• Samedi 13 mars 2010, 21:20

    Une roquette « Kassam » a été tirée par des terroristes palestiniens en direction du territoire israélien. Elle s’est abattue dans la Région Eshkol. Il n’y a eu ni blessés ni dégâts. Jeudi, une roquette identique avait atteint un bâtiment – heureusement vide – de la même région. (Actu.co.il)

    par Shraga Blum

     

     


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  • Samedi 13 mars 2010, 23:09

    Dans le cadre de sa propagande tous azimuts contre Israël, l’Autorité palestinienne va prochainement organiser à Bet-Leh’em un Congrès Théologique sous le titre aguicheur de « Jésus au Check Point ». Ce qui est intéressant également, c’est que l’initiative en revient à … Salam Fayyad, le « modéré parmi les modérés », le « chouchou » de l’Occident, le « Ben Gourion palestinien » selon Shimon Pérès, et qui récemment brûlait en place publique des produits israéliens qui avaient le tort d’avoir été fabriqués par des entreprises israéliennes qui ont des antennes en Judée-Samarie.

    C’est Fayyad lui-même qui inaugurera ce Congrès qui a pour but de sensibiliser et mobiliser les Chrétiens du monde « sur les obstacles imposés par Israël à des gens paisibles qui veulent simplement pouvoir aller et venir librement ».

    Le choix de cette période pour une campagne de propagande en direction de la Chrétienté n’est pas fortuit. L’approche des fêtes chrétiennes de Noël ou de Pâques a toujours été exploitée par les Palestiniens pour utiliser les symboles chrétiens et faire des comparaisons des plus fantaisistes entre la vie de Jésus et le sort du « peuple » palestinien. On se souvient avec quelle habilité Yasser Arafat avait joué de cette corde, notamment lorsqu’il fit mettre et filmer un keffieh sur son siège vide à l’Eglise de la Nativité de Beth Leh’em, après que les Israéliens lui ont interdit de sortir de la Moukataa pour aller à la Messe de Minuit. Ces images avaient fait le tout du monde le soir du 24 décembre. Une autre fois, il avait déclaré aux caméras que « si Jésus revenait, il serait certainement un lanceur de pierres palestinien contre les tanks israéliens ». Il y a trois ans, à l’approche de la fête de Noël, l’Autorité palestinienne avait repris cette image, en disant cette fois « que si Jésus revenait, les Israéliens l’arrêteraient à l’un de leurs barrages de contrôle, et l’empêcheraient d’aller assister aux cérémonies religieuses chrétiennes à Beit Leh’em ». Soit dit en passant, « s’il revenait », c’est à n’en pas douter dans une synagogue qu’il irait, ne sachant pas ce qu’est une église… !

    Les terroristes palestiniens avaient également tenté à deux reprises de mobiliser le monde chrétien en leur faveur : en tirant pendant des jours sur le quartier de Gilo (Jérusalem) depuis le village arabe chrétien de Beit Jallah (souvent contre l’avis des habitants), espérant que les répliques israéliennes tuent des Chrétiens, et également lors du fameux siège par Tsahal de l’Eglise de la Nativité à Bet Leh’em, dans laquelle s’étaient enfermés des dizaines de terroristes recherchés qui avaient pris en otage le personnel religieux de l’Eglise.

    Le choix de Bet Leh’em pour un tel « Congrès théologique » est également stratégique pour l’Autorité palestinienne, qui veut faire oublier que la population chrétienne de la ville, jadis très majoritaire, est en passe de disparaître du fait de la fuite de nombreuses familles devant l’hégémonie musulmane, depuis qu’Israël a abandonné le contrôle de la ville à l’AP. Violences, vols, racket et diverses menaces sont régulièrement exercés par les « policiers » d’Abou Mazen sur les commerçants chrétiens de la ville, qui préfèrent quitter pour l’Europe ou les Etats-Unis avec leurs familles. (Actu.co.il)

    par Shraga Blum

     


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  • Vendredi 12 mars 2010, 16:17

    L’Allemagne, en tout cas celle qui était autrefois l’Allemagne de l’Ouest, a déjà beaucoup fait pour se « regarder en face » après l’horreur de la période nazie. Mais il reste tout de même pas mal de zones d’ombres sur ce passé, notamment sur les mois qui suivirent la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Allemagne même.

