• dimanche 14 mars 2010

     Après huit ans de bons et loyaux services consacrés à l’affaire Al-Dura, Philippe Karsenty ne baisse toujours pas les bras. Au contraire. Le rapport Goldstone est pour lui l’occasion de relancer le débat Le rapport Goldstone est l’enfant de l’affaire Al-Dura. C’est à partir d’Al-Dura qu’on a pu mentir et dire toutes les horreurs possibles sur Israël

    Goldstone est la meilleure chose qui soit arrivée à Israël depuis dix ans”. Une déclaration choc pour un homme qui n’en est pas à son premier coup d’éclat Depuis bientôt huit ans, Philippe Karsenty parcourt le monde dans le sillage de ce qui est devenu un des symboles de la martyrologie palestinienne, l’affaire Mohammed Al-Dura.

    Son objectif : obtenir des excuses de France 2 pour avoir diffusé ce qu’il considère un faux reportage sur la mort de ce jeune Palestinien, au carrefour de Netsarim, le 30 septembre 2000. Après huit ans de bons et loyaux services consacrés à l’affaire Al-Dura, Philippe Karsenty ne baisse toujours pas les bras. Au contraire. Le rapport Goldstone est pour lui l’occasion de relancer le débat Le rapport Goldstone est l’enfant de l’affaire Al-Dura. C’est à partir d’Al-Dura qu’on a pu mentir et dire toutes les horreurs possibles sur Israël

    Encensé par certains, conspué par beaucoup, Karsenty s’est engagé dans une lutte sans merci, façon David contre Goliath, seul contre des instances dirigeantes qu’on voit mal pouvoir ébranler un jour. Trublion de l’arène diplomatique franco-israélienne, cet ancien financier et homme d’affaires, aujourd’hui maireadjoint de Neuilly-sur-Seine, est pourtant bien décidé à faire éclater sa vérité d’un côté ou l’autre de l’Atlantique

    Ces deux dernières années, il a pu engranger quelques succès : un procès pour accusations de diffamation gagné contre la deuxième chaîne de télévision française et des politiques israéliens plus enclins à lui prêter attention. Qui plus est, depuis la prise de fonctions du gouvernement Netanyahou, note-t-il

    Et d’avancer ses récents entretiens avec des parlementaires en série, dont, lors de son dernier séjour : Shaoul Mofaz, David Rotem, Danny Danon ou la ministre Limor Livnat “qui m’a réservé un accueil exceptionnel”, pointe-t-il

    Pour autant, la bataille est loin d’être gagnée. Mais Karsenty continue à être présent sur tous les fronts, à coup d’apparitions publiques et à grand renfort de conférences à travers le monde, sur fond de verbe acéré et de propos sans concession. Ses armes : une communication débridée, des déclarations chocs tous azimuts et des coupables pointés du doigt sans réserve. Dans sa ligne de mire, France 2 et Charles Enderlin, bien sûr, mais aussi certains fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères à qui il reproche de ne pas comprendre que le principal champ de bataille est devenu médiatique Mi-février, il était invité dans le cadre de la Conférence de Jérusalem à participer à une table ronde sur la communication d’Israël. L’occasion pour lui de dérouler une démonstration en trois points : tout d’abord, “remercier” Richard Goldstone pour son rapport sur Plomb durci, ensuite, traiter d’urgence l’affaire Al-Dura, enfin, considérer les menaces médiatiques et diplomatiques comme des menaces stratégiques existentielles pour Israël. (Jérusalem Post)

    Par Nathalie Blau

     


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  • 14 mars 2010

    Le fabricant d’ordinateurs Dell a lancé une enquête internet après qu’un travailleur du centre d’appels ait déclaré à un client “notre société boycott Israël. Nous ne pouvons vous aider.”

    L’histoire commence quand une jeune kibboutznik de 18 ans appela le service clientèle. Il souhaite acheter une chargeur d’ordinateur portable et demande à ce qu’il soit envoyé chez lui, en Israël. L’homme, au bout du fil (service client basé en Angleterre) lui répond que “rien ne sera envoyé dans l’Etat Juif en raison de la politique de boycott de la compagnie DELL”.

    Pris de stupeur, le client s’est d’abord demandé s’il s’agissait là d’une véritable politique commerciale ou d’un geste d’un abruti sans diplôme n’ayant rien à perdre. Il apparaîtrait que la deuxième solution soit la bonne. Un porte-parole de la société a déclaré hier qu’un examen interne de l’incident avait commencé et a tenu à “rassurer les clients DELL que tous les produits peuvent êtres acheminés en Israël.

    La cliente raconte:  «J’ai parlé à quelqu’un qui m’a dit “attendez, je vais voir avec mon supérieur”. Après quelques minutes il est revenu et m’a affirmé “nous ne traitons pas avec votre pays. J’ai demandé s’il agissait d’un boycott il m’a répondu “oui, c’est un boycott officiel de notre compagnie sur l’Etat Juif.”

