• Le 18 mars 2010

    Lors d'une rencontre, jeudi matin, avec la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, le président Shimon Peres a rappelé l'une des positions-clés de l'Etat hébreu en termes de constructions : les projets de développement à Jérusalem existent depuis 40 ans. Et le gouvernement n'a pas l'intention de changer sa politique dans la capitale.

     "Le principe consiste à construire dans les banlieues à base juive et non arabe. Et nous devons poursuivre cette politique", a-t-il annoncé. Et de préciser que ces constructions n'ont jamais nuit aux négociations de paix, dans le passé. Ce principe est même accepté de tous, y compris des Palestiniens, ajoute-t-il.

    Le Hamas est responsable de la population de Gaza

    Quant aux inquiétudes de Catherine Ashton concernant la population de Gaza, Peres a souligné l'absence totale d'hostilité des gouvernements israéliens successifs à l'égard des Gazaouïs. Il est impossible, en revanche, de cautionner le leadership du Hamas, pour lui. Leadership qui soutient et s'implique dans des activités terroristes contre l'Etat hébreu. Israël n'a aucun intérêt à faire souffrir les Palestiniens de Gaza, insiste Peres.

    Enfin, le président a fait savoir que l'Etat est prêt à payer le prix fort pour garantir la libération du soldat Guilad Shalit. Malheureusement, le Hamas continue de refuser les propositions israéliennes à ce sujet, regrette-t-il

    Ashton s'est dite, elle, heureuse d'être de retour en Israël. Son objectif est double : soutenir le processus de paix, d'une part, et renforcer les relations bilatérales entre Israël et l'Union européenne (UE), de l'autre. Notamment en termes économiques. La diplomate souhaite également s'assurer du rôle prépondérant que joue l'UE au Proche-Orient, en particulier par le biais de projets conjoints avec l'Autorité palestinienne. (Jerusalem Post)

    Par Greer Fay Cashman

     


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  • le 18 mars 2010

    Titre original : Israel, the United States, and the Military Option against Iran (Israël, les États-Unis, et l'option militaire contre l'Iran)

     

    Traduction : Objectif-info

     

    Dans un discours prononcé à l'Institut de politique proche-orientale de Washington (Washington Institute for Near East Policy), le ministre de la défense Ehud Barak s’est longuement étendu sur l'Iran, sur ses tentatives d'obtenir des capacités nucléaires, et leurs conséquences politiques pour les grandes puissances et pour Israël. En dépit d'une certaine opacité de son propos, Barak a fait des déclarations qui présentent un intérêt indiscutable. Il a procédé à une évaluation de la situation qui fait consensus en Israël sur les objectifs nucléaires de l’Iran, donnant des indications sur l’écart entre les points de vue d’Israël et de l’administration américaine et les conséquences de cet écart dans l’optique d’Israël. En voici les points les plus importants :

     

    a. l'Iran est une menace qui concerne Israël mais aussi la communauté internationale toute entière. Il est difficile d'imaginer un ordre du monde stable avec un Iran nucléaire. L'Iran tente "de défier, de tromper, et de dissuader" le monde entier avec ses ambitions nucléaires et il cherche à gagner du temps pour parvenir à se doter d’un potentiel nucléaire militaire.

    b. L'objectif de l'Iran n'est pas simplement l’aboutissement de l’équivalent d’un "Projet Manhattan" pour un engin militaire sommaire. Son but est de sauter directement "à la seconde génération ou à la seconde et demie" avec des ogives nucléaires adaptables à des missiles sol-sol dont la portée couvrirait Israël mais aussi Paris et Moscou.

    c. L'Iran nucléaire se traduira par la disparition du régime international de non-prolifération. L'Arabie Saoudite et peut-être un ou deux autres états de la région se sentiront à leur tour contraints d’acquérir des capacités nucléaires propres. Ultérieurement on pourrait voir des dictatures de troisième ordre faire de même.