    Dans un récent article paru dans le magazine « Der Spiegel », des chercheurs, des journalistes ainsi qu’un ancien agent secret témoignent du refus catégorique des autorités allemandes depuis un demi-siècle d’ouvrir les archives concernant la fuite de l’un des plus grands criminels que connut le régime nazi : Adolphe Eichmann.

    Ces documents décriraient ce qu’il advint de l’un des planificateurs de la Solution Finale depuis la fin de la guerre, comment il réussit à fuir vers l’Amérique du Sud, jusqu’à ce qu’il fut kidnappé par un commando israélien en 1960 pour être amené en Israël et y être jugé.

    Depuis 1945, l’argument avancé par les Renseignements allemands était « que ce dossier contenait des éléments classés comme confidentiels pour la sécurité », ce que réfutent aujourd’hui ces chercheurs. Pour eux, l’ouverture de ces archives risque bien de révéler comment l’administration allemande de l’immédiat après-guerre a probablement aidé des criminels nazis à quitter l’Europe, et quelles furent les personnes qui étaient intéressées à ce qu’Adolph Eichmann ne tombe pas dans les mains des alliés.

    Récemment, des journalistes allemands ont refait une demande au B.N.D (Services Fédéraux du Renseignement ». Gabriel Weber a écrit une lettre au Tribunal Fédéral de Leipzig afin d’avoir accès aux 4.500 pages du dossier. La Cour a édicté un arrêt de compromis, autorisant de manière exceptionnelle trois juges à consulter ces archives, pour dire une fois pour toutes « si les arguments des services secrets pour ne pas rendre ces documents publics, ne sont pas incompatibles avec le principe du ‘droit du public de savoir’ ». Les services secrets allemands du B.N.D ont toutefois exigé « que ces trois juges gardent ensuite le secret sur ce qu’ils auront vu, car la plupart des documents qui se trouvent dans ce dossier avaient été transmis à l’Allemagne par des services secrets étrangers ». Au B.N.D., on dit craindre « que si ces documents étaient étalés au grand jour, l’Allemagne aurait du mal à l’avenir à obtenir des renseignements de la part de services secrets étrangers ». Cet argument est cependant catégoriquement rejeté par Uki Goni, journaliste argentin et spécialiste du domaine des criminels nazis en fuite. Pour Goni, « il s’agit d’une excuse fallacieuse, car il aurait été élémentaire de ne pas faire figurer ou d’effacer les noms de ces services secrets étrangers !» Pour le journaliste argentin, « les seuls services secrets que l’ouverture de ce dossier pourrait mettre dans l’embarras…sont les services secrets allemands eux-mêmes ! ».

    Uki Goni est notamment l’auteur d’un ouvrage intitulé « The Real Odessa », du nom du célèbre réseau qui permit à de nombreux criminels nazis de fuir l’Europe en direction de l’Amérique du Sud principalement, avec l’aide notamment du Président argentin Peron. Goni est persuadé « que la teneur des documents du ‘Dossier Eichmann’ risque de projeter un éclairage nouveau sur le rôle de l’Allemagne et de ses services secrets dans l’immédiat après-guerre.

    L’ancien agent secret allemand, Wilhelm Dietel, cité dans « Der Spiegel », qui aida beaucoup à la localisation d’Eichmann, met lui-aussi en doute la volonté des autorités allemandes de traîner les criminels nazis devant la justice à la fin de la guerre : « Pourquoi croyez-vous que le Procureur Général Fritz Bauer fit spécialement le voyage à Jérusalem pour discuter du ‘Dossier Eichmann’ avec les services secrets israéliens, au lieu d’en référer directement aux autorités allemandes ?! C’est parce qu’il ne leur faisait pas confiance. Il était persuadé qu’elles ne tenaient pas à juger Eichmann ». La biographe de l’agent secret, Irmtrud Wojak, est entièrement d’accord avec cette thèse, et rajoute « que le Procureur Général savait que des dignitaires nazis étaient entrés dans l’administration allemande même après la guerre. Werner Junkers, par exemple, ambassadeur allemand en Argentine après la guerre, était un’ ancien’ nazi ».

