• Dimanche 14 mars 2010 à 20:15

     Incident diplomatique, ce soir, dès le début de la visite du président brésilien Lula. Ce dernier refuse de déposer une gerbe sur la tombe de Théodore Herzl, à Jérusalem, alors qu’il a l’intention de fleurir la tombe de Yasser Arafat à Ramallah. Un responsable du ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’il n’est pas envisageable que le président Lula ne se plie pas au protocole habituel en Israël et a espéré qu’il allait revenir sur sa décision. (Guysen News)

     


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  • Dimanche 14/03/2010 11:39

     Tsahal semble avoir fait une belle prise en arrêtant, lors d’une opération conjointe des forces de sécurité, du Shin Bet et de la police, un terroriste de la branche armée du Hamas recherché depuis dix ans par les autorités. L’individu, Maher Ouda, a été capturé dans la nuit de samedi à dimanche à Ramallah.

    D’après le porte-parole de l’armée, Ouda était notamment responsable de l’explosion au Café Hillel à Jérusalem, qui a fait seize victimes (dont le docteur David Appelbaum z’l et sa fille Nava z’l), et de l’attaque au carrefour de Tsrifim où huit soldats ont été assassinés. En outre, il a été impliqué dans de nombreux attentats perpétrés lors de l’éclatement de la « Deuxième Intifada ».

    Ouda, 47 ans, natif du village d’Ein Yabroud, a fondé en 1990 la branche « militaire » du Hamas de Ramallah responsable depuis lors de la mort de 70 Israéliens. Il a entamé sa « carrière » de terroriste il y a plus d’une vingtaine d’années en créant une cellule armée dans son propre village. A l’époque, son réseau se chargeait de kidnapper et d’interroger les Palestiniens qu’il soupçonnait de coopérer avec les forces israéliennes. Il s’occupait également d’acquérir des armes pour permettre la poursuite des attaques terroristes.

    En 1998, Ouda a été interrogé par les « services de sécurité » palestiniens qui l’ont maintenu en détention pendant quelques mois. Dès sa libération, il est devenu l’un des terroristes les plus recherchés par Israël. Au cours de la seconde Intifada, les Renseignements militaires ont été informés qu’Ouda avait supervisé la structuration  et le financement d’une cellule du Hamas, opérant dans le village arabe de Bet Lakia et responsable de l’assassinat de 10 Israéliens. C’est elle qui a planifié, entre autres, l’attentat perpétré à la station d’autobus de l’avenue Har Tsion, à Tel Aviv.

    D’après les autorités militaires, cette capture mettrait un point final à l’action engagée il y a quelques années par les services de renseignements israéliens contre le QG du Hamas qui a fonctionné à Ramallah au cours de la seconde Intifada.

    Ouda aurait semble-t-il été surpris par son arrestation, à laquelle il n’était pas du tout préparé, et n’aurait opposé aucune résistance. Il n’y aurait donc eu aucun échange de tirs au cours de sa capture.

    Pour Tsahal, cette nouvelle performance montre à quel point l’armée israélienne est libre d’agir en Judée-Samarie et obtient des renseignements précis lui permettant de réaliser ce type d’interpellations. Et de souligner: « Les actions contre le terrorisme se poursuivent sans interruption. Nous nous occupons autant des hommes impliqués actuellement dans des opérations terroristes que de ceux qui ont commis des crimes par le passé et n’ont pas encore été condamnés ». (Actu.co.il)

    par Claire Dana-Picard

     


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  • Dimanche 14 mars 2010 13:02

    Depuis des années, un certain nombre de savants et de chercheurs israéliens quittent le pays pour s’établir à l’étranger où ils sont convaincus de pouvoir avancer davantage dans leur carrière. Cette « fuite des cerveaux » est à déplorer et l’Etat tente à présent de trouver des solutions permettant de régler ce problème. Il s’agit notamment de leur proposer de nouvelles conditions de travail  bien plus valorisantes et adaptées à leur niveau, et des moyens de progresser de façon satisfaisante dans des structures qui leur conviennent.

    Pour cela, le gouvernement a préparé un nouveau programme universitaire, s’étalant sur cinq ans, qui devrait coûter environ 450 millions de shekels. Dans ce cadre, il est prévu d’ouvrir, dès la rentrée prochaine, un centre de très haut niveau dans des domaines divers en vue de faire revenir ces « cerveaux » en Israël. En outre, il est question de modifier les méthodes d’études en les adaptant à celles qui sont pratiquées aux Etats-Unis à l’heure actuelle. Ce serait, entre autres, cette absence de méthodes qui aurait incité beaucoup de chercheurs israéliens extrêmement compétents à quitter Israël.

    Israël compte donc créer dans le pays plusieurs grandes écoles internationales délivrant des diplômes universitaires de très haut niveau permettant notamment une accession plus rapide et plus directe au doctorat pour les étudiants particulièrement brillants.

    Le ministre des Finances Youval Steinitz a salué ce nouveau programme qui constitue selon lui une réponse sioniste tout à fait appropriée au problème bien connu de la « fuite des cerveaux ». Il a ajouté, très optimiste: « Il permettra de faire revenir des centaines, voire même des milliers, de professeurs et de docteurs en Israël, de relancer les industries et de revaloriser le monde universitaire qui souffre aujourd’hui d’un certain statisme ».

    Steinitz aurait décidé de soutenir ce programme après avoir rencontré, il y a deux mois, deux cents professeurs et docteurs israéliens en poste à l’université américaine de Yale ou au MIT. Ces derniers se seraient alors plaints de ne pas pouvoir retourner en Israël, vu qu’aucune structure à leur niveau n’était en mesure de les accueillir. 

    Ce projet, il faut le dire, n’est pas nouveau. Il y a déjà quelques années, Israël  avait annoncé la création de divers programmes devant faciliter le retour de ces chercheurs éminents. Et dans le cadre de ce nouveau plan, le gouvernement espère faire revenir au moins 300 savants et prévoit d’investir pour sa réalisation près de 500 millions de shekels. Il compte également sur la participation financière des universités locales et sur les contributions de donateurs étrangers soutenant le projet. (Actu.co.il)

    par Claire Dana-Picard

     


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  • Dimanche 14 mars 2010 15:05

    Le flux de clandestins passant illégalement la frontière avec l’Egypte atteint le chiffre inquiétant des 1500 par mois. Outre les risques d’infiltration d’éléments d’Al Qaeda sous couvert de réfugiés venus d’Afrique, l’enjeu pour la société israélienne est grave. Le gouvernement israélien vient d’entériner le projet d’édification d’une barrière tout au long de la frontière avec l’Egypte pour un coût de 1,35 milliard de Shekels. Le projet est prévu d’être achevé pour l’année 2013. (Actu.co.il)

    par Meir Ben-Hayoun

     


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  • Dimanche 14 mars 2010 15:52

     Ce n’est pas une déclaration du ministre des Affaires étrangères israélien mais du résident du Quai d’Orsay, M. Bernard Kouchner. Le ministre français a ainsi exprimé le souhait que les mesures de sanctions soient adoptées par le Conseil de sécurité jusqu’au mois de juin, mais si toutefois elles ne passent pas, il espère que les Etats-Unis et l’UE agiront ensemble de façon unilatérale. (Actu.co.il)

    par Meir Ben-Hayoun

     


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