    d. Le modèle iranien ressemblera davantage à celui du Pakistan qu’à celui de la Corée du Nord. Cela signifie que l’Iran tentera presque certainement d’acquérir un armement nucléaire solide, avec des ogives nombreuses et une capacité de lancement sur des cibles distantes, plutôt qu’une seule fusée pour impressionner.

    e. Ces circonstances nécessitent l'adoption d'une politique claire vis-à-vis de l'Iran avant qu'il ne parvienne à mettre en œuvre son programme nucléaire. Une telle politique doit être "intensive, concrète et conclusive."

    f. Il y a une réelle tentative de mettre en place des sanctions contre l'Iran. La sévérité de ces sanctions, « ciblées », « douloureuses », « écrasantes » « paralysantes », n’est pas claire. Israël donne sa préférence à l'option la plus sévère.

    g. L'Israël ne se dérobera pas à ses responsabilités, il n'entrera pas dans un cycle d'auto-aveuglement et il ne fermera pas les yeux sur ce qui se passe sous son nez. Par conséquent, il recommande de ne pas renoncer à une option quelle qu’elle soit, c’est à dire à l'option militaire.


    Les déclarations de Barak suggèrent qu’il y a un fossé entre les analyses américaines et israéliennes sur les activités nucléaires de l'Iran, sur leur signification, et sur la sévérité de l’attitude nécessaire Les États-Unis peuvent semble-t-il vivre avec l'Iran nucléaire selon les propos de Barak, en dépit de ses déclarations qui prétendent le contraire. En revanche, Israël ne peut pas accepter cette éventualité. En tout état de cause, Israël doit donner la priorité à ses intérêts existentiels propres, au point s’il le faut de ne pas coordonner toutes ses actions avec l'administration américaine.

     

    Barak et d'autres personnalités israéliennes de premier plan du gouvernement ont vraisemblablement déjà envoyé des messages similaires, si ce n’est plus clairs, aux importants responsables de l'administration. Il en est résulté à l’évidence qu'Israël a réussi à convaincre l'administration que sa menace d'une action autonome contre l'Iran est crédible. Si c’est le cas, c’est le signe d’une détermination stratégique israélienne impressionnante. Cela implique d’abord que l'administration américaine considère qu’Israël a des capacités militaires suffisantes pour constituer une véritable menace pour le projet nucléaire de l'Iran, et qu’il a en second lieu la détermination requise pour mettre en œuvre cette option. Ceci signifie que les menaces d’Israël d’attaquer l'Iran ne relèvent pas seulement d’une tactique du type « retenez-moi » pour forcer l'administration à prendre des mesures agressives contre ce pays ; de fait, il faut accorder aux menaces d’Israël un degré élevé de crédibilité.

    Cette analyse explique les visites régulières de responsables de premier plan de l’administration américaine en Israël ces derniers mois :

     

    a. Le directeur de la CIA, Léon Panetta, s’est rendu en Israël en mai 2009 puis encore en janvier 2010.

    b. Le président du Conseil des chefs d’état major Michael Mullen s’est rendu en Israël trois fois depuis qu’il a été nommé à ce poste, en dernier au mois de mars 2010 au plus fort de l’importante offensive terrestre en Afghanistan.

    c. Le conseiller à la sécurité nationale du président Obama, Jim Jones, est venu en Israël en juillet 2009 et en janvier 2010.

    d. Le président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, le sénateur John Kerry, s’est rendu en Israël en février 2010. Il a évoqué explicitement l'intention de l'administration d'empêcher une attaque israélienne contre l'Iran.

    e. Pour le même motif, le, vice-président Joe Biden est venu en Israël au début mars 2010.

     

    Ces réunions de dirigeants américains en Israël s’ajoutent à d’autres réunions avec des responsables israéliens de premier plan aux États-Unis, comme le chef d’état-major Gabi Ashkenazi.