    Mais selon Me Reiner Geulen, qui défend les intérêts du journaliste Gabriel Weber, « la partie la plus explosive du ‘Dossier Eichmann’ est la manière dont il a réussi à quitter l’Allemagne et à rejoindre l’Amérique du Sud ». « Lors de son procès à Jérusalem », explique l’avocat, « Eichmann savait qu’il allait mourir, alors il a parlé. Beaucoup parlé. Il a révélé aux Israéliens quelles sont les personnes ou les institutions qui l’avaient aidé à quitter le territoire allemand. Elles se trouvaient en Allemagne, en Italie et fort probablement au Vatican ».

    Ricardo Eichmann, le propre fils du criminel nazi, qui s’est complètement désolidarisé des méfaits de son père, est lui aussi favorable à l’ouverture de ces archives : « Il est temps de révéler au public ce que ces documents contiennent, même si ce qui s’y trouve risque d’être embarrassant pour certaines personnes, organisations ou certains pays » (Actu.co.il)

    par Shraga Blum


     


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  • jeudi 11 mars 2010, 14h48

    Le tribunal de Stockholm a approuvé jeudi l'extradition vers la Pologne de l'ex-leader néonazi suédois Anders Högström, mis en examen dans l'affaire du vol de l'inscription "Arbeit macht frei" de l'ancien camp nazi d'Auschwitz, selon la procureur chargée du dossier.

    "Le tribunal de Stockholm a décidé qu'il devait être extradé vers la Pologne", a déclaré à l'AFP la procureur suédoise Agnetha Hilding Qvarnström.

    "Il dispose de trois semaines pour faire appel. Si la décision devient définitive, les autorités polonaises devront venir le chercher dans les dix jours", a-t-elle expliqué.

    Le suspect de 34 ans, arrêté le 11 février dans la capitale suédoise, est poursuivi en Pologne pour "incitation au vol" de l'inscription allemande, dont le vol en décembre avait suscité l'émoi.

    Son avocat a immédiatement annoncé son intention de faire appel.

    "C'est en tout cas ce que je vais recommander (à mon client)", a déclaré Me Björn Sandin, cité par l'agence suédoise TT.

    L'inscription nazie avait été retrouvée quelques jours après son vol et cinq personnes avaient été arrêtées, l'enquête menant ensuite à M. Högström, contre qui la Pologne a émis un mandat d'arrêt européen début février.

    Anders Högström a fondé et dirigé entre 1994 et 1999 le Front national-socialiste, un parti néonazi suédois depuis disparu, avant de prendre ses distances avec le néonazisme, au point d'être vu comme un repenti modèle.

    Lors de sa présentation à un juge au lendemain de son arrestation, il avait rejeté les accusations portées contre lui.

    L'ex-néonazi avait néanmoins, dans des déclarations contradictoires à la presse suédoise avant son arrestation, reconnu être impliqué mais affirmé avoir aidé les enquêteurs à résoudre l'affaire. (leparisien.fr)

     


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  • vendredi 12 mars 2010

    Deux combattants du régiment Guivati sont accusés d’avoir obligé un enfant de neuf ans, habitant un des quartiers de Gaza, à ouvrir des sacs dont ils craignaient qu’ils ne contiennent des charges explosives, et ce lors de la perquisition d’un immeuble durant l’opération Plomb Durci.

    Les deux soldats ont été inculpés par le tribunal militaire israélien de la région sud. Ils sont accusés d’avoir outrepassé leurs compétences en mettant la vie ou la santé d’autrui, un chef d’accusation passible de trois ans de prison.

    Il s’agit là de la deuxième inculpation de soldats ayant participé à l’opération Plomb Durci. Deux autres soldats avaient été inculpés de pillage pour avoir volé et utilisé la carte de crédit d’un Palestinien. (desinfos.com)

    Yossi Yehoshua - Yediot Aharonot

    Note personnelle : Je sais que les antisémites/antisionistes diront "Ah ! Voilà ! Israël, quel pays de salops ! Tsahal se sert des gosses palestiniens comme bouclier humains ! Qu'ils ne viennent pas alors se plaindre du comportement du Hamas, ils ont le même !", et je leur répondrai que ce n'est pas Tsahal mais deux soldats, et qu'en Israël il est interdit d'utiliser des enfants comme bouclier humain (preuve en est, ces deux soldats sont inculpés devant un tribunal pour leur attitude abjecte). Le Hamas, lui, non seulement ne condamne pas le fait de se servir d'enfants comme boucliers humains mais il en utilise lui-même et encopurage à en utiliser depuis des années. Fin de la note personnelle.

    Aestilli Ellie @ L'Argument, 14 mars 2010

     

     


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