circonstances est un préalable indispensable à l’établissement d’une paix juste et durable au Proche-Orient ». Enfin, le document n’omet pas de rappeler la conscience « des souffrances que le blocus fait endurer aux habitants de Gaza et salue l’appel lancé par le Conseil le 8 décembre 2009 en faveur de l’ouverture immédiate, durable et sans condition des points de passage ».

    Naturellement, les principes sur lesquels elle se fonde sont empreints d’humanité et de morale, en l’occurrence « les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, d’état de droit et de respect des droits de l’homme, (article 2 du traité sur l’Union européenne) » directement inspirés de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et des Conventions de Genève. S’agissant des considérations à l’origine de son adoption, la résolution précise l’importance de « parvenir à une paix juste et durable au Proche-Orient, et en particulier entre les Israéliens et les Palestiniens » afin que s’instaure « un climat indispensable de confiance entre eux pour que le processus de paix aboutisse à la cohabitation de deux États dans la paix et la sécurité »...

    Les intentions du Parlement Européen à l’origine du vote de cette résolution apparaissent donc comme étant tout à fait louables. Il n’en est peut-être pas de même du document de travail sur lequel elle entend s’appuyer, en l’occurrence le Rapport de la Commission Goldstone concernant l‘offensive israélienne sur la bande de Gaza entre le mois de décembre 2008 et le mois de janvier 2009. Ce rapport porte en effet gravement atteinte aux principes fondamentaux du parlement Européen en matière de procès équitable.

    Tout d’abord, il convient de rappeler que le rapport Goldstone fait suite à une recommandation du rapporteur spécial aux Nations Unies pour les Droits de l’Homme, Richard Falk, qui n’a jamais dissimulé ses positions anti-israéliennes. Ce dernier affirmait, dès avant le début de l’enquête, que « l’imposition d’une punition collective par Israël ressemblait à ce que les Nazis ont fait durant la Seconde Guerre Mondiale ». Ses conclusions étaient déjà adoptées avant le début de l’enquête, tel que cela ressort de ses propos publiés sur Al Jazzeera le 12 janvier 2009 : « Les actions d’Israël sont suffisantes pour lancer des enquêtes sur l’existence de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, à l’encontre d’individus mêlés à ces actes. Il faut déterminer l’intention criminelle ». Son parti pris anti-israélien a naturellement eu une influence sur le soutien apporté à la commission tout comme sur le choix des membres qu’il estimait être « hautement qualifiés et respectés pour leur professionnalisme ». L’expert de l’Onu, Nile Gardiner, s’est bien évidemment ému des circonstances dans lesquelles l’enquête s’est engagée puisque les experts chargés de la rédaction du rapport avaient déjà accusé Israël de crimes de guerre, l’enquête étant selon lui, un « exemple extrême de cette propagande anti-israélienne à l’ONU, subventionnée grâce à un coûteux défraiement aux dépends du contribuable ».

    Par ailleurs, il est regrettable que les membres de cette commission aient été choisis non pas en considération de leur neutralité mais en fonction de leur prise de position anti-israélienne. Il en est par exemple ainsi de Christine Chinkin qui avait, dès avant son entrée en fonction, accusé Israël de Londres de commettre « des crimes de guerre ». De même, Francesca Marotta, a été la principale conférencière d’un évènement pro palestinien en Suisse (« Tribunal Russel pour la Palestine »). Cette composition de la commission a été dénoncée par le directeur exécutif de l’ONG « Un Watch », Hillel Neuer, pour qui « ces actions minent l’autorité et la neutralité de l’ONU ». Il n’a d’ailleurs pas manqué de souligner que « les membres de la commission Goldstone avaient maquillé leurs intentions réelles, et adopté le discours du Hamas sur Israël, dès avant le début de l’enquête ». Il fournit une explication qui trouve ses sources en amont : « les pays islamiques qui dominent le Conseil des Droits de l’Homme ont précautionneusement sélectionné les membres de la mission dont ils savaient par avance qu’ils étaient tous de fervents opposants à Israël ». Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon lui-même alerté sur l’absence de neutralité de la commission, s’est simplement contenté d’indiquer que les découvertes substantielles du rapport « étaient assez parlantes en elles-mêmes ».

    Il résulte de tout ceci une absence d’impartialité flagrante de l’enquête et dans l’établissement du rapport. Desmond Travers, l’un des quatre membres de l’ONU ayant produit le rapport controversé, s’est permis d’accuser Israël en ces termes : « La bande de Gaza est le seul goulag de l’hémisphère occidental, mis en place par des démocraties ; coupé de nourriture, d’eau, et d’air » . Pour ce faire, il a minimisé le nombre de roquettes à l’origine du déclenchement de l’action : il a affirmé que le Hamas n’avait tiré que deux roquettes alors que ce sont 125 missiles et 80 roquettes qassam qui se sont abattus sur le territoire israélien. De même, il a repris le nombre de 1400 tués palestiniens fourni par le Comité Palestinien pour les Droits de l’Homme (proche du Hamas) et non les éléments fournis par les israéliens à savoir 1161 morts, dont 75% d’hommes combattants ou en âge de combattre. Les pièces à conviction n’ont pas non plus été analysées : les attaques de mosquées seraient « un exemple flagrant de l’existence d’une politique israélienne délibérée visant à prendre pour cible des civils innocents », sans même s’inquiéter de la présence d’hommes armés et de cargaisons d’armes dans les mosquées. De même il a écarté les photographies montrant les forces israéliennes en train de saisir des armes dans les mosquées ou les différents types d’armements et de munitions qui s’y trouvaient, comme les missiles antitanks destinés à l’attaque des véhicules blindés, ou les mitrailleuses pour tirer sur l’armée de l’air israélienne...