     

    En même temps, la donne stratégique posée par d’Israël a fait naitre de grandes attentes d’une action militaire contre l'Iran. S’il s’avère comme c’est probable que les efforts pour bloquer l'activité nucléaire de l'Iran échouent, Israël pourra difficilement éviter d’agir. En l’absence de circonstances particulières, si Israël ne mettait pas à exécution ses menaces contre l'Iran il s’exposerait à un affaiblissement de la crédibilité de la nation et de sa force de dissuasion (Objectif-info)

     

    par Shalom Zaki et Jonathan Schachter, Université Tel aviv, INSS Insight n° 169

     

     


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  • Les appelés israéliens en charge des « check points » en Judée Samarie ne sont pas des brutes sanguinaires, et il leur arrive même d’aider de leur mieux les populations les plus fragiles. Un enfant palestinien originaire de Qualquillya a été transféré le  16 mars 2010,  par le Maguen David Adom , vers l’hôpital Tel Ashomer situé non loin de Tel-Aviv. Il devrait y recevoir des soins après avoir été blessé grièvement dans un accident de voiture.

    Ses parents l’ont amené jusqu’à check point israélien. L’officier de l’administration civile ainsi que le commandant du barrage l’ont laissé passer invoquant des raisons humanitaires. Ce n’est pas la première fois que les hommes portant l’uniforme de Tsahal se conduisent selon des considérations humanitaires. Chaque semaine une équipe de médecins israéliens partent en Judée Samarie pour une journée de consultations, soins, secours …. Parfois, il faut des examens complémentaires ou des hospitalisations d’urgences  qui sont effectués en Israël. Quand la situation est grave et complexe, les médecins israéliens s’arrangent pour d’obtenir des autorités israéliennes le droit pour les patients de se rendre en Israël pour la consultation ou recevoir des soins  urgents.

    Tsahal et les responsables de l’administration civile de coordination et de liaison qui gère le passage quotidien avec Gaza facilitent aussi chaque jour l’ouverture des terminaux pour les causes humanitaires entre Israël et le territoire palestinien. Actuellement le Hamas refuse que les Palestiniens viennent se faire soigner en Israël.

    Fin février 2008, une femme palestinienne de Gaza (Beit Laiya) a été  autorisée à franchir le point de passage avec Gaza pour accoucher au centre hospitalier israélien. Iman Shefi, la mère de trois  bébés a été aidée par une équipe de Tsahal. Le premier est né à l’hôpital de Gaza, puis la jeune femme a été transférer dans l’hôpital de Barzilaï d’Ashkelon pour la naissance des deux autres.

    Le 8 novembre 2009, les médecins israéliens ont accueilli dans l’un de leurs hôpitaux – Tel Ashomer – un bébé palestinien de Gaza âgé d’à peine quatre jours.  La petite fille souffrait d’une grave maladie cardiaque. La petite, qui était  sous incubateur et assistance respiratoire, était accompagnée de son père. Depuis toute l’année de l’année 2009, ce sont ainsi près de 8.000 Palestiniens de Gaza, malades et accompagnants, qui ont pu être transférés dans des hôpitaux israéliens afin d’y recevoir des soins dignes de ce nom.

    Le général Moshé Lévy, commandant du Département Coordination et Communications de la zone de Gaza, témoigne « qu’il s’agit là de l’un des très nombreux cas de ce qui se passe dans les différents points de passage entre Israël et la Bande de Gaza ». « Les officiers, les soldats ainsi que les civils israéliens qui travaillent dans ce Département, oeuvrent jour et nuit afin de subvenir aux besoins humanitaires de la population civile de la Bande de Gaza, dans différents domaines », précise l’officier.

    Le transfert des personnes se fait de la manière suivante : une ambulance palestinienne arrive au point de passage, en même temps qu’une ambulance du Magen David Adom. Le malade ou le blessé est ensuite transporté sur une civière d’un véhicule à l’autre, puis transféré vers l’un des hôpitaux israéliens pour y être soigné. Par contre, personne ne sait par qui les soins, souvent coûteux, sont pris en charge en Israël.