    L’ironie veut qu’immédiatement après l’appel, la cliente à reçue par email un sondage de “satisfaction clientèle” par email. Elle a donc retranscrit la discussion et prévenu de poursuites en justice.

    Le porte-parole de DELL, James Gibb s’est donc prêté au jeu e la conférence de presse: “Nous voulons faire des excuses à la clientèle pour les désagréments causés. Les produits Dell sont disponibles à l’achat en Israël et il n’y a aucune sanction de la sorte pour Israël. Nous sommes en train d’examiner cette affaire à l’interne avec notre équipe de service client pour comprendre le fondement de la confusion».

    Au mois de novembre 2009, Shaher Saeed, le secrétaire général de la Fédération générale des syndicats de Palestine (PGFTU), a déclaré que son organisation n’approuvait pas la politique de boycott anti-israël: “le boycott fait plus de mal aux palestiniens qu’aux israéliens” avait-il dit. Malheureusement pour lui et les palestiniens, les antisémites d’Europe préfèrent “casser du juif” que de “soutenir de l’arabe”! Preuve en est… (JSS News)

     


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  • Dimanche 14 mars 2010 à 11:18

    Selon le journal palestinien Al Ayyam, les autorités égyptiennes ont décidé de démanteler leurs anciens postes de garde près de la frontière gazaouie pour les remplacer par des postes en acier pare-balles, après la mort d'un soldat égyptien abattu par le Hamas en début d'année. (Guysen News)

     


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  • Dimanche 14 mars 2010 à 20:15

     Incident diplomatique, ce soir, dès le début de la visite du président brésilien Lula. Ce dernier refuse de déposer une gerbe sur la tombe de Théodore Herzl, à Jérusalem, alors qu’il a l’intention de fleurir la tombe de Yasser Arafat à Ramallah. Un responsable du ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’il n’est pas envisageable que le président Lula ne se plie pas au protocole habituel en Israël et a espéré qu’il allait revenir sur sa décision. (Guysen News)

     


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  • Dimanche 14/03/2010 11:39

     Tsahal semble avoir fait une belle prise en arrêtant, lors d’une opération conjointe des forces de sécurité, du Shin Bet et de la police, un terroriste de la branche armée du Hamas recherché depuis dix ans par les autorités. L’individu, Maher Ouda, a été capturé dans la nuit de samedi à dimanche à Ramallah.

    D’après le porte-parole de l’armée, Ouda était notamment responsable de l’explosion au Café Hillel à Jérusalem, qui a fait seize victimes (dont le docteur David Appelbaum z’l et sa fille Nava z’l), et de l’attaque au carrefour de Tsrifim où huit soldats ont été assassinés. En outre, il a été impliqué dans de nombreux attentats perpétrés lors de l’éclatement de la « Deuxième Intifada ».

    Ouda, 47 ans, natif du village d’Ein Yabroud, a fondé en 1990 la branche « militaire » du Hamas de Ramallah responsable depuis lors de la mort de 70 Israéliens. Il a entamé sa « carrière » de terroriste il y a plus d’une vingtaine d’années en créant une cellule armée dans son propre village. A l’époque, son réseau se chargeait de kidnapper et d’interroger les Palestiniens qu’il soupçonnait de coopérer avec les forces israéliennes. Il s’occupait également d’acquérir des armes pour permettre la poursuite des attaques terroristes.

    En 1998, Ouda a été interrogé par les « services de sécurité » palestiniens qui l’ont maintenu en détention pendant quelques mois. Dès sa libération, il est devenu l’un des terroristes les plus recherchés par Israël. Au cours de la seconde Intifada, les Renseignements militaires ont été informés qu’Ouda avait supervisé la structuration  et le financement d’une cellule du Hamas, opérant dans le village arabe de Bet Lakia et responsable de l’assassinat de 10 Israéliens. C’est elle qui a planifié, entre autres, l’attentat perpétré à la station d’autobus de l’avenue Har Tsion, à Tel Aviv.

    D’après les autorités militaires, cette capture mettrait un point final à l’action engagée il y a quelques années par les services de renseignements israéliens contre le QG du Hamas qui a fonctionné à Ramallah au cours de la seconde Intifada.

    Ouda aurait semble-t-il été surpris par son arrestation, à laquelle il n’était pas du tout préparé, et n’aurait opposé aucune résistance. Il n’y aurait donc eu aucun échange de tirs au cours de sa capture.

    Pour Tsahal, cette nouvelle performance montre à quel point l’armée israélienne est libre d’agir en Judée-Samarie et obtient des renseignements précis lui permettant de réaliser ce type d’interpellations. Et de souligner: « Les actions contre le terrorisme se poursuivent sans interruption. Nous nous occupons autant des hommes impliqués actuellement dans des opérations terroristes que de ceux qui ont commis des crimes par le passé et n’ont pas encore été condamnés ». (Actu.co.il)

    par Claire Dana-Picard

     


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