    En suivant les recommandations du rapport Goldstone, le Parlement Européen viole en fait l’article 6 de la Convention de Sauvegarde des Droits de l’Homme qui pose les principes directeurs concernant le procès de personnes poursuivies et notamment, le principe de présomption d’innocence, le principe du respect du contradictoire, le principe d’impartialité des juges, le principe d’un jugement qui repose sur des preuves irréfutables et non sur des suspicions, voire encore le principe d‘un procès équilibré et mesuré...

    Ainsi, le Parlement Européen transforme progressivement le concept de Droit de l’homme en une notion fluctuante, opposable aux seules nations démocratiques. Il cautionne ainsi le recours au Tribunal d’opinion pour lequel la vérité n’est pas une réalité intangible mais dépend de l’opinion majoritaire de personnes manipulées. En fait, cette mutation n’est pas si surprenante lorsque l’on sait que la Commission des Droits de l’Homme de l’Onu est majoritairement composée de nations qui n’appliquent pas les principes des Droits de l’Homme sur leur propre territoire. (Lessakele / Aschkel)

    Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach


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  • Etre Palestinien n’est certes pas chose aisée mais être palestinien et haïr les juifs doit l’être encore moins !

    Cette semaine, l’Etat d’Israël sera fière de présenter sa nouvelle synagogue: le temple de Hurva. Elle est située en plein cœur du quartier juif historique de la vieille ville de Jérusalem.

    Quand je dis “nouvelle synagogue” je veux bien sûr dire rénovée. Car elle n’a pas grand chose de neuf (enfin si… Tout en fait mais elle n’est pas nouvelle pour autant.). Cette synagogue à été construite au début des années 1700 mais a très vite été brûlée par on sait qui à peine 20 ans plus tard.  Il aura ensuite fallu attendre 150 ans pour qu’elle soit rénovée (en 1864)… Mais l’armée jordanienne n’ayant aucun respect pour les lieux de culte l’a de nouveau brûlée en 1948.

    Naturellement, les musulmans sont furieux contre les Juifs d’oser reconstruire une synagogue dans un endroit qu’ils ont conquis sauvagement à plusieurs reprises depuis 1500 ans. Mais ce qui met encore plus furax les antisémites palestiniens c’est le fait que le dôme de la synagogue est plus élevé que celui de la mosquée ou du dôme du rocher ! La tradition islamique interdit que quelque chose soit au dessus d’une mosquée et là… C’est le cas ! Qui plus est par une synagogue… Des Juifs ! Des diables !  Il n’y avait pourtant rien d’intentionnel côté israélien: la synagogue est située sur une colline. C’est tout.

    Non, ce n’est pas tout en fait. Ils bouillonnent encore plus les Palestiniens. La faute au journal Ha’aretz qui à propagé une rumeur non fondée. Selon le journal, le Gaon de Vilna avait prédit que le Troisième Temple serait construit le 16 Mars 2010. Il reste donc 2 jours de calme relatif avant la guerre totale!

    Les palestiniens sont convaincus qu’Israël veut mettre les prédictions du Gaon en évidence. Ainsi le journal du Jihad Islamique (Saraya) publie aujourd’hui un article qui affirme que la synagoge Hurva est construite au beau milieu du quartier musulman de Jérusalem et que sa construction est un prémisse au début des travaux du 3ème Temple !

    Le journal appel donc le peuple palestinien à se révolter plus vite et plus fort contre les Juifs. “Il faut se réveiller. L’intifada doit reprendre de plus belles. D’ici la fin de leurs pâques il faut avoir repris la lutte”.

    Je vous avez prévenu qu’ils étaient furax les antisémites ! (JSS News)

     


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  • 10 mars 2010

     Selon un article du quotidien Haaretz, publié mercredi, l'armée aurait réuni les preuves permettant de démontrer que la frappe près de la mosquée Ibrahim al-Maqadma, durant l'opération Plomb durci, ne visait pas délibérément des civils. Quinze personnes avaient été tuées et 40 blessées. Or, il semblerait que la moitié des victimes étaient des membres armés du Hamas ou du Djihad islamique.

    Jusqu'en avril 2009, Israël, se basant sur des enquêtes internes de l'armée, affirmait qu'aucune attaque aérienne n'avait été menée à cet endroit, et que les victimes étaient des membres du Hamas tués lors de batailles au sol. Mais Richard Goldstone affirme, dans son rapport, qu'Israël a délibérément visé des civils. Ce qui constitue une violation du droit de la guerre. L'incident figure d'ailleurs parmi les 36 chefs d'accusation de son rapport.

    En réponse, une nouvelle commission d'enquête, dirigée par Youval Halamish, a été mise en place par l'armée. Conclusion : la frappe aérienne a bien eu lieu, mais elle visait uniquement des membres armés du Hamas, qui se réunissaient régulièrement à l'entrée de la mosquée. (Jérusalem Post)

    Par JPost.fr

     


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