    Il arrive même que des Palestiniens bénéficient de dons d’organes de soldats israéliens .En 2008 c’est le cœur d’un jeune militaire israélien décédé qui a été greffé à un Palestinien (1). Puis ils iront raconter que les Juifs sont inhumains ou volent les organes !

    Il est souhaitable que les détracteurs d’Israël sachent bien que dans ce pays chaque être humain est  respecté indépendamment de son origine, de sa religion, de sa nationalité, de son sexe, ou de ses convictions personnelles. Tsahal est certainement la seule armée dans la région qui se comporte  selon des valeurs morales universelles basées sur la valeur et la dignité de la vie humaine.

    Tsahal constitue donc par la force des choses, pour tous les Palestiniens, la seule vitrine près d’eux où la population arabe peut se rendre compte par elle même de ce que pourrait présenter cette armée de valeurs nobles. C’est ce qui fait la différence entre Tsahal et une autre armée. Les valeurs morales enseignées aux soldats de Tsahal  (inconnues des grands médias) sont une des principales raisons de la force de l’armée d’Israël.

    Tsahal est la seule armée dans la région qui opère sous l’égide d’autorités civiles démocratiques. Ses soldats  ont agit toujours, en temps de paix comme en temps de guerre, en vertu des valeurs et des ordres et en accord avec les lois de l’Etat et les normes de la dignité humaine. (JSS News)

    Ftouh Souhail, Tunis

    (1) Yaniv Pozoarik, un jeune soldat de Tsahal de 19 ans et demi a été tué par une balle perdue, tirée par un camarade qui nettoyait son arme, le 25 Mars 2008  au cimetière militaire de Holon. Hospitalisé dans un état grave à l’hôpital Rambam de Haïfa, le jeune militaire avait subi différentes opérations mais a malheureusement succombé à ses blessures. Ses parents, en apprenant son décès, ont immédiatement fait savoir qu’ils faisaient don de ses organes. Le cœur de Yaniv Pozoarik a été transplanté à Salim Louayh, un jeune arabe israélien de 25 ans du village de Ibillin en Galilée. La transplantation a parfaitement été réussie.


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  • Le roi de Jordanie Abdallah II a rencontré à Amman Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l’Union européenne. Au cours de l’entretien, le souverain hachémite a notamment demandé à la communauté internationale d’intervenir pour faire en sorte qu’Israël « cesse ses provocations dans les territoires palestiniens ». Concernant la capitale d’Israël, il a déclaré qu’il n’était pas question de se taire « face aux tentatives d’Israël qui cherchait à changer la situation dans la ville et à la vider de ses habitants arabes, musulmans et chrétiens ». (Israël Actualités)

    par Claire Dana-Picard

    C'est assez aberrant de voir Andallah II donner des leçons à Israël à propos des Arabes palestiniens alors qu'il instaure un régime d'apartheid en Jordanie à l'encontre de ces mêmes Arabes palestiniens et qu'il occupe lui-même, avec les Hachémites, la partie orientale de la Palestine, à la place des Arabes palestiniens, Palestine avec laquelle les Hachémites n'ont aucun lien historique !

    Aestilli Ellie @ L'Argument, 19 mars 2010

     


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  • Le 18 mars 2010

    Après la reconstruction de la Hourva, dans la Vieille Ville de Jérusalem, il est question à présent d’un nouveau projet consistant à faire revivre une autre synagogue ancienne,  Tiféret Israël, dans le même quartier. Les promoteurs cherchent un architecte et un entrepreneur pour pouvoir rapidement entamer les travaux. Les services des antiquités viennent, de leur côté, d’achever leur étude sur l’histoire de cette synagogue. (Israël Actualités)

     

     

     


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